Le festival s’est bien déroulé et il est temps de penser à la suite ! La poursuite des recherches pour l’affiche et la mise en place d’une nouvelle identité Une courte vidéo d’introduction du festival pour les partenaires.
Proposition d’affiche pour Les Vieilles pédales 3 – Version n°2
Suite à une réunion avec mon patron, Sébastien, j’ai pu défendre mon concept à travers la présentation de celui-ci, je me suis appuyé sur des mockups et des fanzines imprimés qui présentent affiches et flyers au format. La conclusion de ce rendez-vous a été plutôt positive, quelques changements et modifications à faire. En ressort une V2 plus colorée et agencée différemment ! Affaire à suivre…
En parallèle, je travaille sur une vidéo d’introduction, composé de vidéos basse def issues de Facebook et autres. C’est là qu’on prend conscience que si la matière est limitée, le reste le sera aussi malgré le fait que certaines astuces puissent être trouvées ! J’ai eu l’occasion d’approfondir certaines techniques de motion design et réemployé ce que je savais faire. En parallèle, je m’exerce en espérant trouver des techniques et astuces visuelles que je pourrais réexploiter au sein de mon stage. C’est en travaillant sur mes projets que je trouve des idées à mettre en place chez Les Vieilles Pédales.
Projets perso du soir, après le stage, la boxe, etc.
La première question qui me trottait dans la tête bien avant d’arriver au studio était, mais finalement Qu-est-ce qui fait l’ADN d’un studio ?
Quels éléments font “studio” (typographie, graphistes, commanditaires…)
Qu’est-ce qui fait la sauce Plastac ?
Comment reconnait-on Plastac et comment fait-on en tant que studio pour garder cette direction artistique Est-elle définie ? fine ? Existe-t-elle vraiment ?
Un des premiers éléments de réponse chez Plastac c’est la Circular ! OUI une fonte, celle de leur logo distribué par Lineto, elle est présente partout et très régulièrement glissé dans leur proposition de logo pour les clients en 4ᵉ ou 5ᵉ propal ou en baseline pour accompagner un logo, bref, ils la kiff et ça se voit et à vrai dire, c’est souvent ce que viennent chercher les clients du moins cette fonte marche et accompagne régulièrement leur projet (APS, APD, PORTFOLIO…) et évoque leur univers coloré géométrique et ludique de leur approche du design graphique et de la signalétique.
Ensuite l’identité du studio se résume aussi par les clients et ça Romain le dit clairement “C’est sûr par rapport à “Choque le Goff ” On fait pas la même chose, eux font des rapports d’inactivités et nous, on fait plutôt des rapports d’activités pour Hermès donc clairement… ”
En effet, Plastac travaille essentiellement pour le milieu culturel et institutionnel, le luxe et l’industrie, leur typologie de clients influent évidement sur le graphisme qu’ils proposent au fur et à mesure des années.
Et enfin pour moi ce qui fait l’ADN de Plastac ce sont simplement Adrien,Fanny et Romain, c’est bête, mais leur personnalité, leur manière de travailler et le fait que ça fait 15 ans qui font ça, bah forcement y’a des automatismes qui se créent et une DA qui se met en place.
La façon dont-ils mettent en place leur graphisme me permet d’enchainer sur un autre point le client et cette culture du commanditaire, en occurrence ici Thomas Boivin un photographe qui a besoin d’une couverture pour son prochain roman-photo.
TOUT LE MONDE À UN AVIS SUR TOUT ET TOUT LE TEMPS
(et ça marche pour beaucoup de choses), tout le monde s’improvise graphiste et encore plus le client qui n’hésite pas à remettre en question nos choix.
TB: “non mais j’ai rapidement modifié votre proposition sur photoshop en remontant votre typo pour vous montrer ce que je veux” HEIN ????
TB: “Et puis n’hésitez pas à m’envoyer des choses pour que je vous fasse des retours”HEIN HEIN HEIN M. ISLER C’EST VOUS ???
