Bref, j’ai dirigé la communication d’un événement

Rebonjour. On est à la moitié du stage… Alors si on papotait un peu de ce que j’ai fais ces dernières semaines ?

Le projet sur lequel j’ai le plus appris depuis le début de mon stage, il est pour un client un peu particulier : Sharing eux-mêmes ! Plus précisément, c’est pour le groupe PH7 auquel l’agence appartient. On m’a nommée leader de la communication pour un événement organisé par le groupe : Catch Me If You Can, un rendez-vous pour mieux comprendre la génération Z. L’événement aura lieu le 24 juin à Paris, avec des tables rondes, des ateliers et un cocktail. L’idée c’est de montrer que PH7 s’intéresse vraiment aux enjeux de cette génération qui redéfinit le rapport au travail, à la consommation et à la société.

Ce qui m’a frappée, c’est à quel point le positionnement de la marque est au cœur de tout. L’événement ne s’adresse pas directement à la Gen Z, mais il doit montrer que PH7 comprend ses codes, qu’il est capable de parler son langage et donc de s’y adapter. Toute la réflexion que j’ai menée sur la communication de l’événement tournait autour de ça : comment faire sentir que PH7 est polyvalent et moderne (sans tomber dans le cliché) ?

Là j’ai expérimenter le  “travailler l’image d’une marque”. Par exemple, pour présenter les intervenants en un post, on aurait pu faire quelque chose de classique, mais ça n’aurait pas collé à l’univers de l’event. Alors, l’idée est venue d’un format plus ludique : des cartes Pokémon personnalisées, adaptées à la charte graphique de PH7. C’était une façon de parler à un public aux références pop culture et tout en respectant l’univers du groupe ( à travers les couleurs et des motifs ). Et surtout, ça permettait de se démarquer clairement des autres communications d’agences.

Cartes Pokémon pour l’event « Catch me if you can » de ph7.

J’ai aussi réaliser des Reels. J’ai pris le lead : j’ai imaginé les concepts, ramené les personnes à interviewer, réalisé le tournage, monté les vidéos, et réaliser les animations. Ça m’a permis de progresser techniquement (surtout en montage), mais aussi de mieux comprendre comment un contenu peut servir un message. Par exemple, dans le premier Reel que j’ai réalisé, je comparait les réactions d’une personne de la Gen Z et d’une personne plus âgée à des mots liés au travail, comme “intelligence artificielle”. L’objectif était de montrer avec humour, les différences de perception entre générations et comment cet écarts peut influencer la manière de communiquer.

Extrait du réel « LA GEN Z VS LE MONDE » et visuel clef de l’event

Évidemment j’ai eu besoin de retours, et heureusement Olivia était là. Elle m’a aidée à mieux doser le rythme, à éviter les longueurs, à ne pas trop m’éparpiller. Grâce à ses remarques, j’ai appris à être plus claire dans mes intentions, à toujours garder en tête le fil conducteur. Ce projet m’a permis de vraiment réfléchir en termes de stratégie de com’, pas juste de création visuelle.

Il fallait à la fois séduire, informer et intriguer, tout en restant fidèle à l’univers PH7 => chaque mot et choix graphique est une prise de position.

Ce que je retiens de cette expérience, c’est aussi la confiance qu’on m’a donnée. On m’a laissé proposer, tester (beaucoup d’impovisation), rater, ajuster (je deviens minutieuse !!)… Et en même temps, j’étais toujours accompagnée. C’était un bon équilibre entre l’autonomie et le soutien.

La suite dans le prochains épisode…

Graphisme, cafés et Mario Kart (mon immersion chez Sharing)

Mon stage se déroule chez Sharing, une agence de conseil en stratégie, création graphique, digital et social media. Dès le début, j’ai été très bien accueillie : dans mon bureau, il n’y a que des filles ce qui a facilité mon intégration. L’équipe est composée d’Olivia (community manager), Estelle et Lucile (alternantes qui travail avec elles), et Caroline ma maître de stage, la directrice artistique et associée. Sharing fait partie d’un groupe plus large, PH7 avec plusieurs agences cohabitent au même étage. Donc on croise par exemple Pierre-Olivier, qui s’occupe du web design avec qui on travail beaucoup.

Dès le premier jour, j’ai été plongée dans le rush d’une agence de graphisme : répondre en cinq jours à un appel d’offres pour un client confidentiel. Le brief portait sur le repositionnement d’une marque, la refonte de sa charte graphique, son déploiement sur des supports print, une campagne pub (print & réseaux sociaux) et un site internet. J’ai d’abord eu des tâches comme la recherche d’images ou la création de palettes de couleurs, mais plus la semaine avançait, plus j’ai eu de responsabilités. J’ai par exemple réadapté la charte graphique sur les couvertures de brochures. 

C’est là que j’ai pris conscience de l’importance des mots dans les stratégies de marque. J’ai découvert que le repositionnement passe par le graphisme, mais aussi beaucoup par le choix des mots utilisés dans une campagne de pub. J’ai aussi compris à quel point la communication dans une équipe est essentielle. Avec ma maître de stage, on s’est aussi occupées du repositionnement de la marque, et il fallait que tout le monde reste bien sur le même fil conducteur. On avait des réunions, des temps d’échange, des moments de réflexion en groupe. J’ai aussi participé à la préparation de la présentation du projet. J’ai vu comment on justifie nos choix graphiques, comment on valorise chaque mot et chaque visuel pour défendre une idée. C’est là que j’ai vraiment compris l’importance de bien mettre ses projets en valeur pour convaincre le commanditaire.

Diagramme représentant ma charge de travail

En deuxième semaine, j’ai gagné en autonomie. J’étais entre deux pôles : d’un côté, Estelle et Lucile me confiaient des visuels pour les réseaux sociaux, de l’autre, Caroline me confiait les projet pour Allianz. C’étaient des newsletters pour promouvoir des moments de partage que la société propose, (comme des séminaires, des vacances…) adaptée à la charte graphique. J’ai découvert de nouveaux moyens de communication comme Slack et Trello qui permettent une bonne organisation en agence.

Mon plan de travail sur le projet Allianz

Du côté social media, j’ai aussi travaillé pour la marque Vivacy (marque française spécialisée dans la médecine esthétique). Nous avons shooté un Reel destiné à la communication sur les réseaux sociaux. Ce que j’ai adoré, c’est que dans l’agence on me considère comme une vraie graphiste. Mon avis a vraiment compté pour la préparation du shooting. Avec Lucile, on a réfléchi à chaque image, à ce qu’on voulait montrer, à ce qu’on voulait faire passer au public. Et le jour du tournage, on était là pour s’assurer que nos intentions soient respectées. Il y avait aussi les clientes présentes avec qui on échangeait régulièrement pour être sûres de répondre à leurs attentes.

L’agence déménageait, donc j’ai fait un peu de télétravail en attendant les nouveaux locaux. Cependant j’ai besoin d’être en communication constante avec l’équipe pour avoir des retours, car je doute parfois de mes choix. Ce que j’apprécie, c’est leur pédagogie : elles me font confiance, me donnent des responsabilités et cela me pousse à progresser.

Enfin, l’ambiance au bureau est un vrai plus. À midi, on joue parfois à Mario Kart sur la Switch avec d’autres gens de l’étage, ou on sort bronzer quand il fait beau. Je pense que ces moments de détente contribuent à une bonne dynamique de groupe. Le bien-être des employés à une place importante chez Sharing.

Croquis des pauses midi avec mes collègues

La suite dans le prochain épisode…