De la confiance !

Lorsque je suis arrivé le premier jour, je me suis senti tout de suite très à l’aise, avec les personnes mais aussi le lieu. Bolero est une entreprise d’investissement dans des parts de propriété intellectuelle dans la musique (je n’allais évidemment pas devenir investisseur) Mais ma mission était de créer des visuels, du contenus pour les réseaux sociaux et plus, essentiellement de la vidéo, montage et motion et je ne pensais pas avoir autant de responsabilité. On m’a rapidement mit dans le bain et j’ai tout de suite commencé à montrer mes skills en montage (que je n’avais pas). William, le directeur, me présente à Ninon, la directrice artistique avec qui je vais travailler principalement durant mon stage. En réalisant le “derush” de ma toute première vidéo, j’ai été surpris de découvrir que j’appréciais plutôt bien cette tache, mais je me suis aussi rendu compte que quelques minutes d’inattention font très vite perdre le fil (une blague qui fuse dans le bureau par exemple)

Montage d’un réels pour Instagram et TikTok sur Adobe Premier Pro

Mon travail est de passer d’une vidéo filmée pendant 15 min à un résumé d’1 min au maximum à la fin du derush. Puis vient le montage avec les sous-titres et les vidéos libres de droits pour illustrer les phrases du présentateur. Chaque fois que je finissais une vidéo, j’étais extrêmement content et satisfait d’y arriver !

Bureau dans une seule pièce avec plusieurs table,
la salle de réunion est commune !

Je prends rapidement le rythme et sur les 2 premier jours je prends même de l’avance ! (presque 2 vidéos d’avance, c’est dingue)

Viens alors le moment où j’ai compris qu’ils me faisaient confiance, bien plus que je ne le pensais. 

Lors d’une réunion pour préparer des idées de visuels pour un salon à Lisbonne, ils se sont questionnés sur comment Bolero pourrait s’intégrer et se démarquer parmi les autres. Les idées ont fusé et soudain, à la fin de la présentation au CEO de Bolero, un moment de blanc apparait. 

William se tourne vers moi et me demande sincèrement mon avis sur tout ce qu’ils viennent d’évoquer. J’ai répondu ce que je pensais de chaque idée et de ce qui m’a paru le plus efficace, j’ai également proposé mes services, pour de la 3D ou des visuels merch.

Des suites de ca ils prévoient de me faire faire des choses importantes et me mettent alors sur un gros montage. Ce travail me fait alors comprendre ma place ici et l’importance que j’ai sur leur image, à travers la diffusion sur internet, et pas seulement pour l’entreprise Bolero ! 

Le Motif (Olivier de son vrai prénom), artiste et vidéaste présent sur les réseaux sociaux, qui a contribué au développement de Bolero, à récemment fait une vidéo long format avec le directeur William qui sera posté sur Youtube. Ce format doit être désormais réduit pour être diffusé sur les réseaux sociaux. L’enjeux est énorme pour Boléro car Le Motif va reposter ces vidéos, diffusant ainsi l’existence de Boléro à ses plusieurs milliers d’abonnés (il y a alors un vrai enjeu de bien faire les montages pour montrer notre professionnalisme)

Le Motif a un vrai droit de regard sur nos montages et doit valider chacune de nos vidéos avant qu’elles ne soient partagées. 

Jeudi soir, nous avons eu des retours sur 2 formats courts qu’il a fallu corriger au plus vite pour le soir même. Je finis alors 1h plus tard et envoie tout avant de partir des bureaux. Tout ça pour que j’apprenne que nous n’étions pas certains que Le Motif allait pouvoir regarder les vidéos aujourd’hui vendredi, avant de partir en week-end… 

Vendredi télétravail où je continue de produire des formats courts. 

J’ai été mis dans le bain du travail très vite, ce qui m’a rapidement mis à l’aise pour collaborer avec les autres. Etant donné que mon travail était supervisé par Ninon, la directrice artistique de Bolero, cela était rassurant pour éviter les erreurs. 

Cependant, il y avait des moments où j’avais l’impression de devoir retravailler la même vidéo 40 milles fois (ce qui rend un peu fou à la fin de la journée)

Malgré tout, cette expérience m’a permis d’acquérir une grande expertise sur Adobe Premiere Pro, et je ne suis qu’au début de mon stage.

Je vois qu’ après avoir rapidement intégré leur équipe, je leur semble déjà digne de confiance et le directeur n’hésite pas à me proposer de faire certains visuels que Ninon avait l’habitude de faire, afin de l’alléger mais aussi avancer sur d’autres projets.

Je comprends qu’ils me font confiance, ça me met la pression mais je comprends que je peux me rendre tous les jours très utile !

