Le travail de l’urgence

Maintenant que je me suis habitée à cette zone de travail de « l’urgence », j’ai pu davantage me questionner sur les différents facteurs qui provoquaient cette urgence constante pour les graphistes.

1/Tout passe par le graphisme

Bon, c’est vrai que ce titre paraît bête à dire comme ça. Mais We Love Green, ça représente les pôles Développement durable, Food, Communication, Partenaire… et quasiment tout ce que représente le travail de chacun des pôles, doit être communiqué, posté, imprimé, diffusé. Maintenant que je le dis, c’est vraiment évident. En fait, je m’en suis rendue compte à partir du moment où l’on [les personnes des différents pôles] venait nous voir pour nous annoncer l’arrivée d’un nouveau post, d’une signalétique, d’une affiche, ou alors de modifications etc. Ces derniers jours, j’ai reconnu le rôle du graphiste comme étant un des plus gros piliers d’un festival ou d’un événement quelconque. D’ailleurs, je me demande justement, si le graphiste ne serait pas assez reconnu par rapport à ce qu’il devrait l’être ?

Dans une agence de graphisme, où les employés graphistes est quasiment au même niveau les uns des autres, il y a en quelque sorte un point d’égalité entre tous. Mais pour une organisation aussi phénoménale qu’un festival… je me demande si le graphiste ne devient même pas un peu maître du bon déroulement du festival. Sans lui, pas de posts, pas d’affiches, pas de promotions. Il ne faut, bien sûr, pas mettre de côté les autres pôles gérant l’organisation et le développement du festival, cependant j’ai réellement ce ressenti qu’un festival ne tient qu’à un fil dont le graphiste à la (très grosse) responsabilité.

Trello des tâches à faire pour le pôle communication

Mais les choses que l’ont produit, ne sont que des tâches rangées dans un tableau. Tâches décidées et planifiées par les supérieurs, les divers pôles… jusque’à parfois vouloir aller un peu trop dans la quantité (mais avec toujours autant de qualité).

2/(Trop) viser la quantité

Êtes-vous pour un festival qui poste sur les réseaux sociaux des contenus intéressants, informatifs et diversifiés, mais 4-5 fois dans la semaine ? Ou alors plus pour un festival qui poste 6 fois par jour, mais qui se répète, qui vise des statistiques de likes, de vues et la régularité intense pour attirer encore et encore de potentiels intéressés ?

Question assez récente que je me suis posée lorsque j’ai remarqué la répétition de certains posts qui n’apportaient que peu d’intérêt pour le festival. Au début de mon stage, je voyais la quantité des contenus postés censée et réfléchie. Mais, plus on avance vers le festival, plus on enchaîne la création de posts pour viser toujours plus de likes… sans grand succès. Pourquoi ? Parce que d’un côté, il y a ceux qui veulent produire beaucoup en pensant faire monter les statistiques. Et de l’autre, ceux qui sont d’avis que cela rajoute du travail pour un contenu final qui n’apportera en réalité pas grand chose, et parfois même juste de la répétition inutile. De ce fait, je n’arrivais plus vraiment à me faire mon propre avis sur la raison du travail de l’urgence du graphiste…..Est-ce à cause de l’ampleur du festival ? Ou alors à cause des quantités de contenus qu’on nous demande de produire sans cesse pour le soir même ? Aucune de ces pistes ne répond à cette problématique de l’urgence. En réalité, je suis d’avis qu’il s’agit plutôt d’un principe d’effectif et surtout de l’appréhension de chacun des pôles.

3/Comprendre les besoins du graphiste

Je trouve que c’est davantage un point social que je souligne ici, mais il m’a frappé lors de ces derniers jours. D’une part, nous ne sommes que 3 graphistes (des fois 4 si Clément, un autre motion designer, est appelé en renfort pour une courte durée). Je me suis rendue compte bien assez tard que cela était trop peu. Mais pourquoi est-ce que je m’en suis rendue compte aussi tard ? Parce que le rythme ne cesse de s’accélérer et la présence de 3 graphistes est bien trop faible par rapport à l’ampleur de productions que demande un tel festival (et surtout en voyant l’échéance se rapprocher de plus en plus). Je peux désormais dire que ce n’est pas la quantité des tâches à faire le réel problème… c’est l’effectif de l’équipe graphisme. Et pourquoi ne pas avoir, ne serait-ce, qu’un graphiste fixe en plus ? L’argent. Payer moins pour produire en même quantité. Problématique qui se comprend d’un côté pour un festival qui gère une multitude de personnes derrière, d’équipements, et qui cherche un chiffre d’affaire conséquent… Mais faut-il uniquement se restreindre à la question d’un salaire en plus ou en moins, plutôt que de privilégier un travail peut-être très conséquent, mais mieux réparti ?