Les références de Thomas Boivin
Je n’avais jamais vu ça avant, du moins je ne pensais pas qu’on pouvait faire le taff du graphiste. Il croit mieux que tout le monde quelle est la bonne solution, se permet de “conseiller” le studio sur les bons ajustements typo, met la pression sur le temps de réponse et de prod du studio. La source de tous ces problèmes dans ce projet a été le brief le client avait un papier précis en tête (sirio blu) une envie de modernité tout en gardant les codes du roman, mais son papier bleu foncé était à l’opposé de ses références. Un manque de clarté et de communication qui ont bloqué le projet dans ses débuts, en témoigne toutes annotations dans tous les sens.;(
Ménilmontant x4
Bon au final, c’est ma proposition qui a convaincu parmi la sélection qu’on avait faite donc ça va.;)
Cela fait maintenant plus d’un moins que je suis en stage chez Cake Design Agency.
Durant ce mois, j’ai pu travailler sur beaucoup de projets, dont les tâches étaient très diversifiées, allant de la photographie de projets à de la mise en page ou encore à de la création de contenus pour des réseaux sociaux.
Mais dans tout ce que j’ai pu remarquer, notamment au niveau des projets, c’est l’impact des clients sur la création. Les clients sont bien sûr ceux qui vont nous donner les projets, mais aussi ceux qui vont établir les contraintes de la création, cela m’a mené à me demander comment on peut, en tant que designer, être créatif, tout en respectant les contraintes mises en place par les clients, qui soient liées à l’édition ou même au luxe.
Je découvre de plus en plus de choses qui me permettent petit à petit de répondre à ce questionnement.
Tout d’abord, les clients peuvent nous donner des directives, que ce soit sur les typographies, les couleurs, et même parfois directement la charte graphique à appliquer selon les supports à effectuer. Cela passe bien sûr aussi par la contrainte budgétaire que certains clients mentionnent ou encore le temps de réalisation qui peut permettre ou non d’utiliser certaines techniques. Ces premières directives sont d’ailleurs très souvent menées à évoluer au fur et à mesure que la création se met en place et que les retours avec le client s’effectuent. Je découvre aussi la contrainte du langage, notamment lorsqu’il faut réaliser des contenus en plusieurs langues, la mise en page est à organiser selon chaque langue, mais les règles ortho-typo viennent elles aussi à changer (par exemple en anglais, on ne met pas d’espace avant les “:”), de même les règles de césures doivent être respectées dans tous les cas.
Ensuite, pour ce qui est de la création des éléments de communication demandés, pour exprimer notre créativité cela va principalement passer par les moyens mis en place. Dans un premier temps, les éléments de communication peuvent être revus, généralement à la hausse pour présenter une déclinaison plus grande des supports. Dans un second temps, cela passe par la méthode de fabrication. En effet, pour rendre les supports plus luxueux, les techniques d’impression proposent des finitions qui montreront que la marque est plus ou moins haut de gamme. Pour cela, il y a d’abord le papier choisi qui peut rentrer en jeu avec un choix spécifique de matériaux, mais aussi de technique avec par exemple de l’embossage, du transfert, ou encore l’utilisation d’une reliure spécifique.
Certains clients nous recontactent d’ailleurs après la livraison des éléments pour compléter et ajouter de nouveaux supports comme ça a pu être le cas sur les maisons que j’avais déjà pu évoquer dans ma première note d’étonnement.
Suite à ce premier retour un deuxième à suivi pour redemander d’autres supports pour d’autres maisons du groupe dont j’ai pu réaliser deux nouveaux livrets.
retours que me fait Thibaut et croquis de la mise en page pour les nouveaux livrets
C’est en travaillant sur un jeu de cartes pour un promoteur immobilier, SHVO que j’ai pu aussi comprendre énormément de choses. Je devais réaliser toutes les têtes (Roi, Dame, Valet et Joker), en suivant l’esthétique des cartes des chiffres mis en place par d’autres designers de l’agence.
