Alors vous êtes en charrette ?

Cela fait maintenant plus d’un mois que je suis chez We We. J’ai débuté mon stage avec de petites missions de mise en page pour tester mon niveau, puis j’ai eu l’opportunité de participer à de nombreux projets de plus grande envergure. J’ai découvert la diversité des missions de l’agence et l’importance d’une organisation méthodique pour passer d’un projet à l’autre. Presque tous les matins, j’ai un nouveau sujet, alternant entre les anciens et les nouveaux. Le rythme peut être très aléatoire selon les retours des clients : parfois, il y a peu de choses à faire, et d’autres fois, c’est l’inverse.

J’ai observé que toute l’équipe fonctionne ainsi. Marine nous attribue les différents projets sur lesquels on va travailler plus ou moins longtemps, et nous lui faisons des retours en réalisant les différentes demandes des clients. J’ai eu l’occasion de travailler sur un livre de cuisine familiale, des réalisations pour Fabienne Verdier, comme des cartons d’invitation de luxe pour Van Cleef & Arpels, ou encore des palissades pour le musée des Arts décoratifs. 

Petite BD qui retrace le quotidien des échanges avec Marine

La clé est d’être organisé, de prendre des notes (vraiment, les notes sauvent des vies), car les techniques d’impression varient souvent. Donc, je me munis d’un carnet, d’un stylo et des notes de mon téléphone pour réaliser des to-do lists. Il faut se rappeler quel type de reliure utiliser, entre la wire’o et le dos carré collé, car on peut vite se perdre. Il est aussi essentiel d’être efficace et précis.

Une partie de mes notes et ma to-do list sur mon téléphone

Ce qui est passionnant dans le fait de jongler entre différents projets, c’est la diversité qui empêche de s’ennuyer. J’aime cette dynamique, même si parfois, il peut être perturbant de devoir retoucher un document que l’on pensait terminé, à cause d’un retour client qui nous replonge dans un ancien projet. Il m’est arrivé de devoir modifier des gabarits de mise en page tout en respectant la charte graphique imposée, ce n’est pas évident. Il faut être a jour, et ne rien oublier car un détail ou un fichier mal sauvegarder peut nous faire perdre énormément de temps, sur l’avancer du projet.

Data visualisation des projets sur lesquels j’ai dû retravailler.

Mais grâce à tous ces projets et à ce jonglage constant, j’ai appris à mieux comprendre le déroulement d’un projet et à être plus efficace sur InDesign ( j’ai appris plein de nouveaux terme et manière de mettre en page je suis ravie :)).

La diversité des sujets me permet également de travailler avec une grande variété de clients, ce qui me donne un aperçu des différentes demandes et niveaux d’exigence. Cela me pousse à être plus minutieuse (chose pour laquelle je ne suis pas la plus attentive). Comme je suis parfois jetée dans le grand bain avec des sujets très variés, j’apprends à tout mesurer au millimètre près, à mieux utiliser les repères et à faire confiance à mon regard. Parfois, c’est un peu la course, mais j’ai toujours hâte de revenir le lendemain pour découvrir sur quel sujet je vais travailler cette fois-ci.

Un court-métrage en 5 semaines, c’est possible ! 

Lors de ma deuxième semaine de stage, mon maître de stage m’as fait une annonce inattendu, « Nous avons jusqu’au 28 mai, pour réaliser un court-métrage. » 

Voulant travailler dans le monde de la vidéo, je fut donc ravie. 

L’objectif était donc de réaliser un court-métrage présentant le projet d’Andréa, à savoir le concept de sa marque, afin de le diffuser lors de sa présentation au concours Ami.

Le Prix Ami est un concours organisée par la marque Ami et l’IFM (Institut Français de la Mode), afin de soutenir de jeunes entrepreneurs dans leurs projets, grâce à un prix de 20 000€, ainsi qu’un accompagnement d’un an de la part de la marque Ami et un article dans Vogue pour le gagnant.

Le problème, c’est que nous n’avions que quelques semaines pour réaliser un court-métrage assez complexe. Un sacré défi !

site de l’IFM

Mais pour un court-métrage, que faut-il ?