Diagramme représentant le ratio/la répartition entre les pôles

En plus de cela, j’irai même jusque’à dire « mieux comprendre le graphiste ». Le fait de travailler avec divers pôles complètement écartés du graphisme, il devient plus compliqué de faire comprendre nos besoins, le temps de travail nécessaire, et d’autres principe graphiques techniques … Vocabulaire que les non initiés du festival ont du mal à assimiler. Cette mauvaise appréhension du graphiste est entièrement normale car c’est l’organisation d’un festival qui nécessite pleins de postes, de rôles divergents. Cependant, certains peuvent croire que « ça se fait en 5min » ou encore que « l’on n’est pas assez rapide ». Mais est-ce qu’il s’agit juste d’un manque de communication ? D’un manque de compréhension ? D’une ignorance involontaire du travail du graphiste ? Je dirai que c’est un peu de tout.

Les graphistes, nous travaillons dans l’urgence constante pour satisfaire des objectifs de statistiques, des demandes imprévues, pour gérer les « priorités » de tout le monde. Travailler dans l’urgence à cause d’un manque d’effectif, du manque de communication et/ou de compréhension… pour mener à un festival ambitieux et exigeant.

La créativité au détriment de la communication ?

Au début de mon stage, je m’étais questionné sur le rapport entre le temps de production et la créativité. J’avais l’impression que je n’arrivais pas à réaliser des projets graphiques qui me plaisaient vraiment, ou qui ne se restreignaient pas graphiquement et créativement

Aujourd'hui, ce point de vue a évolué, notamment suite à la réalisation d’un kakémono qui m’a permis de voir les choses autrement.

En effet, je devais réaliser un kakemono que m’avait demandé une cheffe produit qui allait se rendre à un congrès. Elle me fait pour cela un petit brief sur ce qu’elle veut ou non en me précisant bien que le dernier visuel (fait par mon tuteur en plus) n’était pas à son goût et que je devais produire quelque chose de “moderne” et que l’ancien n’allait pas du tout. J’avais “carte blanche” (selon ses mots) avec quand même une typographie imposée, des dispositions de texte bien précises, etc. 

Kakémono précédent

Après ma v1, s’en sont suivi des va-et-vient de modifications de sa part et de celle de mon tuteur sur la typographie, les visuels, la disposition des éléments, je me sentais moins maître de mon fichier…  

Kakémono v1
Kakémono final

Quand j’essayais d’exprimer mon avis défendu, il n’était pas pris en compte. Finalement le kakémono ressemblait à celui d’avant…

Il y a eu aussi de nombreux mails afin qu’il soit validé par le patron de l’entreprise, qui n’a, au final, pas voulu du kakemono car il ne correspondait pas à sa vision pour le congrès. En effet, la cheffe produit m’avait lancé dans la réalisation d’un projet qui n’avait pas été validé… 

J’ai donc à ce moment-là compris que mon travail était passé d’un point à un autre et que ce que je produisais n’était simplement plus mon travail mais celui de ceux qui m'entouraient, me conseillant ce que je devais faire. Ce que je produis doit non seulement plaire à l’employé qui me le demande, mais aussi à ceux qui reçoivent le mail et au patron de l’entreprise. 

Ainsi, le fait de communiquer étroitement avec “le client” qui est ici, le patron (même s’il ne prend connaissance du projet qu’à la fin pour la validation), déformait mon travail pour convenir au goût de chacun.

Mon expérience

Mon sentiment est que les employés ne comprennent pas vraiment le métier de designer graphique et que pour eux on a souvent un statut d’exécutant qui, même si l’on peut émettre notre point de vue grâce à nos connaissances et notre culture, ne sera que rarement pris en compte. D’un côté il est vrai que l’important est de plaire au client, qu’il soit satisfait, mais si à la fin du projet le designer graphique n’a pas réussi à être écouté et à être maître de son travail, c’est forcément frustrant. 

Au final, je me rends compte que mes créations sont limitées, pas seulement à cause du temps qu’on me donne pour les faire, mais surtout à cause du contexte dans lequel je travaille. Le manque de communication, le fait que le métier de designer graphique est mal compris, et l’influence de ceux qui m’entourent finissent par freiner mon processus créatif.

J’ai aussi le sentiment que l’entreprise n’est pas vraiment familiarisée à des visuels nouveaux ou différents. Les équipes ont pris l’habitude de voir et de valider un seul type de graphisme, sûrement parce qu’il a toujours “fonctionné”. Et comme ça va plus vite à valider, personne ne prend vraiment le risque de valider autre chose. 

Il y a une vraie peur du changement. Tout ce qui sort un peu du cadre habituel est vite perçu comme compliqué, parce qu’on sait que ça va prendre plus de temps à faire valider, qu’il faudra plus d’échanges, plus de retours. Et ce temps, on ne l’a pas toujours.

Mais justement, c’est sur ce point que j’ai envie de faire changer les choses ou au moins exposer plus mon point de vue: on m’a demandé d’apporter quelque chose de neuf, de plus moderne, de nouveau pour les visuels des promos imprimés et c’est ce que je vais essayer de proposer…
Début de proposition pour le dépliant de promotion de l’année 2026

Peut-on encore faire preuve de créativité dans un univers déjà normé

Au fil de ce deuxième mois, j’ai participé à des projets très différents : l’habillage de France TV Outre-mer, la conception de modèles pour les réseaux sociaux des Éditions de Minuit (l’une des plus anciennes maisons d’édition françaises, fondée en 1941), mais aussi à la création d’images plus “pures” pour des événements comme Wimbledon ou les 90 ans de la Vuelta.