Je travaille donc avec les couleurs et papiers déjà choisis, deux pantones aux couleurs très sobres et un design symétrique, très épuré et élégant. Je me rends compte qu’il faut en priorité répondre aux besoins de communication du client, mais aussi respecter les normes du luxe, bien souvent assez sobre et minimaliste.
croquis pour la réalisation des cartes en inspiration des couvre-chefs des personnages
Pour donner plus de valeur à l’objet fini, une dorure noire sur la tranche est ajoutée, tout en restant dans l’esthétique mis en place. Les finitions sont toujours montrées au client par le biais de mockups entièrement réalisées par nous, ce qui est parfois assez long.
Pour conclure, les contraintes du client nous permettent dans la plupart des cas d’être assez libres sur le projet pour pouvoir tout de même exprimer notre créativité qui permet de chercher des solutions que ce soit entre nous, ou avec le client.
Je commence à m’habituer au fonctionnement de Hoh, on me donne des tâches en début de journée / semaine, et je m’organise en autonomie, je priorise un peu comme je le sens. Je prépare et met en page des plannings, des newsletters, principalement pour Amo, c’est le client qui nous prend le plus d’effort. De temps en temps, un mail ou un appel change complètement les priorités, ou me donne une nouvelle tâche plus urgente.
chaque appel peut tout bouleverser
Une journée, deux appels s’enchaine et on apprend avec beaucoup de déceptions deux annulations : Un voyage dans la commune de Saint-Dizier et un magasin Kickers sur Angoulême. On avait travaillé depuis des semaines pour préparer ces dossiers, et on a dû ensuite prévenir tout le monde de l’annulation, et on s’est retrouvé avec beaucoup moins de travail pendant un moment.
J’ai quand même eu la chance de faire ma première visite pour Amo dans la tour Orion, c’est un projet de transformation d’une tour de Montreuil et qui sert de lieu d’exposition pour des associations d’artistes durant le chantier. C’était très intéressant et gratifiant après avoir bien planifié la sortie.
on a partagé un verre sur les quais de pantins avant son départ
J’ai tout de même retrouvé un rythme de travail plus intense quand Catherine est partie, Viviane et Mathieu nous ont invitées à un restaurant pour son départ (elle aurait dû finir avec le voyage à Saint-Dizier). On est toujours en contact est devenu ami au cours du mois où l’on a travaillé ensemble. Je dois avoir plus de répondant et une présence importante pour remplir ça place, et récupérer certaine tache qu’elle n’a pas complètement finie.
Et la semaine qui arrive est celle de l’installation du magasin Kickers de Paris, c’est un client avec qui j’ai moins travaillé, ça sera intéressant de changer un peu des architectes. Je ne sais pas exactement quelle sera mes responsabilités, mais j’espère que ça va bien se passer.
J’ai aussi commencé à retravailler sur le site de Hoh et de faire un peu de code. Je me remets doucement à toucher au html et au css, c’est une tache que je fais quand je n’ai pas d’autre chose à faire, un peu en retrait.
Ça y est, le festival sur les cinémas du Maghreb a débuté. J’ai pu réaliser un dépliant avec toutes les informations pratiques et m’inspirer de celui-ci pour proposer des affiches alternatives pour chaque film.
Dépliant ( ici seulement les couvertures )Affiches alternatives pour le festival
Le rendu est assez convaincant, d’autant plus qu’il y a une certaine fierté en voyant ses affiches accrochées sur la façade d’un bâtiment.
Mais ce qui est le plus impactant c’est la réaction qu’ont les gens face à cet événement. Pas mal de résidents du quartier sont venus nous avoir pour avoir davantage d’informations, ayant entendu seulement le nom du festival. C’était alors l’occasion pour l’équipe et moi de dégainer les dépliants. J’ai l’impression que l’identité assez prononcée du festival a marqué d’une certaine façon le public, les poussant à se questionner sur ce qu’était cet événement.
Je pense que c’est en ça où le designer intervient, marquer à travers une approche graphique le spectateur, la cible pour susciter son intérêt. Retenir l’attention, diriger le regard et provoquer en lui une certaine curiosité.