 1/ UNE IDÉE

La première étape était évidemment d’imaginer un scénario. Pour cela j’ai collaboré avec Elle, stagiaire en communication. En me basant sur les premières idées d’Andréa, plusieurs calls avec Elle et mises en commun de toutes nos idées, j’ai redéfini le scénario complet. Ce qui m’as permis de passer à la deuxième étape.

Organisation des idées sur la plateforme Miro

2/ LE STORYBOARD.

Etant donné qu’Andréa avait fait appel à un réalisateur, je pensait que réaliser moi même un storyboard n’aurait pas d’utilité. En effet, une fois le scénario terminé, nous avons contacter Paulin Gautier, un jeune réalisateur, à qui j’ai pu expliquer mon scénario (et donc mes storyboards). Il m’as affirmé que c’était à lui de réaliser son découpage technique, mais après avoir appris qu’il ne restait que 5 semaines avant la diffusion, mes quelques planches ont finalement bien servis, car cela nous a fait gagné pas mal de temps.

Un des storyboards présenté au réal

Mais storboards, moodboards, scénario, ne sont pas les parties les plus longues. 

Il faut encore, 

  • Trouver l’équipe
  • Repérer/valider les lieux
  • Demander les autorisations
  • Trouver/louer le matériel (caméras, lumières, railles de travelling, trépieds, etc.)
  • Trouver une date de tournage
  • Trouver les figurants/ mannequins disponibles
  • Avoir les vêtements à temps
  • Tourner
  • Monter
  • Faire les vfx
  • Réaliser les effets sonores/ la musique
  • Etalonner
  • Valider le rendu final
récapitulatif des étapes pour une réalisation vidéo

Mais il reste encore une chose, les IMPRÉVUS.

Et oui, lors d’un tournage, il y a toujours des imprévus, le soleil qui crée des flammes à l’image, des autorisations oubliés, des lieux finalement inaccessible, des oublies de costumes, etc. C’est pourquoi lors de ces deux jours durant lesquels j’aurait pu simplement observer le tournage, je me suis retrouver en tant que régisseuse, habilleuse, cadreuse, photographe, et figurante.

Mes différentes casquettes durant le tournage

Mais finalement, si je pensait que l’organisation de ce tournage était chaotique, j’était loins de me douté que ça n’était que la partie de plaisirs. Et oui, même si j’ai couru partout, j’ai quand même pu apprécier le moment. Contrairement à d’autres personnes, les VFX artists !

Car oui, la partie la plus longue, est celle des VFX. En effet, le projet d’Andréa est basée sur la réalité augmenté. Cela nous pousse à utiliser un maximum de vfx dans la plupart des plans. Et c’est là que mon rôle de graphiste est réellement entré en jeu d’ailleurs !

Je n’avait peut-être pas les compétences pour réaliser de gros effets spéciaux, mais j’avait la vision pour les imaginer. Alors afin de perdre le moins de temps possible dans les explications aux vfx artists de ce qu’ils allaient devoir faire, j’ai illustrer chaque effet sur les images du film, car les images parlent mieux que milles mots 😉

Image de référence pour les vfx

Mais maigres ça, deux semaines pour d’aussi gros effets spéciaux, ça restait très ambitieux.

Alors le jour J, le résultat n’était pas forcément celui attendu de certains, même si l’effet escompté fut quand même présent pour les spectateurs. Et avec un jour de retard, le rendu final est près, non pas pour le concours.  Mais pour sa sortie en septembre, OUI !

Faïza scénographe ??!

Dans cet article, je présente un projet

Voilà maintenant 3 semaines que je suis en stage dans l’agence BlackRainbow, dans le 11ème arrondissement de Paris. J’ai eu l’occasion de faire de multiples projets graphiques tels que de l’affiche, mais aussi de l’illustration (designs de vêtements).

Mais voilà que ce Lundi 6 mai, Jay mon tuteur m’interpelle pour me demander de travailler sur un nouveau projet. Curieuse, je regarde attentivement l’écran de son Mac qui montre un pdf.

Il s’agit d’une collaboration pour un pop-up store entre Adidas, le célèbre hôtel « Le Bristol » et la marque de vêtements Sporty and Rich. Le but de ce pop-up store est de célébrer et mettre en avant une collaboration entre Adidas et Sport & Rich, le tout au sein de l’hôtel. Les produits étant prêts, je me demande alors dans quel but vais-je devoir intervenir.