 À chaque fois, mon rôle n’a pas été de tout inventer, mais de concevoir au sein d’un univers déjà balisé, d’un système déjà en place. Et cette contrainte, loin d’être un frein, m’a permis de comprendre ce que signifie réellement designer dans des contextes contraints. 

Pour les 90 ans de la Vuelta, célèbre tour cycliste espagnol, j’ai dû composer à partir d’un univers d’images existantes (banques comme Getty). Le défi n’était pas de tout créer, mais de transformer ces éléments en visuels forts, cohérents et impactants. Incrustation de personnages dans des paysages, composition, jeu de couleurs : tout devait faire sens. J’ai beaucoup appris en gestion de fichiers Photoshop, en rigueur sur les formats et les droits, mais aussi en regard critique : donner une intention visuelle forte même sans être dans une “création pure”.

Je ne peux pas encore montrer mes visuels, car la Vuelta n’a pas officiellement communiqué sur ses 90 ans : voici donc un exemple réalisé par l’agence lors de l’édition précédente.

Même logique pour Wimbledon. Pour l’édition 2023, le concept visuel “Be Wild” avait été choisi pour traduire une vision plus intense, sauvage et passionnée du tennis. J’ai décliné plusieurs propositions dans cet esprit, en pensant toujours à leur adaptabilité selon les formats (stories, affiches, bannières, etc.). Ces projets m’ont aussi appris à structurer mes fichiers de travail pour qu’ils puissent être partagés facilement au sein de l’équipe : nommer les calques proprement, décliner les formats, créer des gabarits pour un usage collectif. Cette rigueur, que je connaissais peu avant, est devenue un outil essentiel pour travailler en agence.

visuels type d’événements sportifs que l’agence a produit

Sur le projet France TV Outre-mer, j’ai eu encore plus de responsabilités. Aujourd’hui, j’en suis à l’étape de déclinaison : chaque discipline sportive doit avoir son identité dans un ensemble cohérent. Le cadre est strict et je dois respecter les codes de France TV en termes de composition, couleurs, typographies. Cette hiérarchisation visuelle demande un travail de réflexion précis : comment garder une cohérence d’ensemble tout en différenciant chaque discipline ? Comment équilibrer le jeu graphique avec les contraintes d’un habillage télévisuel ? C’est un travail de conception stratégique autant que d’exécution rigoureuse.

Je ne peux pas montrer de visuels pour le moment alors voici l’habillage de France TV Sport. Il s’agira du même principe, mais avec un système graphique que j’ai conçu, différent des cercles concentriques et des couleurs habituelles, tout en respectant la charte de France TV.

habillage de france tv sport

Pour l’appel d’offre de Novo 19, bien que le projet n’ait pas été retenu, cela a été l’un des plus gros projets sur lequel j’ai travaillé. Il comportait une vraie phase de conception d’un système visuel, choix typographiques, couleurs, de motion, choix de musique…mais aussi une importante part d’exécution cadrée. Il s’agissait de produire un document client complet, une sorte de “brand book” en PDF rassemblant toutes les briques de l’univers graphique : de l’autopromo au motion, en passant par les règles d’usages.

J’ai aussi pu y perfectionner mon usage des IA génératives comme Midjourney ou Runway, dans un cadre de production d’images qui dépasse la phase de création classique. J’ai contribué à écrire des prompts et des scripts pour générer des visuels ou simuler des plans avant tournage. Cette méthode nous a permis de gagner du temps, de mieux faire comprendre notre vision aux clients et de tester plusieurs directions créatives sans passer par une phase de prototypage longue.

Enfin, les Éditions de Minuit m’ont permis de changer totalement d’univers. Cette maison historique fondée en 1942, connue pour son catalogue littéraire exigeant (Beckett, Duras, Echenoz…), travaille aujourd’hui son image sur les réseaux sociaux. À partir de la charte déjà établie par l’agence, j’ai conçu des templates de posts, que la maison pourra ensuite décliner en autonomie. Là encore, l’enjeu était de réduire la place du texte pour mettre en valeur le visuel, tout en respectant une grille très stricte.

Ce mois-ci, j’ai appris que le design ne commence pas toujours avec une page blanche. Il s’agit souvent d’interpréter, d’ajuster, d’amplifier. Travailler à partir de cadres définis m’a donné des outils pour affirmer mon regard, affiner ma précision, et donner du sens – même quand on ne crée pas tout, on conçoit toujours.

 La bienveillance peut-elle rimer avec exigence ? 

Lorsque j’ai commencé mon stage chez Saïdath, j’étais prête à m’adapter à un univers que j’imaginais intense, voire stressant. Je m’étais préparée à affronter la pression des délais, la rigueur d’un univers créatif en lien avec des marques de luxe, et une certaine distance professionnelle. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est à trouver un cadre de travail profondément bienveillant et pourtant, aussi exigeant.