Pour mon deuxième projet, j’ai été lancé sur la conception d’une affiche pour une résidence d’artistes. Cette résidence prends place dans le quartier et sur une longue période. Je devais donc proposer une affiche qu’il serait facile de décliner. De plus, les résidents n’étant pas tous en capacité de lire le français, il me fallait un élément visuel fort qui parlerait à tout le monde. J’ai donc opté pour une photo des bâtiments où se déroulerait la résidence.
Ce projet a été long, et les propositions d’affiches nombreuses. J’ai d’abord voulu expérimenter avec un jeu typographique mais rapidement cela devenait abstrait et ne permettait pas à tous de comprendre mon affiche.
Finalement c’est la proposition présentée ci-dessus qui a été retenue. Ce n’est pas ma préférée dans son approche esthétique mais il est vrai que d’un point de vue pratique elle est plus facilement abordable pour des gens qui ont des difficultés à lire. Elle se décline sur plusieurs dégradés. Un travail d’organisation des fichiers a également été nécessaire car ceux-ci seront réutilisés pour les années à venir.
Ce projet m’a aussi rappelé une nouvelle fois l’un des rôles majeurs du graphiste : la communication. Même si je suis relativement libre dans mes propositions, je ne dois pas oublier le fait que mes projets doivent parler à un large public ou bien à une cible précise et ne pas me perdre dans des créations plus ou moins abstraites. Et même si l’affiche n’est pas ma préférée, le résultat est le plus important et le fait que les gens aient compris le message derrière.
Mon stage est séparé en deux parties. Le télétravail, qui consiste surtout à écrire des textes et produire des visuels pour les réseaux sociaux, et le présentiel, qui est bien plus riche. Il consiste à encadrer des sessions de jeu, donc préparer la salle, suivre un groupe qui joue en gérant les effets et les indices, puis retrouver le groupe à la sortie pour les accompagner dans le débriefing, et enfin remettre la salle en ordre après leur départ.
Il m’est arrivé de parler avec des gens qui m’ont expliqué qu’exercer un travail désagréable se répercute sur la vie personnelle, et rend la vie globalement plus désagréable. Mais je commence à me demander dans quelle mesure un travail intéressant peut avoir une influence bénéfique sur la vie personnelle…
J’ai d’abord cru que la répétition de mes tâches allait me faire tomber dans une routine que j’allais devoir subir, et je peux maintenant dire que ce n’est pas le cas. Je suis passionnée de game design. Chaque groupe est différent, et chaque expérience est donc unique. Et comprendre le fonctionnement mécanique derrière ce jeu m’apporte beaucoup, et me motive à être plus créative dans mes projets personnels. Même si ça n’a pas été évident de comprendre comment replacer chaque mécanisme…
Le mécanisme des engrenages est particulièrement complexe à remettre en place, surtout qu’il se trouve dans une salle sans lumière…
Voir l’envers du décors de cette manière est vraiment une chance énorme pour moi. Je ne sais pas vraiment comment prendre du recul, vu que je n’ai pas pu inspecter d’autre salle d’escape, mais je trouve les énigmes pleines d’ingéniosité.
En plus de ça, un aspect de mon travail qui m’empêche de tomber dans la routine, c’est devoir constamment s’adapter. Oui, il faut s’adapter à tous les types de joueurs, et c’est déjà pas mal, mais je pense à quelque chose de plus concret.
Ce jour là a été plutôt intense…
Je me rends compte que ce n’est pas le genre de tâches habituellement demandées dans un stage de graphisme, et je me suis demandée pendant un moment si je devrais même en parler ici. Mais j’ai accepté un stage de graphisme et game-mastering, je savais donc à l’avance que je devrais faire ce genre de choses. Et franchement, je me sens utile, stimulée, encadrée, et j’ai l’occasion de travailler sur des compétences personnelles comme le rapport direct aux clients, l’adaptation à l’imprévu, la mémoire…
Le travail que j’effectue en tant que game master est bien plus intéressant que celui que j’effectue en tant que créatrice de newsletters, et je trouve même qu’il s’agit d’un travail de design. Je design l’expérience, la modifie et l’adapte selon la manière de jouer et la personnalité des joueurs. Je design l’ambiance sonore en direct autour de leur expérience, je module la difficulté par le biais d’indices, je mets en scène la salle et je l’agence pour obtenir une atmosphère impactante.