Jay m’explique que l’agencement du pop-up store n’est pas encore prêt, mais encore moins l’entrée. L’agence doit ainsi intervenir pour mettre en lumière et créer un endroit qui serait attractif, et surtout compréhensible (les signalétiques & pictogrammes doivent être mises en avant pour que le client sache ou circuler.) Le tout en reprenant la Direction Artistique des marques de vêtements ET de l’hôtel. Enfin bref, ça n’est pas une mince affaire.

Il s’agit donc pour moi d’effectuer un long travail de recherche. Même si j’ai une vague idée des marques que je dois représenter, je me dois de faire des recherches en amont sur les valeurs et esthétiques de l’hôtel et des marques en question. Je me dois aussi de connaître les actuels directeurs, ce qu’ils ont pour ambition enfin bref, Prendre TOUT ce qui m’aiderait pour la réalisation de la scénographie.

La première étape est d’analyser les moyens visuels et l’esthétique des marques que l’on étudie.

Ce que j’aime dans ce travail est qu’au delà du graphisme en tant que tel, je participe vraiment au choix du design d’objet, je dois tout penser en fonction de l’espace. J’aime beaucoup cette mission et j’ai vraiment hâte de concrétiser le projet. Peut être que je finirais scénographe en fait …😋

Communiquer en équipe !

Comment communiquer avec les autres membres d’une société ? Afin de mieux s’organiser soi-même, mais aussi en groupe. Comprendre qu’être intégré dans une entreprise cela passe aussi par la parole. Comment donner la parole, comment échanger des idées ? Beaucoup de questions qui me sont venu à la fin d’un projet dans lequel il fallait prendre des décisions en équipe.

Designer Graph-quoi ?

Cela fait déjà 1 semaine que je suis en stage avec Raphaël Guez !

C’est un artiste 3D qui réalise des œuvres numériques, et qui en parallèle répond à des commandes pour différents clients (affiches, campagnes de communication, motion design).

Son atelier se situe à POUSH, une ancienne parfumerie réhabilitée par la Mairie d’Aubervilliers pour en faire des locaux d’artistes. Il y a plus de 270 artistes qui travaillent là-bas ! Chaque jour, je découvre de nouvelles personnes avec qui j’ai l’occasion d’échanger sur leurs travaux et aussi sur ce que je fais. Il y a une diversité folle qui émane de ce lieu, c’est juste génial.

Les trajets sont un peu compliqués… j’avoue
Cafétéria et flyer d’exposition de POUSH

Très vite, je me suis aperçu de quelque chose. Les gens ne savent pas ce qu’est le design graphique ! J’ai vraiment ressenti lors des discussions que j’ai pu avoir avec toutes ces personnes, une incompréhension générale de ce que je fais exactement. C’est compliqué à décrire, mais je dirais que l’on n’a tout simplement pas la même définition des termes design graphique et graphisme.

Dès le lundi, je me suis lancé dans la réalisation d’un site web pour Raphaël. Pour le moment, ce n’est qu’un simple portfolio, mais à l’avenir nous travaillerons à deux sur des pages web expérimentales. Avant de me lancer, je lui ai demandé s’il avait une identité visuelle, une charte graphique ou au moins un logotype. La réponse = non.

Je lui ai donc proposé de travailler sur une identité graphique, tout en lui expliquant l’importance que ça a d’en avoir une… mais sans succès. Il avait l’impression que ça ne servait à rien. Sans rentrer dans les détails, j’avais encore une fois l’impression que sa notion de graphisme était complètement différente de la mienne. Lorsque l’on parle design, on ne parle pas exactement de la même chose.

Atelier de Raphaël Guez

Durant cette première semaine de stage, j’ai réalisé une maquette Figma pour son site web, puis je me suis directement plongé dans le code !

Lorsque l’on code pour quelqu’un, c’est complètement différent. Cette fois-ci, je ne peux pas me permettre d’avoir des noms de balises étranges, une mauvaise indentation ou même oublier de commenter le code. Tout doit être parfaitement lisible et compréhensible pour lui. Aussi, l’ensemble du code doit être fait pour que Raphaël n’ait pas besoin de se prendre la tête lorsqu’il voudra ajouter de nouveaux projets dans son portfolio. Bref, coder pour soi-même c’est plus facile 🙂

Maquette Figma
Site Web
Code HTML / CSS / JS

En fin de semaine, j’ai réalisé un modèle 3D ainsi qu’un début d’animation pour aider Raphaël dans un projet professionnel. Il ne m’a pas vraiment expliqué pourquoi il fallait faire tout ça, mais ça a été un bon moyen de lui montrer qu’il pouvait me faire confiance !