L’étonnement est venu de là : comment un tel équilibre est-il possible ? Comment concilier attention portée à l’humain et niveau d’exigence élevé ?

Dès les premiers jours, j’ai été frappée par la manière dont Saïdath encadre le travail : de façon précise, impliquée, mais toujours avec douceur. Elle prend le temps d’expliquer, reformule si nécessaire, valorise les idées, et surtout : ne dramatise pas l’erreur. Le mot « apprendre » revient souvent dans ses phrases, au même titre que « expérimenter ».

Mon cerveau qui tabasse un préjugé

Pourtant, derrière cette souplesse apparente, le rythme de travail est soutenu. Les projets s’enchaînent, les objectifs sont clairs, les délais respectés, les productions rigoureuses, il y a tellement de choses dont j’aimerai vous parler ici mais malheureusement ce n’est pas encore sorti donc il faudra attendre un peu. Ce que je peux dire en revanche c’est que je travaille sur la Paris Design Week et je m’occupe avec Saïdath de toute la partie recherche, DA et c’est à la fois dingue et en même temps je ressens une certaine exigence qui est attendu dans mon travail. 

« J’ai envie de faire quelque chose de grand » 

Saïdath

En temps normal je pars souvent dans tous les sens niveau projet j’ai beaucoup d’idée mais pas les moyens pour les réaliser. Sauf que là j’ai le problème inverse je peux proposer ce que je veux mais je me limite dans mes propositions par peur de manquer de moyen, alors que c’est possible ! C’est un peu marrant. 

Moi totalement pas à ma place chez Maison & Objet

Cela m’a obligée à reconsidérer l’image que j’avais d’un environnement professionnel « sérieux ». Je croyais que l’exigence devait forcément se manifester par la dureté, la distance, voire une certaine forme de pression comme je peux le voir quand elle est en réunion chez l’Oréal. Sauf que ici, l’exigence est présente, mais elle est intégrée à une démarche pédagogique et collaborative. Elle n’écrase pas, elle élève.

Et cela change beaucoup de choses. Parce que je me sens en confiance, je m’autorise à proposer, à tester, à poser des questions. Je n’ai pas peur de ne pas savoir. 

Schéma de ce qu’il se passe pendant un projet

Et paradoxalement, c’est peut-être dans ce cadre détendu que je me sens le plus investie. La bienveillance ne dilue pas la rigueur : elle crée les conditions pour que je sois plus autonome, plus concentrée, plus créative. Elle m’encourage à prendre des initiatives, mais m’offre aussi le droit à l’imperfection.

Cette approche m’interroge sur ma propre vision du travail : est-ce que j’ai intégré malgré moi l’idée que performance et souffrance doivent aller de pair ? Que pour être crédible, il faut forcément se surpasser au risque de se brûler ? Ce stage me montre qu’il existe d’autres modèles, plus équilibrés, plus respectueux. Et qu’ils ne sont pas moins efficaces.

En somme, mon étonnement ne vient pas tant de la bienveillance en elle-même, mais de sa coexistence avec une exigence réelle. Le monde du travail peut être un espace d’exigence sans être un lieu de tension. Et c’est peut-être cette nuance-là que je retiendrai le plus.

être son propre client ?

Bonjour à tous, ici Amira en direct du mois de juin, bientôt deux mois de stage !? Le temps passe si vite … 🤯

Avant tout, petite précision : vous ne trouverez pas ma précédente note d’étonnement. J’y avais sans le savoir glissé quelques informations confidentielles. Pour les mêmes raisons, je ne partagerai pas de visuels graphiques / projets dans celle-ci

Un nouveau lieu :

L’agence vient juste de déménager dans de nouveaux locaux. Même si je suis ici depuis peu, j’ai tout de même ressenti que ce changement avait une symbolique importante : elle occupait ses anciens bureaux depuis quelques années, et ce déménagement marque une nouvelle étape, une forme d’évolution.

Un déménagement peut paraître anecdotique mais d’un point de vue extérieur, cela donne l’impression que l’agence grandit, qu’elle se donne les moyens de se projeter vers d’autres perspectives. Le nouvel espace est davantage en open space, ce qui permettra de s’ouvrir à de nouvelles possibilités, j’ai senti que l’équipe était enthousiaste pour ce nouvel espace et les futurs projets de Grow — organiser des événements, accueillir des partenaires, mieux collaborer….

voici quelques images de l’espace

Une équipe complémentaire :

Ce que je remarque au quotidien c’est aussi la dynamique de l’équipe, il y a un esprit de “petite famille”, tout le monde a ses points forts et les met au service du collectif et donc tout le monde se complète bien.

J’ai eu l’occasion de créer des visuels en étant commanditée par la majorité de l’équipe alors j’ai remarqué que chacun a également sa manière de travailler et de communiquer. Parfois on me briefe par écrit, souvent la plupart sont plus à l’aise à l’oral.

Cela me permet d’apprendre à décoder les attentes, à reformuler, à clarifier —.

Mes apprentissages :

Comment trouver un équilibre entre rapidité et exigence graphique ?