La mode c’est aussi du graphisme

J’ai réalisé ma première semaine de stage au côté d’Andréa Albrizio, un jeune entrepreneur et créateur de mode. Et quand je dis jeune, c’est très jeune (21ans à peine). L’avantage, c’est qu’on a le même âge donc on se comprend très bien, et on avance très efficacement. L’inconvénient, c’est que le sérieux n’est pas toujours au rendez-vous. C’est pourquoi j’ai commencé mon stage en attendant le maitre de stage avec déjà 20 minutes de retard 🙂 Heureusement son projet et son ambition immense me fait garder mon optimisme face à ce stage.

Alors une fois qu’il m’as raconté toutes ses ambitions pour son futur projet, plus de temps à perdre, là il faut travailler. Arrivée dans son atelier je me suis tout de suite mise au travail.

Croquis de l’atelier

Même si je savais en arrivant dans le milieu de la mode que le graphisme comptait beaucoup, j’ai été étonnée dès mon premier jour de stage de voir à quel point ce dernier avait une place importante dans du design de vêtement.

En effet, dès mon arrivée j’ai directement sur le vêtement en réalisant une étiquette. Pas une simple étiquette intérieure qui indique les composant du tissu, mais une étiquette qui avait bien sa place dans le design du vêtement. 

Fiche technique de l’étiquette

J’ai ensuite passé ma semaine à imaginer l’univers graphique de la prochaine collection. Un univers spatial ? Futuriste ? Métallisé ? Pas de souci, créer un univers, c’est mon truc ! Alors j’ai pensé étiquettes, packaging d’envoie, sticker, sac pour la boutique, carte, boîte, etc. J’ai du créer toute une cohérence entre tous ces éléments, et avec un créateur qui n’as pas de notion en graphisme, ça n’as pas été une mince affaire. Heureusement, il m’as vite fait confiance, et a rapidement compris que devenir un « plus gros le logo » n’était pas une bonne chose.

Ensemble des éléments créer la première semaine

Un deuxième problème s’est posé à moi lorsque j’ai voulu créer des éléments cohérent entre mais aussi avec l’univers de la marque. IL N’Y A PAS DE CHARTE GRAPHIQUE.

Compliqué de ne pas créer d’incohérence quand le graphisme de la marque de pas de fil conducteur. J’ai donc du en créer afin de ne pas perdre la tête. En commençant par analyser le logo déjà existant de la marque. CATASTROPHE. Rien ne va. Il faut que je repasse derrière. « Mais qui a fait ce travail affreux ? »

Comparaison de l’ancien logo et du nouveau

Je ne suis pas encore satisfaite de ce logo mais bon, je ne peux pas prendre toutes les décisions donc on le garde. Mais alors dans ce cas, je décide quand même de réaliser une version alternative du logo, pour en avoir une version sans typo. Et ça tombe bien car très vite, il me demande de réaliser une version qui tiendrait dans une photo de profile ou une icône d’application. On est vraiment sur la même longueur d’onde.

Test de logos fait sur procreate

Je le trouve bien meilleur que le logo typographique (et pas parce que c’est moi l’ai fait 👀). 

Ahhh maintenant qu’une charte graphique est mise en place, bien plus simple pour travailler.

Mais problème, plusieurs des éléments que j’ai créé sont déjà partis en production avant que je n’ai changé le logo. Il va falloir en ré-envoyer. Oh oh, je commence déjà à lui faire perdre de l’argent. Mais finalement ça en vaut le coup. Car les premiers samples arrivent déjà !

Premiers prototypes

Finalement j’ai beaucoup aborder le graphisme autour de la marque de vêtement, mais les vêtement en eux même aussi ont besoin de graphisme ! Et j’ai finalement du réaliser les designs graphiques des vêtements. En bref, ce que les gens vont porter. (Cela ne me met pas du tout la pression.) Et après des heures de recherches, inspirations, expérimentations, et quelques vingtaines de tests à proposer (par vêtement), les premiers prototypes commencent à être validés.

Tests de design sur les sweats

Comme quoi le graphisme a un rôle important dans la création de vêtement.

Donner son avis

Peut-on donner son avis en toute sincérité, tout en étant stagiaire ? 

Lundi 22 mars, premier entretien dans les locaux d’Alexandre. J. 

Lors de cet entretien étaient présentes Amélie Jabban, la Global Brand manager de l’équipe et Estelle Bach, ma tutrice . Elles me posèrent les questions classiques suivantes : dans quelles études j’évolue, quel métier j’aimerais exercer plus tard. Quand vient la question fatidique, « que pensez-vous de notre site internet ? ». De manière impulsive, je répondis que je n’étais pas totalement convaincue et que leur logotype ne me plaisait pas, sans trop donner d’explications. L’entretien se finit, je sors des locaux, et je me dis immédiatement que j’ai fais une énorme erreur. 