Modélisation 3D

Cette semaine est passée si vite… j’ai hâte de découvrir ce que l’on va faire ensemble et les projets sur lesquels je vais travailler !

De la confiance !

Lorsque je suis arrivé le premier jour, je me suis senti tout de suite très à l’aise, avec les personnes mais aussi le lieu. Bolero est une entreprise d’investissement dans des parts de propriété intellectuelle dans la musique (je n’allais évidemment pas devenir investisseur) Mais ma mission était de créer des visuels, du contenus pour les réseaux sociaux et plus, essentiellement de la vidéo, montage et motion et je ne pensais pas avoir autant de responsabilité. On m’a rapidement mit dans le bain et j’ai tout de suite commencé à montrer mes skills en montage (que je n’avais pas). William, le directeur, me présente à Ninon, la directrice artistique avec qui je vais travailler principalement durant mon stage. En réalisant le “derush” de ma toute première vidéo, j’ai été surpris de découvrir que j’appréciais plutôt bien cette tache, mais je me suis aussi rendu compte que quelques minutes d’inattention font très vite perdre le fil (une blague qui fuse dans le bureau par exemple)

Montage d’un réels pour Instagram et TikTok sur Adobe Premier Pro

Mon travail est de passer d’une vidéo filmée pendant 15 min à un résumé d’1 min au maximum à la fin du derush. Puis vient le montage avec les sous-titres et les vidéos libres de droits pour illustrer les phrases du présentateur. Chaque fois que je finissais une vidéo, j’étais extrêmement content et satisfait d’y arriver !

Bureau dans une seule pièce avec plusieurs table,
la salle de réunion est commune !

Je prends rapidement le rythme et sur les 2 premier jours je prends même de l’avance ! (presque 2 vidéos d’avance, c’est dingue)

Viens alors le moment où j’ai compris qu’ils me faisaient confiance, bien plus que je ne le pensais. 

Lors d’une réunion pour préparer des idées de visuels pour un salon à Lisbonne, ils se sont questionnés sur comment Bolero pourrait s’intégrer et se démarquer parmi les autres. Les idées ont fusé et soudain, à la fin de la présentation au CEO de Bolero, un moment de blanc apparait. 

William se tourne vers moi et me demande sincèrement mon avis sur tout ce qu’ils viennent d’évoquer. J’ai répondu ce que je pensais de chaque idée et de ce qui m’a paru le plus efficace, j’ai également proposé mes services, pour de la 3D ou des visuels merch.

Des suites de ca ils prévoient de me faire faire des choses importantes et me mettent alors sur un gros montage. Ce travail me fait alors comprendre ma place ici et l’importance que j’ai sur leur image, à travers la diffusion sur internet, et pas seulement pour l’entreprise Bolero ! 

Le Motif (Olivier de son vrai prénom), artiste et vidéaste présent sur les réseaux sociaux, qui a contribué au développement de Bolero, à récemment fait une vidéo long format avec le directeur William qui sera posté sur Youtube. Ce format doit être désormais réduit pour être diffusé sur les réseaux sociaux. L’enjeux est énorme pour Boléro car Le Motif va reposter ces vidéos, diffusant ainsi l’existence de Boléro à ses plusieurs milliers d’abonnés (il y a alors un vrai enjeu de bien faire les montages pour montrer notre professionnalisme)

Le Motif a un vrai droit de regard sur nos montages et doit valider chacune de nos vidéos avant qu’elles ne soient partagées. 

Jeudi soir, nous avons eu des retours sur 2 formats courts qu’il a fallu corriger au plus vite pour le soir même. Je finis alors 1h plus tard et envoie tout avant de partir des bureaux. Tout ça pour que j’apprenne que nous n’étions pas certains que Le Motif allait pouvoir regarder les vidéos aujourd’hui vendredi, avant de partir en week-end… 

Vendredi télétravail où je continue de produire des formats courts. 