J’ai également gagné en rapidité. Il peut arriver qu’on me demande de réaliser certains visuels dans l’urgence, mais pour autant je ne ressens pas de pression particulière. C’est surtout à moi d’organiser mes tâches. Tout ça m’a aussi permis de mieux estimer le temps nécessaire à la réalisation d’un visuel, ce dont j’avais moins la notion auparavant.

J’assimile mieux certains codes de la communication visuelle : l’importance de l’impact, des repères visuels clairs, le ciblage, surtout sur les réseaux sociaux. Même si de prime abord l’image de marque / com autour d’une marque n’est pas un secteur qui m’intéresse particulièrement, je me rends compte que c’est un champ dans lequel tout designer a à apprendre.

Comment mieux communiquer sur mon propre travail ?

Un point que je trouve intéressant chez Grow, c’est que l’agence communique pour ses clients, mais aussi pour elle-même : elle alimente son compte Instagram, développe du merch, soigne son image, son réseau, etc. En fait, elle est aussi, quelque part, son propre client.

Un membre de l’équipe a réaliser cette fresque dans le sas d’entrée des nouveaux locaux, ce visuel montre bien la volonté de l’agence d’affirmer son identité et de mettre en avant son image.

Au-delà de l’entité agence, c’est aussi quelque chose qui s’applique à l’échelle individuelle. Ces réflexions m’ont amenée à penser comment je pouvais également mieux communiquer sur mon travail, dans la continuité des réflexions menées autour de l’identité visuelle de la DN2, avec un peu plus de distance et un point de vue plus extérieur.

WeLoveJungle

J’entame ma 4ème semaine chez WeLoveGreen… et ma rencontre avec l’événementiel fût soudaine (pour ne pas dire brutale). Alors, ça peut paraître négatif quand je dis ça, mais en réalité ça me change entièrement de l’environnement que j’aurai pu expérimenter dans un studio graphique quelconque.

Dès le premier jour, on me présente l’équipe, le lieu etc…. Et PUIS, D’UN COUP D’UN SEUL, je vois la quantité de fichiers, d’échanges, de deadlines qui se trament derrière un aussi gros festival qu’est WeLoveGreen. Et c’est à ce moment précis que je me suis vue perdue au beau milieu d’une jungle professionnelle où tout semble s’enchaîner.

Je suis contente d’avoir un stage dans l’événementiel mais aussi d’en avoir déjà vécu un dans un studio graphique : cela peut me permettre de voir vraiment les différences entre les deux. Avant de rentrer chez WeLoveGreen, j’avais une image très floue de ce qu’était réellement l’événementiel et toute l’organisation et les échanges nécessaires. Un open space, 6 pièces de travail, beaucoup d’ordinateurs pour une bonne trentaine de personnes (sans compter la soixantaine d’autres personnes que je n’ai jamais rencontré). Et ceci pour 5 pôles principaux : Communication / Développement durable / Partenariat / Administration / Direction. Je fais partie du pôle communication où l’on est 4 graphistes, 2 responsables communication, 3 gérants des réseaux sociaux/newsletters. 

Donc autant dire que 3h après être arrivée pour la première fois, tout ça m’arrive en pleine tête… Je me suis directement dit que le temps d’adaptation allait être long. 

Illustration : comment j’ai vécu la première semaine

Les premières phrases que l’on m’a dit n’ont pas arrangé l’appréhension que j’avais : « Va falloir s’accrocher ! » « Ça va enchaîner ! »… En effet, pour ce qui est de notre pôle communication, on doit produire en quantité : une multitude d’affiches sous divers formats, newsletters, spot tv, réseaux sociaux, appli, et j’en passe. Je me dis que la quantité de supports à produire est censée pour l’ampleur du festival ainsi que pour sa promotion. Mais c’est surtout les deadlines qui m’ont interpellée :

BD : Un des premiers briefs du pôle communication…

En fait, j’ai vraiment cette impression que moi et les autres graphistes avons des missions très souvent dans l’urgence. La première fois que je m’en suis directement rendue compte, c’est le jour où je devais produire une vidéo J-50 pour Instagram. Laura me donne le brief à environ 14h :

Laura : « – Du coup c’est tout bon pour toi ? Hésite pas à me poser des questions si besoin.

Moi : – Oui ça marche, merci !

Laura – Par contre, c’est à rendre pour ce soir.

Moi : – ….. ah d’accord je savais pas. »

Puisque je m’occupe quasiment que de la partie réseaux sociaux (divers types de posts, réels Instagram, tiktok), il faut toujours être à jour sur ce que l’on va poster le jour même ou dans les jours à venir. Mais je me demande si cette notion « d’urgence » est récurrente dans le monde de l’événementiel ou si parfois ça n’atteint pas les limites d’une mauvaise communication ou d’anticipation. 

selection de quelques posts, réels sur lesquels j’ai été missionnée

Je pense que je pourrais répondre à cette question et avoir un meilleur recul d’ici les prochaines semaines à venir : quand le rythme s’accélérera vraiment.