Qui voudrait prendre une stagiaire qui donne un avis négatif sur leur site web et leur logo dès le premier entretien ? 

Quelques jours passent et je reçois finalement une réponse positive. Cela fait maintenant deux semaines que je suis au sein de cette entreprise en qualité de stagiaire graphiste. Je réalise de nombreux contenus pour leurs réseaux sociaux, Instagram, Facebook, Pinterest et pour leur site internet. Je suis donc régulièrement sollicitée pour donner mon avis sur ce qu’il faudrait changer ou non dans leur contenu. 

Mais alors, puis-je réellement dire ce que je pense ? 

Dans un milieu où le moindre faux-pas peut être déterminant, la prise de parole doit être mûrement réfléchie, afin d’éviter la prise de parole inutile ou encore de dire des choses qui dérangent. En effet nous aurions par habitude ou par manque de confiance, de dire les choses qu’ils attendent et d’aller dans leur sens pour n’embarrasser personne. Du moins c’est ce que je pensais. 

En réalité notre avis compte tout autant, surtout s’il est honnête. De fait par notre jeunesse, notre regard neuf et ou encore notre avis extérieur, notre jugement peut être constructif et bénéfique pour le développement de l’entreprise. Lors de ce stage j’apprends donc à donner mon avis. Qu’il soit positif ou négatif, Il doit être avant tout constructif, et il doit être toujours argumenté et accompagné de nouvelles propositions. 

Je constate alors que c’est une réelle opportunité de partager ses idées et ses envies. De plus cela me permet de prendre confiance en moi, de m’affirmer et d’être nettement plus à l’aise dans ce nouvel environnement. Cela me donne le sentiment de faire partie de l’équipe et que mon avis sera entendu.

Mais est ce que cette transparence pourrait être bien accueillie dans toutes les entreprises ?

BD – DONNER SON AVIS – STAGE – 2021

Les défis de la communication d’une agence avec ses clients

Cette période trouble du confinement a chamboulé le monde et les manières de travailler. L’agence de communication, bien qu’âgée de quatre ans, n’avait jamais eu recours à de nouveaux moyens de communication avec ses clients. Elle devait faire face à un nouveau challenge. De ce fait, certaines questions se sont posées :

Comment en période de confinement une agence de communication peut-elle communiquer correctement avec ses clients et rester dans un échange humain ? Comment gagner la confiance de nouveaux clients, sans passer par les traditionnelles premières rencontres ? De ce fait, en quoi cette période a-t-elle modifier le fonctionnement de communication de l’agence ?

L’agence devait donc rebondir au début de cette période, trouver de nouveaux moyens de communication et trouver de nouvelles manières pour démarcher les clients sans pouvoir les rencontrer.

Auparavant, l’agence préférait communiquer par email et par téléphone avec ces clients, maintenant elle les a initiés à de nouveaux moyens de communication comme les applications Zoom et Slack. Les clients ont suivi une courte formation car ils n’étaient pas adeptes de ces outils. Ils étaient habitués à venir une fois par mois à l’agence, mais depuis peu ils ont appris à utiliser zoom pour les longs briefs et pour le suivi de projets. Nous nous sommes rendus compte que passer par ces moyens de communication faisait gagner du temps à tous, car il n’y a plus besoin de se déplacer. Le partage d’écran de l’application Zoom, permet de montrer le rendu directement et donc d’éviter un rendez-vous en agence.

Aujourd’hui, les clients habitués à travailler avec l’agence, n’ont plus besoin de se déplacer, ils ont accepté de communiquer par vidéoconférence car ils avaient confiance en l’équipe. De ce fait la communication avec les clients actuels n’a pas posé de problème, ils étaient déjà rassurés. Mais il y avait bien plus de réticence avec les nouveaux clients qui ne sont pas habitués aux nouvelles technologies, certains ont même préféré reporter leur projet après le déconfinement, car ils étaient trop attachés au contact relationnel.

Avant le confinement, les clients étaient intéressés par l’agence et la choisissaient, car elle était basée à Paris et eux également. Le fait d’habiter la même ville facilitait les échanges, ils pouvaient venir directement à l’agence, ils n’étaient donc pas habitués à communiquer autrement. Les clients se déplaçaient pour se sentir rassurer et pour rencontrer convenablement l’équipe de l’agence. L’arrivée de nouveaux clients se faisait souvent grâce aux recommandations des clients déjà satisfaits, mais il a fallu revoir comment démarcher de nouveaux clients depuis cette période.