Je trouve que cet aspect de mon stage est très formateur, et qu’il a toute sa place dans cette note d’étonnement.
Après une très longue recherche de stage et de nombreuses demandes sans réponses ou sans succès, après avoir cherché de lointains contacts via la famille, les proches, les proches de proches, c’est finalement CourbevoiEvent qui a retenu mon profil.
Je les ai contacté suite à une annonce qu’ils avaient publié cherchant un assistant graphiste, et j’ai appris quelques jours après un entretien en ligne que j’étais accepté. CourbevoiEvent, c’est une société publique locale affiliée à la ville Courbevoie. Elle organise différents évènements dans différents lieux de la ville (salle de spectacle, concerts, cinéma, etc)
J’ai donc rendez-vous tous les jours (ou presque) au milieu de Courbevoie, qui tout comme Boulogne se situe à l’opposé de ma ville, Montreuil, mais en beaucoup moins pratique d’accès. J’ai pris l’habitude de commencer ma journée par une balade en Velib jusqu’à Vincennes, où je prends le RER A direction la Défense. Une fois arrivée dans le 3ème plus gros quartier d’affaires du monde et après avoir navigué parmi des milliers de jeunes entrepreneurs je prend la ligne L jusqu’à Courbevoie.
Enfin, après 10 minutes de marche dans la ville moderne et fleurie, j’arrive au centre événementiel de Courbevoie, là où tout se passe. Le mercredi je suis en télétravail, ce qui m’évite ce long chemin.
Arrivé, je rencontre l’équipe communication, composée d’Anne-Noelle la cheffe de projet et ma collègue Alexandra , présente depuis janvier. J’ai appris au fur et à mesure de la semaine que de nombreux départs avaient eu lieu la dernière saison, et que de nouvelles personnes commençaient à arriver, tout se restructure et pas mal de choses étaient mieux avant.
Par contre, il y a vraiment une super ambiance.
On m’a ensuite fait visiter le centre culturel où je travaille, ainsi que l’espace Carpeaux se situant juste à côté. Le centre et l’espace carpeaux contiennent des salles de spectacles ou de concerts, des salles de fêtes et même un cabaret. Voir toutes ces salles, puis rencontrer les équipes techniques de son, de lumière, l’administration et le service billetterie m’a plutôt impressionné.
C’est là que j’ai compris que mon travail allait être utile, car parfois visible dans des salles de plus de 1000 personnes ou sur le site de Courbevoie, et malgré une petite pression supplémentaire, j’avoue que c’est un sentiment très agréable.
Lors de ma semaine, j’ai cependant rencontré des petites déceptions.
Par exemple, il n’existe pas de graphiste à proprement parler, ni de directeur artistique. J’ai remarqué que Photoshop ou illustrator étaient peu utilisés et que beaucoup de visuels se faisaient sur InDesign, dans des fichiers pas trop organisés.
On m’a d’abord confié des missions très simples, faire des storys Instagram pour un cinéma dont on s’occupe, ou chercher des inspirations pour la présentation de la prochaine saison (chaque saison rassemble plus de 80 spectacles). J’ai du produire mes premiers visuels sur Canva, car c’est comme ça qu’ils fonctionnent pour gagner du temps sur des visuels simples et peu importants (storys).