Perdue dans le langage de la télévision

Avant ce stage, le monde de la télévision c’était flou, voire inexistant dans mon imaginaire. Un truc de vieux. Je ne connaissais ni les codes, ni le vocabulaire, encore moins les contraintes. Je consommais de l’image, mais sans jamais penser à ce qui l’encadrait. L’habillage, l’autopromo, les jingles, les idents, les BA, les bugs antenne… C’était juste du bruit de fond.

Et puis j’ai débarqué chez Motion Fan Club : une agence de design graphique basé à Paris, spécialisé dans l’identité visuelle en mouvement. L’agence conçoit des habillages pour des chaînes de télé, mais aussi pour des expos, des plateformes, des campagnes digitales ou culturelles. C’est un univers ultra-codé, mais très vivant. Ici, le design est dynamique, précis, souvent millimétré et c’est fascinant.

Les conditions de travail y sont particulièrement agréables : bienveillance, exigence et autonomie cohabitent sans conflit.

Moi je suis tombée direct dans le feu de l’action. On me briefe à la volée, je propose, j’essaie, je teste, je recommence. L’ambiance est fluide, et malgré mes appréhensions, mes idées sont prises au sérieux dès le départ. Je travail en collaboration avec le Directeur artistique sur des fichiers partagés en réseau : on est dans un échange constant. Et ce qui me plaît, c’est la création en continu avec la conception de systèmes graphiques et l’élaboration de plusieurs pistes.

On produit beaucoup, vite, parfois plusieurs projets en même temps, pour des clients très différents : Depuis le début de ce stage j’ai été amené a travailler sur une chaîne de sport d’Outre-mer qui veut se détacher de l’identité France TV, ainsi que sur une toute nouvelle chaîne d’info locale (Novo19) dérivé de ouest France qui s’installe suite au départ du groupe C8.

J’ai dû apprendre un nouveau vocabulaire, « le langage télé ». Une grammaire complète où chaque visuel est pensé comme un kit ultra structuré :

→ L’habillage antenne, c’est un logo animé, un claim, un univers sonore.

→ L’identité visuelle JT, ce sont des bugs, des bandeaux, des mentions éditables, du scroll, une horloge…

→ L’autopromo, ce sont les packshots, les bumpers, les annonces “ce soir” / “demain” déclinées pour toutes les plateformes.

Condensé des 3 formes de bases de l’habillage TV

→ Et chaque élément doit être décliné pour le digital, le replay, les réseaux sociaux.

Au début, tout ce vocabulaire me paraissait abstrait, un vrai charabia. Maintenant je commence à comprendre les attentes, les différences entre un teaser événementiel et un kit d’autopromotion. Je sais lire plus ou moins lire un brief, décoder les besoins. Et surtout, je découvre à quel point le client peut avoir des exigences visuelles précises : il veut du “cinéma”, du “blockbuster américain”, alors que l’agence essaie de maintenir une exigence graphique. Il faut donc apprendre à s’adapter, à négocier, à traduire une intention floue en image claire. À chaque fois, l’enjeu est de rester créatif sans perdre l’efficacité du message.

Un autre choc : les budgets. Parfois 200k€ pour un habillage d’antenne. Et l’usage de l’IA générative comme Midjourney pour certains visuelles animés peut être utilisés afin de réduire les coûts de tournages ou d’éviter des droits d’images ( exemple, images d’enfants )

Je ne peux malheureusement pas montrer de visuels pour l’instant, car tant que les projets ne sont pas finalisés et diffusés, ils restent confidentiels.

Pour conclure, je découvre un champ entier du design que je ne connaissais pas, avec ses règles et ses enjeux. C’est intense, rapide, plein de jargon, mais aussi hyper stimulant. Je vois mieux comment une chaîne de télé construit une identité, et ça me donne envie d’aller plus loin dans cette direction. Finalement, même si je viens d’un autre monde, je commence à parler leur langue.

Découvertes, apprentissage et autonomie !

Ma première semaine de stage s’était bien passé, et ce dernier mois au sein de l’agence fut tout aussi réjouissant !

Depuis mon arrivée, j’ai pu collaborer sur divers projets avec des membres de l’agence spécialisés dans différents pôles (DA, rédaction, social media, motion design…). J’ai également pu me familiariser avec le vocabulaire professionnel, notamment le terme AO utilisé régulièrement, signifiant appel d’offre, et bien d’autres encore (une recette graphique > vérifier que le produit développé est conforme aux attentes ; un funnel > parcours d’achat d’un client cible ; être en charrette > finir une tâche dans un temps imparti, voire faire des heures sup).

En un mois, l’agence Castor & Pollux a pu répondre à différents AO pour des clients plus ou moins connus. Chaque client fournit un brief et une charte graphique (avec parfois certains détails éloigné de ce qui est attendu théoriquement), et éventuellement des membres de l’agence se rendent sur place pour mieux comprendre l’univers du client.
Ce qui fût intéressant d’observer sur les briefs, c’est que ces derniers, contrairement à ceux vus en cours, ne sont pas réalisés par des graphistes et il arrive donc que les clients n’identifient pas précisément avec les mots appropriés ce qu’ils souhaitent. Cependant, en ce qui concerne les chartes graphiques, elles sont mieux réalisées, bien qu’elles pourraient gagner en efficacité par moments.
Une dernière chose concernant les clients. En règle générale, tout se passe correctement, mais il arrive que certains d’entre eux exigent quelque chose dans le temps imparti d’une simple semaine, ignorant le fait qu’ils ne sont pas les seuls à solliciter l’agence. C’est alors à C&P de choisir de prendre ou non l’AO.