J’ai été mis dans le bain du travail très vite, ce qui m’a rapidement mis à l’aise pour collaborer avec les autres. Etant donné que mon travail était supervisé par Ninon, la directrice artistique de Bolero, cela était rassurant pour éviter les erreurs. 

Cependant, il y avait des moments où j’avais l’impression de devoir retravailler la même vidéo 40 milles fois (ce qui rend un peu fou à la fin de la journée)

Malgré tout, cette expérience m’a permis d’acquérir une grande expertise sur Adobe Premiere Pro, et je ne suis qu’au début de mon stage.

Je vois qu’ après avoir rapidement intégré leur équipe, je leur semble déjà digne de confiance et le directeur n’hésite pas à me proposer de faire certains visuels que Ninon avait l’habitude de faire, afin de l’alléger mais aussi avancer sur d’autres projets.

Je comprends qu’ils me font confiance, ça me met la pression mais je comprends que je peux me rendre tous les jours très utile !

C&P, cools et productifs.

Déjà une semaine au sein de l’agence Castor & Pollux !

Si je devais décrire spontanément les employés qui y travaillent, ce serait très sympathiques, cordiales, drôles, mais également professionnels, organisés et méticuleux. Au sein de cette agence, qui, à ma surprise, ne comporte pas une vingtaine de personnes, mais une cinquantaine réparties sur deux étages et certaines villes de France (quelques employés, comme les développeurs web, en distanciel depuis Tours), tout le monde collabore avec une simplicité et sincérité déconcertante ! Ça sonne peut-être très utopique, et ça ne fait qu’une semaine que j’y ai mit les pieds, cependant j’ai vraiment l’impression que cette bonne cohésion est véritable.

Au delà des merveilleux employés, les locaux le sont tout autant 🙂 ! Tous les lundi, un meeting a lieu, traitant des nouveautés au sein de l’agence, ainsi que des travaux à réaliser au cours de la semaine. Et attention, pas n’importe où, mais dans un superbe coin à l’aspect cocooning ! Le personnel des deux étages descend sur place, et un écran rediffuse un appel Google Meet pour les employés en distanciel.

Locaux : coin pour les meetings le lundi / vue sympathique du 2e étage de l’agence.

Après un tour rapide des locaux, Noé Melon, mon tuteur, directeur de création, m’a présenté les différents logiciels utilisés pour communiquer et collaborer sur des fichiers communs avec les autres employés de C&P. Au cours de cette semaine, j’ai également été en contact avec Emeline, directrice artistique, et Cédric, concepteur rédacteur (ainsi que les chiens de deux autres employés qui venaient nous voir de temps à autre !).

Je découvre de nouveaux logiciels utilisés à l’agence.

Ils m’ont d’ailleurs gentiment prêté un Mac ! Au cours de cette semaine, j’ai appris à me servir des logiciels mentionnés plus haut, à retenir de nouveaux raccourcis claviers, le vocabulaire professionnel, les prénoms d’un maximum d’employés, ainsi que les codes nécessaires de l’ascenseur pour accéder aux autres étages (oui, par sécurité il faut rentrer un code à chaque utilisation). Plus sérieusement, j’ai pu également me re-familiariser avec Notion ainsi que Figma, que j’ai principalement utilisé (et que j’apprécie toujours autant).

Mon espace de travail et le Mac qu’ils m’ont prêté.

Parmi les travaux confiés, j’ai pu réaliser des key-visuals pour un appel d’offre de Evaneos, une agence de voyage. En plus de ça, j’ai mis en page sur Figma, en collaboration avec Noé, une page reprenant la charte graphique de leur site web. Concernant ce projet, j’ai assisté à quelques réunions entre Noé, Cédric ainsi que deux autres créatifs, pour discuter de la façon d’amener plus de clients sur le site de Evaneos, et qu’ils y renseignent leur adresse mail, via des posts et réels Instagram (réflexion sur un funel).

Quelque chose qui m’a surprise, c’est lorsqu’ils ont mentionné que le travail effectué, dans ce cas pour Evaneos, n’était pas rémunéré à moins que ces derniers sélectionnent le projet de C&P, et non pas celui d’une des deux autres agences concurrentes, répondant également au même appel d’offre.