J’avoue que le gain de temps peut au début être avantageux, mais Canva m’a très rapidement limité et surtout frustré. Maintenant que l’équipe me fait confiance, si jamais je suis amené à reproduire ce genre de visuels, je pourrais utiliser les logiciels que je veux
À la fin de la semaine, on m’a proposé de commencer un travail d’animation pour la présentation de la nouvelle saison que j’ai directement accepté. Je dois respecter le thème du floral et du mystérieux, féérique, et animer certains titres annonçant les différentes parties de la saison. Malheureusement je n’ai pas pu choisir la typo.
début de l’animationmilieu de l’animationfin de l’animation
Je vois que mon début de travail plaît, et que l’équipe me fait plus confiance. À côté de ce travail, je fais parfois des tâches plus administratives comme mettre en ligne des articles sur les films du cinéma et faire une sélection d’images.
Ce que je remarque également c’est que notre image a beaucoup trop d’identités visuelles différentes, et qu’elles ne sont parfois pas super (j’espère que personne de mon équipe tombera sur l’article). En effet Anne-Noelle, la cheffe de projet, a énormément d’idées mais parfois trop. J’ai l’impression qu’on n’arrive pas à garder une identité de base, car si j’ai bien compris, une nouvelle identité est en cours de création (mais seulement pour certains supports), et une identité totalement différente, uniquement pour la nouvelle saison vient aussi se mélanger à celles-ci. Malheureusement, je n’ai pas trop mon mot à dire sur ça, du moins pour l’instant.
Je suis satisfait de comment mon stage se déroule, j’apprends peu de choses au niveau technique, mais je découvre comment une grosse société publique d’événements fonctionne et l’ambiance du travail.
J’espère avoir de plus en plus de travail purement graphique (peut être même photographique), même si j’apprend déjà beaucoup.
Après une période incertaine, j’ai eu la confirmation que le studio Hoh m’accueillerais le 3 mai, et je reçois ma convention signée par tout le monde le vendredi alors que je commence le mardi.
Le studio Hoh c’est Viviane Kajjaj et Mathieu Goulmant, deux designers qui ont ce studio de design et de stratégie de marque basé à Pantin à 5 min de la ligne 5. Ils s’occupent de projets assez différents et ont dans le passé fait des projets très proche du design graphique, mais aujourd’hui, ils travaillent plus autour de design d’espace, d’objets et d’événement.
Hoh a deux gros projets en ce moment :
Les magasins kickers, ils ont redesigner tout le mobilier, l’espace et les vitrines des magasins kickers, le projet et aujourd’hui dans des phases d’instillations et de polissage.
Amo (architectes et maîtres d’œuvres) une association qui les sollicite pour organiser et designer les voyages, les conférences, les pris qu’ils organisent.
Avant de commencer, j’avais déjà vu les petits locaux et croiser la seconde stagiaire, Catherine, avec qui je travaillerais sur mon début de stage. J’ai aussi eu l’occasion de lire les dossier interne de Kickers sur leurs stratégies, le brief de la demande de refonte des magasins, leur chartre graphique (très mince).
J’arrive le mardi matin, et on se retrouve les 4 autour d’un café, sauf moi qui suis le seul buveur de thé, pour établir les taches de chacun pour la semaine, c’est à ce moment que je me rends un peu compte de leur vrai nerf de leur travail : le relationnel. Ils sont au milieu d’énormément d’acteurs et jouent souvent le rôle d’intermédiaire. Beaucoup de noms passe et je sais évidemment pas de qui ils parlent, Mathieu essaye tant bien que de mal de me situer un peu, mais je vais devoir apprendre beaucoup pour comprendre tout ce que ce dit dans ces petites réunions.
Mes taches de la semaine sont de réaliser une carte montrant les acces du hangar Y pour une visite de Amo, faire de la recherche sur Vorarlberg, une région de l’Autriche pour un voyage plus lointain et moins urgent, retravailler le dossier de hoh de leurs design de kickers.
J’utilise Illustrator et un fond de carte d’OpenStreetMap pour créer la carte, je fais des changements, selon les retours de Catherine d’abord, puis de Viviane et Mathieu.
Carte réalisée dans sa dernière version.
Je suis un cours de 2h disponible sur internet sur le Vorarlberg, ce qui me surprend à m’intéresser.