Pour revenir à ma participation au sein de l’agence ce dernier mois, j’ai pu assister à différents planning stratégiques et brainstormings, à l’issue de différents appels d’offres, récemment majoritairement pour des clients cuisinistes (je ne mentionnerai pas leur nom, par confidentialité).

photo d'un brainstorming
Brainstorming pour l’AO des cuisinistes

Lors de ces meetings, précédés d’un benchmark (pour se positionner par rapport à ce que fait la concurrence), les membres de l’agence identifient en détail le client et sa demande, s’exposent ensembles des exemples de supports de communication existant et débattent sur ce qui est à faire ou non (dans les très grandes grandes lignes).

Noé et Cédric discutent du positionnement du client cuisiniste pour l'AO
Noé et Cédric discutent des clients cuisinistes par rapport à la concurrence
Références de ce qui est à faire ou non trouvées dans des journaux
Références trouvées dans des journaux (product centric, user centric, domaine du luxe…)

En dehors de ça, j’ai également pu proposer des idées d’animation bouclées (GIF) qui iraient en aperçu sur la page Projets du site de C&P. Après en avoir discuté avec l’une des DA et un alternant en motion design, j’ai réalisé quelques storyboards. Deux idées pour deux projets différents, ont été retenues.

Voici le storyboard de l’une d’entre elles :


L’une des réalisations que j’ai pu suivre « du début à la fin » est interne à l’agence. Il s’agit de la création de conférences dirigées par 3 membres de l’agence, nommées Tôpic, et dont la première, sur l’IA, sera lancée début juin. Lors de ce projet, auquel j’ai beaucoup aimé participer, j’ai mené les débuts de réalisation pour le logo, la mascote, ainsi que la bannière de réservation. J’ai aussi pu décliner et faire différentes modifications sur les newsletter/mails qui seraient envoyés aux clients pour les informer de l’événement. Travailler sur Tôpic m’a fait très plaisir et je suis fière de ce que j’ai pu réaliser !

mini bd sur mes tâches concernant Tôpic

Bonus : j’ai été amenée à faire une petite animation, qui apparaitra pendant la conférence Tôpic, sur le logiciel de présentation Keynote !

Au cours de ce premier mois, j’ai énormément appris sur l’agence, ses procédés, ses travaux et j’en suis très reconnaissante à l’agence et ses membres pédagogues ! Je pense également avoir progressé en autonomie, ce qui est une bonne chose, et j’ai très hâte de poursuivre ce stage !

Brief sur brief sur brief

Je me suis toujours questionnée sur comment fonctionnait un graphiste freelance. C’est une direction qui m’attire, déjà par la diversité de boulots que peut proposer ce métier mais aussi étant donné que c’est une situation qui est bientôt proche.

Rapidement, j’ai eu ma réponse, c’est les CONTACTS !

Matthieu ne s’arrête pas, il bosse toute la journée sur plein de sujets divers, dans un emploi du temps géré et serré, le tout avec des rendus chronométrés. Et le PIRE, c’est que même quand il ne bosse pas, il bosse. Chaque week-end, il est en voyage à des conférences, conventions, meetings et autres, sur Paris, Marseille, Lyon, où il rencontre graphistes, clients, grosses boîtes et où il distribue ses cartes de visite.

Tout ça mélangé à ces quelques années de boulot qu’il a fait dans la com avant de devenir freelance, il a des centaines de contacts différents, et il tient à rester proche de ses clients, on a l’impression qu’ils sont amis, il rigole avec eux.

Donc, au final, les clients de Matthieu retiennent son nom et le partagent à d’autres futurs clients. C’est cool de voir comment le bouche à oreille marche dans ce monde, comment on passe d’un pote à Matthieu qui a besoin d’un logo, à une petite boîte, à une énorme entreprise type BNP Paribas ou Bouygues.

Le problème (qui n’en est pas un) c’est que maintenant, en une semaine, on enchaîne les briefs ! Tu viens juste de terminer un projet que, d’un coup, deux autres viennent d’être reçus. À un point que je me demande comment faisait Matthieu avant sans mon aide.

Cette diversité de projets vient jouer aussi dans mon sens, on se les partage, à un point que sur certains projets j’ai presque bossé entièrement seul dessus (toujours sous l’œil de Matthieu qui vient me conseiller sur les rendus finaux et les petites modifs à faire).

Tout ce travail en solo me permet de placer toutes mes connaissances dans des projets réels et me permet de me rendre compte surtout de la diversité des clients. Je me rends compte qu’il n’y a rien vraiment de compliqué, que j’ai déjà toutes les cartes en main, qu’il me manque juste le petit truc, l’œil qui me permet de voir les petits détails que Matthieu, lui, voit en un seul visionnage.