L’agence a donc utilisé cette période pour revoir sa propre communication, par ses réseaux sociaux et son site. Elle a donc décidé d’améliorer ses réseaux sociaux en ajoutant des publications plus actuelles et à partir de maintenant le fera bien plus souvent. Elle a surtout décidé de faire une promotion vidéo sur Instagram, afin d’attirer de nouveaux clients. Elle a eu grâce à ces réseaux sociaux plusieurs nouveaux clients, qui sont déjà initiés aux moyens de communication actuels. Cela a permis de démarcher des clients venant de la France entière.

Ainsi, l’agence a donc su tirer parti de cette période pour développer de nouvelles astuces précieuses au processus de travail. J’ai pu réaliser que parfois les nouvelles technologies peuvent faire peur à certaines personnes, les clients actuels ou bien les nouveaux, car elles leur paraissent complexes. Depuis le confinement, l’agence a perdu le reflexe de rencontrer directement ses clients, maintenant elle le fait par appel vidéo. Par conséquent, ce qui ne changera jamais dans une relation entre l’agence et le client, c’est le besoin de confiance. Mais je me suis rendue compte que pour avoir confiance en une agence, nous n’avons pas forcement besoin d’une rencontre réelle, elle peut tout aussi bien être virtuelle. En effet, suite à cette période, de nouveaux clients ont accepté de faire confiance en l’agence et en l’équipe sans passer par un rendez-vous en présentiel. De nos jours, nous avons peur que les technologies nous rendent moins humains, mais bien utilisées elles permettent de créer de réels échanges. 

Les avantages du télétravail

Alors que beaucoup de monde, que ce soit les chefs d’entreprises ou les salariés, étaient retissant face à l’idée de télétravailler, la crise sanitaire que nous avons vécu a permis à un grand nombre d’entre nous d’expérimenter cette méthode de travail. Grâce à mon stage, j’ai également pu vivre cette expérience pendant 3 mois. Plusieurs choses en sont ressorties. Premièrement, l’autonomie. En effet, lorsque l’on est pas physiquement à côté de ses collègues, il est moins évident de poser des questions, de montrer notre travail, de demander des conseils. À première vue, cela peut sembler embêtant, mais en fin de compte, j’ai trouvé que c’était une réelle opportunité, et même quelque chose de positif. La distance permet, et m’a permis, de devenir bien plus autonome que je ne l’étais avant.
En présentiel, j’aurai peut-être pu avoir tendance à choisir la facilité en demandant l’avis de mes collègues, en posant beaucoup de questions pour être sûre de ne pas faire d’erreurs. Le télétravail m’a beaucoup aidé à ce niveau là, car étant consciente de la charge de travail que mes collègues avaient, je ne voulais pas leur envoyer sans cesse des mails, ou les appeler pour tout et rien, pour des petites questions sans grande importance. Par la force des choses, j’ai dû apprendre à être autonome, et surtout à prendre des décisions. Cette expérience a été forte enrichissante, car je ne suis pas sûre que j’aurai autant progressé sur cet aspect-là en présentiel. C’est une bonne chose car je pense que l’autonomie et le fait d’être décisionnaire sans toujours se reposer sur les autres, sont des capacités nécessaires pour s’intégrer pleinement dans le monde du travail.
Ces deux aspects-là, que m’a appris le télétravail, ont également été pour moi, totalement lié à la confiance en soit, car lorsque l’on prend des décisions uniquement par soi-même, on est obligé de se faire confiance et de faire confiance en nos choix. 
Le deuxième aspect que le télétravail m’a fait réaliser est qu’il permet de remplacer le stress par l’efficacité. En effet, le fait d’être en télétravail permet d’évacuer une source de stress que l’on peut ressentir en présentiel. Le fait d’être chez soi, dans un environnement dans lequel on se sent bien, le fait de ne pas avoir de trajet, de transports en commun, de ne pas avoir d’horaires précis à respecter à tout prix, de ne pas avoir de monde autour de soi, ni de bruit, permet une réduction considérable du stress et de la pression, laissant place à un bien être et une grande sérénité. Le fait de se sentir bien et sans anxiété m’a permis d’être bien plus efficace.
Cette situation semble avoir été ressentie par la plupart des Français ayant télétravaillé durant cette crise sanitaire puisque 62 % d’entre eux aimeraient poursuivre le télétravail, selon la journaliste Anne Moreaux. Le temps de travail à été rallongé de 25 % soit 2 heures supplémentaires qu’en temps normal, ce qui prouve l’efficacité de cette méthode. Au final, le télétravail a été une expérience plus que positive.