Le cours de ensa normandie disponible sur youtube
Et finalement le dossier de 120 pages que je dois clarifier, gros problème, il est assemblé sous PowerPoint, je dois me battre avec le logiciel et je prends beaucoup plus de temps à réaligner les éléments, j’hésite beaucoup à tout recommencer sur InDesign, si ça me ferait gagner du temps.
Travailler sous PowerPoint n’est pas confortable du tout.
Au final de cette première semaine, j’en sors joyeux, il y a une super ambiance, ils sont tous super chouette, ma collègue stagiaire m’aide beaucoup à m’habituer et à comprendre les modes de travail, j’anticipe le moment où elle va partir, car j’aurai bien plus de responsabilités.
Je n’ai pas encore eu la chance de commencer mes missions. Ma première semaine de stage était une semaine de formation, alors je n’ai rien fait de graphique. Mais ce que j’ai trouvé le plus intéressant, finalement, j’ai plongé dedans avant même le début du stage. C’était simplement le contact humain avec les employeurs potentiels, et l’enfer que ça a été pour moi.
Entre espoir et déception, ma quête de stage s’est étendue jusqu’au vendredi 5 mai, soit deux semaines après le début prévu, et une semaine après le dernier délai. Nickel.
Ces deux dernières semaines ont été principalement occupées par un ping-pong entre deux plans de stage, chacun avec ses propres défauts. Je me demande si le monde du travail est toujours aussi chaotique, une course vers le « moins pire ». C’est quand même triste. Ça a été compliqué à gérer, entre le stress de commencer en retard et la peur de trouver un stage inintéressant. C’est finalement chez l’escape game Leavin Room que je ferai mon stage.
Au moins, ils m’ont laissé tester l’escape game
Avec tous ces bouleversements, et la nature de l’escape game, j’ai des horaires complètement instables. Surtout pour la première semaine, où je dois tout découvrir. Les rendez-vous sont sans cesse repoussés, car en plus de mes missions graphiques, une partie de mon stage est réservée au game mastering. Je vais donc encadrer certaines parties d’escape game, et il faut que j’apprenne le fonctionnement des caméras, micros, messageries, effets sonores… pour ça, il faut d’abord que je fasse l’expérience du jeu par moi-même, et ensuite que j’assiste à des vraies parties ! Cette semaine, c’est uniquement cet aspect-là du stage que j’ai découvert. Mes horaires sont donc décidés par les réservations, et je dois venir travailler samedi. Mais une fois que j’aurais commencé à travailler sur des éléments graphique, ça va se calmer. Ouf !
On commence déjà dans le flou…On confirme les horaires la veille…Et on décale quand il n’y a pas de créneaux.
Une partie d’escape game dure une heure. On compte également 20 minutes de briefing et débriefing des joueurs, avant et après l’expérience. 10 minutes de rangement de la salle, et de la marge pour gérer les retard et imprévus. On est sur des créneaux de 2h par session. Alors pour ma formation…
1 session d’observation
1 session d’explication
1 session où j’assiste
1 session en quasi-autonomie
Ça nous fait donc 8h de suite. C’est étonnant à vivre, parce que le temps passe à un rythme instable. Parfois, je regarde l’heure qu’il est, et je me demande comment je vais tenir jusqu’à la fin. Parfois, le temps passe vite parce que je ne m’ennuie pas. Finalement, quand je rentre chez moi, je n’ai pas l’impression d’avoir passé 8h derrière un même bureau. J’ai l’impression d’avoir cligné des yeux et que ma journée a disparu.
Dès le lendemain, j’avais oublié quels étaient les groupes que j’ai vu passer, qui avait fait quoi… En seulement 2 sessions, j’étais déjà dans une routine. J’ai entendu Chris, qui m’encadrait ce jour-là, parler de cette routine, mais je ne pensais pas pouvoir y goûter en seulement une journée. C’est un peu dommage, mais j’imagine que c’est inévitable. J’aimerais quand même faire un petit sondage auprès de l’équipe, voir comment les différentes personnes le vivent différemment.