Key-visuals pour l’appel d’offre de Evaneos.

Plus tard dans la semaine, j’ai pu aider Emeline à faire des recettes graphiques sur un site web en cours de développement, c’est à dire vérifier que le produit réalisé correspond visuellement à ce qui était prévu, et donc vérifier et relever les différentes erreurs apparentes. Cela vise à aider les développeurs web.

Recettes graphiques pour le site web d’une artiste en préparation.

En fin de semaine, je me suis penchée sur la réalisation d’un GIF cliquable qui sera présent sur la newsletter de C&P, mettant en avant Version, une sorte d’extension de leurs services à l’agence.

V1 d’un .gif pour la newsletter de C&P.

Malgré les fatigantes 2 heures de transports quotidien, je peux dire que c’est tout de même avec hâte que je retrouve Castor & Pollux et ses équipes chaque matin !

Connaître dans l’inconnu

Je suis depuis maintenant 4 jours au sein de St-Louis, une maison de postproduction parisienne dont le domaine m’est TOUT SAUF CONNU. Ce stage est pour moi un voyage dans un navire étranger, une prise de risque, mais aussi une opportunité vers de nouveaux horizons. De plus, l’ambiance très sombre et le grand nombre d’employés n’arrangeaient pas ma situation…j’étais encore plus perdue.

C’est avec peine que je tentais de retenir tous les noms techniques et méconnus : flame, étalonnage, VFX…en me demandant ce que je faisais là.  Cependant ma douleur n’a été que de courte durée (merci à mon tuteur Tibor) lorsque j’ai rejoint le groupe des IT (Information Technology) pour assurer la refonte de leur site interne : ENFIN quelque chose que je connais.

Ma réaction lors de la découverte du site

C’est ainsi que je me suis retrouvée nez à nez avec des interfaces qui ne semblent ni connaître la notion d’ergonomie ni de design (ma douleur est revenue instantanément). Cependant beaucoup d’idées étaient bonnes et pertinentes, seulement…j’ai très vite réalisé que le graphisme était nécessaire, VRAIMENT VRAIMENT nécessaire et ce dans une multitude de domaines. 

Vue d’ensemble des interfaces du site original

Avant de me jeter à l’eau, un certain Marin (oui c’est son prénom) m’a d’abord rattrapée en posant un “cadre” : « fais comme tu le sens! ». 🤓
C’est là que j’ai su que c’était à moi de poser le cadre :  moodboard, identification des besoins, analyse de l’univers déjà en place….et c’est à travers cette petite préparation que j’ai appris à connaître le fonctionnement de l’entreprise. Ainsi j’ai pu me familiariser avec les lieux, les gens, mais aussi les différents pôles qui m’entourent tout en alliant découverte et récolte de données utiles au site. Ici, il y a beaucoup de pôles, de sous pôles et de sous sous pôles…bref. Je prendrai le temps de découvrir tout ça plus tard.

En analysant le site de plus près, j’ai tout de même été surprise par les essais graphiques : l’idée de cohérence était quand même pensée à défaut d’être maîtrisée, ainsi que quelques effets de style plus ou moins efficaces. C’est avec très peu de mal que j’ai réussi à les convaincre qu’il était nécessaire de TOUT refaire, même le code (qui est terriblement mal ordonné d’ailleurs). Mon challenge personnel était d’aller à la rencontre des couleurs (que je manie très rarement et dont la manipulation m’est peu familière) par respect pour le bleu significatif de St-Louis.

Premières maquettes et écrans originaux correspondants :
(1) projets et chatbox , (2) shotgrid des plans 3D

Une fois plongée dans ma tâche, je me suis pleinement rendue compte que l’inconnu ne me concerne pas exclusivement, mais qu’il touche aussi mes collègues, totalement étrangers à l’idée de graphisme et d’esthétisme. Je dois avouer que cette perspective m’a plutôt rassurée, tout comme l’ambiance qui semblait se réchauffer au fil des jours, malgré l’aspect très sombre du lieu. Et c’est petit à petit que j’ai réussi à me détacher de l’inconnu grâce à ce que je connaissais. Je sortais cependant de temps en temps de cette nouvelle zone de confort pour affronter de nouveau cet univers inhabituel.

La peur de l’inconnu nous distrait du connu.