Actuellement, le plus énervant, c’est de ne rien voir de concret en dehors de mon écran. La grande majorité des projets sur lesquels on bosse ne sont pas encore utilisés par les clients ou postés sur les réseaux, et les différentes identités visuelles sur lesquelles on travaille sont toujours soit au début, soit interminables avec des clients qui ne savent pas ce qu’ils veulent, donc on n’a encore rien imprimé, ni cartes de visite, ni affiches.

Les dernières semaines ont été chargées en boulot, et donc sont passées vite, mais en tout cas, cette insertion dans la création réelle avec tous les enjeux entrepris par celle-ci m’a permis de me rassurer. Même quand je fais une erreur en interprétant mal la vision du client, je ne perds rien et le client non plus, lui permettant de préciser sa vision et moi de repartir sur les anciennes bases du précédent boulot pour mieux répondre à la demande.

Le  » quiet luxury « avec Molli pour des femmes inspirantes…

Fondée en 1886, Molli avait pour objectif initial de créer une ligne de vêtements pour bébés, utilisant une maille fine et légère inventée et réalisée par des femmes. Avec le temps, Molli a élargi sa vision pour intégrer cette maille délicate non seulement dans la garde-robe des enfants, mais également dans celle des femmes.

Dès les années 1920, la marque a commencé à développer des collections
pour femmes, rendant la maille plus que présente dans leur quotidien.

Tout a commencé avec une ligne de sous-vêtements raffinés et élégants.
Puis, à partir des années 1930, Molli a élargi sa gamme en introduisant
la maille sous diverses formes, telles que des robes, des jupes et des tops raffinés, en s’inspirant des grands noms de la mode comme Chanel et sa fameuse petite robe noire en jersey de laine.

Au fil du temps, Molli redonne de l’éclat à la maille ainsi qu’aux femmes.

J’aimerais que la marque les aide à se sentir bien. Il ne faut jamais minorer l’impact du vêtement sur notre état d’esprit et notre manière de nous présenter au monde.

Interview de Charlotte de Fayet pour le magazine en ligne The Fashion Stories
https://thefashionstories.com/interview-createur-de-mode/molli-la-maille-en-heritage/
Molli accorde de plus en plus d’importance aux femmes
au fil des années et des décennies.

Depuis maintenant 11 ans, Charlotte de Fayet
met sa priorité sur les femmes en général
et sur la transmission. Une transmission intemporelle des pièces colorées Molli, mais aussi de savoir faire dans différents domaines. Elle désire travailler
en collaboration avec des femmes inspirantes,
qui ont une influence dans leur domaine professionnel ou même dans leur vie en général.

Charlotte de Fayet 
(directrice générale de Molli)
Charlotte de Fayet
(directrice générale de Molli)
Ce graphique représente les couleurs qui sont majoritairement utilisées par la maison
pour les différentes collections, mais également ce sont des couleurs que les femmes Molli
apprécient particulièrement.


La première chose que l’on m’a expliquée lorsque je suis arrivée dans la maison Molli, c’est l’idée d’une « femme Molli ».

Qu’est-ce qu’une femme Molli ?

Une femme Molli c’est une fille, une femme, une mère ou encore une grand-mère inspirante et à la fois polyvalente. Les femmes Molli sont des écrivaines,
des architectes, des influenceuses, des artistes : de peinture, de cinéma, d’artisanat…, des mannequins et bien d’autres femmes inspirantes
que Charlotte de Fayet admire, mais surtout, elles sont toutes de nationalités différentes en passant par la France, par l’Ukraine puis en traversant les océans pour arriver aux États-Unis ou encore en Corée. Elle tente alors de les représenter dans les diverses collections qu’elle a pu présenter au fil des années
dans des mailles nobles.

Moodboard de différentes femmes Molli (nomasei_official//Marine Delaloye_Paula alvarez//Yaël Abrot//Léa Meylan _Carol Gerland//dîner à Marseille//Mathilde Favier//Anna Protsyk//Margaux Carel)
Moodboard de différentes femmes Molli (nomasei_official//Marine Delaloye_Paula alvarez//Yaël Abrot//Léa Meylan _Carol Gerland//dîner à Marseille//Mathilde Favier//Anna Protsyk//Margaux Carel)

Évidemment, on n’oublie pas l’incroyable équipe 100% féminine qui travaille
avec Charlotte de Fayet dans les bureaux de la rue de Bourgogne à Paris
afin de faire vivre aux femmes Molli une expérience intemporelle, raffinée
élégante et coloré dans une maille travaillait avec soin et minuties dans le but
de perpétuer la marque et de permettre aux mères de transmettre
à leurs filles un dressing intergénérationnel.

En plus du graphisme, lorsque ma collègue qui gère la communication n’est pas là, je range dans les dossiers du drive les photos que chaques femmes Molli ont postées sur les réseaux sociaux.
Il y a environ 400 dossiers dans cette partie du drive.