Mardi, j’arrive à l’agence pour le début de mon stage à Cake design Agency !
L’agence n’est pas très grande, elle est composée tout d’abord du directeur de création et créateur de Cake design, Thibaut, il supervise tous nos travaux. Nous sommes 8 créatifs, il y a aussi un commercial et une comptable. On travaille dans des pièces séparées côte à côte, je suis installée aux côtés de Camille, Julia et Anselme. Dans l’autre pièce où sont installés le reste des créatifs se trouve Jessica, ma tutrice, Vincent, Hélène et Tess.
Je découvre comment fonctionne l’agence et bien sûr son serveur de travail ! le travail se fait directement sur les fichiers source, aucune copie sur le bureau de notre ordinateur n’est faite. Il est d’ailleurs très bien rangé et c’est vraiment très pratique et beaucoup plus rapide pour travailler à plusieurs sur les projets.
Serveur de l’agence
Le premier projet auquel j’ai pu participer a été pour les Domaines de Chabran, des gîtes hauts de gamme. Julia qui travaille sur ce projet m’a chargé de refaire les manuels d’utilisation pour 3 gîtes après un retour client où ils ont décidé de changer complètement tous les textes (ce qui fait recommencer toute la mise en page qu’elle avait pu faire). J’ai donc 3 livrets utilisables sur tablette à réaliser en respectant la charte graphique de chaque gîte (couleurs et typographies associées), dont deux livrets à réaliser en français et en anglais, ce qui fait en tout plus de 80 pages.
Je récupère alors les fichiers de Julia et là encore tout est très bien rangé : les langues par calques, les styles de caractères, etc. Cela m’a permis de gagner énormément de temps et de ne pas entièrement repartir de zéro.
Seul point négatif : ils n’utilisent pas de ligne de base, j’ai donc du tout paramétrer, re-régler les interlignages et caler tous mes textes dessus.
Réalisation du premier manuel d’utilisation pour le Mas de Chabran, version anglaise
En un peu moins de deux jours, j’ai réussi à tout finir et j’envoie à Julia pour qu’elle envoie au client.
Mercredi, Vincent, un autre créatif vient me briefer sur un projet de réalisation d’emballages de chocolats pour les restaurants de la Maison Boudon.
Il m’explique qu’ils ont déjà proposé 5 versions rapides au client et que je devais proposer des nouveaux axes pour les re-proposer au client en suivant ses retours face aux premières propositions. Je réalise beaucoup de tests pour épuiser toutes les possibilités.
Fichier de travail sur Illustrator
Suite à ces tests, après des retours de Vincent et Thibaut, on conclue sur 5 propositions que je viens mettre en page dans un dossier pour le client en présentant les emballages dépliés et sur des mockups. Le dossier a été envoyé le vendredi midi.
Mockup pour ma cinquième propositionPage du troisième axe du dossier envoyé au client, Maison Boudon
Comme vous avez pu le constater, on vient se focaliser sur une seule partie du projet, on ne réalise pas l’entièreté du projet et tout le monde vient y participer.
La temporalité d’une partie du projet est d’ailleurs très courte, tout se passe très vite, durant un jour ou deux on vient se concentrer uniquement sur la création et seulement sur ça, rechercher le plus possible pour épuiser toutes les possibilités de création.
C’est quelque chose que j’apprécie particulièrement car cela permet d’arriver assez rapidement à des résultats concluants, mais c’est aussi quelque chose qui ne permet pas d’avoir un temps de réflexion très grand et on arrive très vite à s’épuiser dans les propositions qu’on peut faire, mais en retournant aux références j’ai très vite réussi à ne pas tomber dans l’ennui et dans le manque d’idées. C’est d’ailleurs pour être efficace et rapide que l’agence est surement aussi bien organisée, notamment dans ses fichiers, elle conserve aussi un lien très fort avec le client tout au long du projet pour correspondre parfaitement à sa demande et à ses attentes quitte à demander de recommencer une partie du projet.