Ylipe, écrivain et dessinateur français

Alors pourquoi ne pas se faire peur pour casser la routine ? C’est ainsi qu’entre 2 lignes de code je m’aventurais dans les autres pôles de la maison, en fantasmant déjà sur tout ce que je pourrais apprendre et tester.

Enfin, suite à cette première semaine j’ai très vite remarqué que le graphisme n’est pas uniquement présent dans les studios, les agences, les écoles, il est PARTOUT. Un graphiste peut toujours (ou presque) se retrouver dans un domaine donné, et ainsi, connaître dans l’inconnu.

Au cœur de la mode avec MOLLI

MOLLI une histoire centenaire

Depuis le 8 avril, je travaille dans la maison MOLLI, située dans le 7 arrondissement
de Paris,
à 5 minutes à pied de l’hôtel des Invalides.

carte de paris

« MOLLI est une maison au savoir-faire unique dans l’art du tricot
depuis ses origines, molli tricote des vêtements en maille fine
d’une extrême qualité. »

« Charlotte de Fayet reprend la marque centenaire pour lui tricoter un nouveau chapitre. Cette amoureuse inconditionnelle de MOLLI, entourée d’une équipe de femmes, réinvente de saison en saison un vestiaire composé de vêtements en maille fine, délicate et texturée.
La marque est vendue dans quatre boutiques à Paris
et aux quatre coins du monde. »

https://www.molli.com/pages/molli-depuis-1886
zone géographique de MOLLI dans le monde

À mon arrivée,j’ai été assez surprise par la surface du bureau qui est disposé en longueur.
On entre tout d’abord dans un couloir qui mène au bureau de Corinne, chargée des ressources humaines, et de Maryten et Raphëlle en charge des finances et des fournisseurs.
Ensuite, le couloir donne accès aux différentes pièces principales : le bureau com/web
où je travaille avec Yasmine, Aglaé, Fanny, Sonia et Marion, l’atelier des stylistes, la tente
(qui est un lieu de réunion ou pour se reposer), le bureau de Charlotte qui a racheté et détient maintenant MOLLI depuis 10 ans, et Noémie, celle qui gère également la marque en assistant Charlotte. Ensuite, on arrive au showroom où sont exposées les dernières collections (confidentielles à l’heure actuelle), puis à la cuisine avec la terrasse.

le bureau
le bureau

Ma tutrice est Yasmine, la directrice artistique chez MOLLI depuis plus d’un an,
qui m’a directement mise à l’aise et mise au travail par la même occasion en commençant
par m’expliquer le drive sur lequel elles travaillent (oui, MOLLI est 100 % girl power ! ). Charlotte souhaite enregistrer l’ensemble de ce qui est fait chez MOLLI depuis 2014, lorsqu’elle a repris la marque. Ah oui ! Par ailleurs, MOLLI est une marque qui existe depuis 1886,
et Charlotte souhaite la rendre la plus moderne et attrayante possible tout en conservant l’aspect artisanal des mailles, qui est la technique utilisée par la maison.

la team com / web

Avec cette première vision sur le drive, je me suis rendu compte d’un point plus qu’important. Si je me trompe d’emplacement pour ranger le fichier ou s’il ne répond pas aux attentes des filles et surtout à celles de Charlotte, cela peut donc retarder l’envoi aux fournisseurs,
à la presse, aux femmes influentes avec qui nous travaillons… Ainsi, l’objet d’étude
que je souhaite aborder dans cette note est l’aspect que, du point de vue du graphiste, l’ensemble d’un projet, que ce soit pour les réseaux sociaux, le site web, la presse…
doit être bien réalisé et surtout respecter les délais afin de ne pas impacter l’ensemble
du bureau.

Ce qui me plaît beaucoup chez MOLLI, c’est que nous devons toutes travailler ensemble
d’une certaine manière et répondre aux attentes, par exemple du pôle RH qui a une demande du fournisseur pour une étiquette, ou une demande des filles qui s’occupent des relations internationales et qui ont besoin d’une carte d’envoi de presse afin de présenter un nouvel arrivage d’un haut, une demande de Charlotte qui souhaite réinvestir la charte graphique
dans de nouvelles présentations pour, par exemple, regrouper l’ensemble de la papeterie
et des packaging afin de retrouver les différents formats, matières, fournisseurs…

En tout cas, même si cela ne fait que trois semaines que j’ai commencé, je m’y sens vraiment bien et très intégrée dans l’équipe (j’ai même un premier appel avec Charlotte, Noémie, Fanny qui s’occupe du web, les fournisseurs packaging et papeterie et moi-même en tant que graphiste, car ma tutrice sera en vacances. Pas trop de pression franchement ! ).

Je pense réellement que ce stage me sera bénéfique en terme de relationnel et de travail.

MOLLI
MOLLI

Veille Graphique – que faire quand il n’y a rien à faire ?

Cette première semaine de stage a été un peu déroutante.
Bien accueillie chez World+, j’ai vite réalisé que c’était une période plutôt calme pour l’entreprise. Les prochaines commandes ne sont prévues que pour le mois prochain, d’où l’absence de mon tuteur actuellement en vacances.



World+ est une agence de scénographie basée à Paris, fondée par Vincent Olivieri. Ils fournissent des services de conception et de réalisation pour des plateaux de production, en façonnant des objets, des éléments de décors et des univers pour donner une ambiance authentique à chaque production. En tant que graphiste, je pourrai être assignée à créer des contenus pour les différentes entreprises de Vincent Olivieri (4 à mon existence), à la fois catalogues, présentations, photos, contenus pour les réseaux sociaux, et parfois assister sur les shootings en créant des petits détails graphiques. Bien que les scénographes n’ont généralement pas besoin de recourir à un graphiste pour leurs productions,
on peut parfois leur proposer des idées ou venir en aide à l’installation des décors.

nouveau site de World+


A travers ce stage, je souhaite appliquer le graphisme dans le monde professionnel, mais également observer la direction artistique sur le terrain.


La grotte de l’équipe

Dès mon arrivée lundi matin, j’ai été accueilli par une équipe détendue, contente de ne pas être débordée.

On m’a prévenu qu’il n’y aurait pas beaucoup de travail pour le moment. L’équipe profite donc de cette période calme pour finaliser le nouveau site web et développer l’identité d’une nouvelle entité de l’entreprise nommée OMEGA STUDIOS, des futurs studios photos en locations pour les professionnels.

J’ai contribué au développement des deux premières versions du logo en collaboration avec Maël, directeur de l’image chez World+ et mon tuteur.


V2 par Maël & Lorraine,
utilisation du symbole Omega pour former le G

J’attends désormais les retours de Vincent Olivieri ainsi que le retour de Maël, parti en vacances mardi soir.

Mails envoyés à des set designers


En outre, j’ai également assisté l’équipe dans la prise de photos des locaux pour le site web, et j’ai moi-même reproduit des gabarits de mise en page ou envoyé des mails à d’anciens clients pour archiver des photos pour le nouveau site web.

En réalité, arriver pendant une période calme peut permettre de s’intégrer en douceur, mais en tant que stagiaire désireuse de créer, d’apprendre et de comprendre, je me suis rapidement sentie frustrée de ne pas avoir été assignée à davantage de tâches créatives.

discussion avec Sara <3


Je partage les bureaux avec une stagiaire espagnole, Sara, qui m’a fait part
de son expérience depuis son arrivée en janvier.
Elle m’a expliqué qu’elle avait mis du temps à proposer ses idées, bien que Vincent Olivieri ait finalement beaucoup apprécié son style graphique et lui ait désormais accordé sa confiance pour réaliser un catalogue pour l’entreprise. Elle a commencé à se sentir plus à l’aise seulement depuis 2 semaines,
et j’aimerais que ce processus soit plus rapide pour moi.

Ainsi, depuis mercredi, je propose des contenus de mon initiative,
comme le design de merchandising ou des montages pour les réseaux sociaux.

World+ distribue des t-shirts à ses équipes et ses collaborateurs pour diffuser la marque
compte Instagram


Cela a été bien accueilli, car Juan, le community manager, m’a proposé de l’assister pour créer du contenu pour les différents réseaux sociaux pendant toute la durée de mon stage. Tournage, montage, voilà ce qui m’attend désormais. Et j’ai hâte de commencer.



Cette première semaine a donc été une intégration en douceur dans l’équipe et une affirmation de mes volontés de produire.