Une continuité parfaite.

M comme Marseille ou comme Meloman Production.

Adieu le sud

Ma première période de stage a touché à sa fin le vendredi 30 juin. Un mois et demi s’est déjà écoulé… Cette belle ville, son équipe de foot (l’OM fidèle adversaire au PSG), ses côtes splendides et son soleil à foison vont grandement me manquer. Mais passer mes journées à apprendre avec Meloman Production encore plus !

PUIS

R comme Roubaix ou comme Rapminute.

BONJOUR LE NORD

Voilà le début de ma seconde partie de stage, qui se passe à l’espace de Coworking « Plaine Images » au sein de l’équipe du média emblématique RAPMINUTE. La transition de Marseille à Roubaix fut très rude, mais en terme de travail, cela est en parfaite continuité.

Présentation de Rapminute par Plaine Images

Cela fait moins d’une semaine que j’ai rejoins l’équipe de Rapminute, mais j’ai déjà réalisé de nombreuses choses dont certaines déjà postées sur leurs réseaux sociaux.

« Un avis sur Beyah », pour Rapminute

Lorsque je suis venu à Roubaix et que j’ai intégré le média Rapminute, je pensais travailler essentiellement le graphisme et ne toucher à rien d’autre. Par ailleurs, dès mon premier jour, j’ai pu travailler le montage et la post-production car ils avaient déjà quatre stagiaires qui partent ce vendredi qui travaillé sur la part essentiellement graphique du média.

Une dynamique de groupe étant déjà en place, j’ai rejoint le train et je me suis mise au montage de la vidéo énoncée précédemment.

MAIS

Dès mon arrivée chez Rapminute, et durant tout mon stage chez Meloman production, j’ai remarqué que chacun était spécialisé dans un domaine mais qu’il devait savoir maitriser tous ceux qui s’y relient de prêt où de loin. Surtout lorsque l’on travaille dans le monde de la communication et de l’audiovisuel. Ainsi, la plus grande partie des personnes m’entourant étaient pluridisciplinaire.

MELOMAN PRODUCTION était producteur en audiovisuel, photographe, vidéaste, monteur et gérait également toute la partie post production.

RAPMINUTE, c’est essentiellement Élias qui gère toute la partie graphique que ce soit montage, graphisme, animation et 3D. Et Tristan, qui gère toute la part administrative et financière de l’entreprise mais qui a beaucoup de compétences sur les logiciels que nous utilisons, lui permettant ainsi de répondre par des termes spécifiques à nos questions sur divers domaines.

Lors de mon premier stage, j’avais pu découvrir en profondeur le monde de l’audiovisuel et voir mes compétences en montage. Ces dernières se sont approfondies au fil des jours et je me suis grandement améliorée surtout grâce à un Vlog sur la publicité pour D&P que Meloman m’a donné à monter. Une continuité de cet apprentissage au montage, c’est réalisé dès mon entrée chez Rapminute. En effet, on m’a directement demandé de monter des vidéos et de gérer toute la partie textuelle, graphique ainsi que les animations de plusieurs vidéos.

Aujourd’hui, je me considère chanceuse d’avoir pu accéder à ces deux stages qui sont d’une part nourrissant et qui ne reste jamais sur les mêmes champs de compétences. En effet, je change de logiciel au moins deux à trois fois par journée, ce qui me permet de ne pas me lasser, d’exploiter toute ma créativité et de pouvoir créer à foison. Pour le moment, je ne peux pas en dire davantage car la fin de mon premier stage s’est déroulée assez rapidement avec le Vlog qui était un travail très conséquent donc je n’ai fait quasiment que ça. Puis mon stage chez Rapminute venant de débuter, il me faut un peu de temps avant d’explorer d’autres notions du monde professionnel.

De l’audiovisuel à foison

POUR RÉSUMER

3 semaines de stage, 3 jours de montage, 7 journées de tournage, +10 rencontres professionnelles

Min&Ral, NewBalance x Footlocker, Circuit Paul Ricard, Pierre Garnier, Pain de sucre, D&P, OM x Puma, Mofak Bessis (Mofeezy)...

Ce stage se passe tellement bien qu’il dépasse mes espérances.

Quelques souvenirs – Avril/Mai 2025

Le monde de l’audiovisuel m’intéressant beaucoup mais étant très peu mis en avant dans notre formation, je souhaitais vraiment en apprendre davantage et me familiariser avec ce dernier durant ma période de stage. Pour cela, j’ai demandé à Meloman Production de me le faire découvrir et de me former. Ce dernier étant passionné par son métier, travaillant dur, dormant peu et mettant tout en oeuvre pour satisfaire ses clients (sans jamais oublié de produire dans le but d’en être fier). En effet, il fait preuve d’un professionnalisme, d’une rigueur et d’une qualité de travail remarquable.

Depuis le début de ce stage, je ne fais qu’apprendre de nouvelles choses chaque jour. Chaque projet, tournage, rencontre, m’apporte nombre d’informations techniques ou bien pratiques, telles que leurs rôles et leur importance, la manière dont ils procèdent… et me permet de voir le monde professionnel sous toutes ses facettes. Dès mes premiers jours de stage, j’ai mis les pieds dans le montage, ce dernier comprenant dérushage, montage (assemblage des rushes), ajout d’audio, étalonnage et retour clients. Par la suite j’ai pu assister à de nombreux tournages et ainsi comprendre ce qui précédait tout cela. En effet, avant toute création d’un produit il réalise un réel travail de réflexion sur la globalité du projet, allant de l’imagination passant par un travail sur l’univers qu’il souhaitera exploiter (souvent sous la forme de moodboard) en se concentrant sur la demande du client, à la création.

Moodboard D&P – Mai 2025

Meloman utilise principalement une caméra Sony FX3, des Polaroïd, un caméscope numérique, et quelques fois des drones pour user de plans qui vont du plus « basique » au plus atypique.
En somme, son travail ne se compose pas seulement de mise en application, comme je le supposais, mais d’une réelle réflexion qui va mener à un projet concret, fort en sens et parfait au rendu.

Avant de réaliser ce stage, je me demandais comment il était possible de réaliser autant de projets en si peu de temps et d’une qualité si impressionnante. Pour répondre à ce questionnement, j’ai discuté avec les différentes personnes que j’ai pu rencontrer sur les tournages, et user également de l’expertise de mon maître de stage. Suite à ces nombreux échanges avec des points de vue les uns tout aussi intéressants que les autres, j’ai compris qu’un vidéaste ou un professionnel de l’audiovisuel ne peut être seul lors de la création d’un projet. Les innombrables tâches, droits, mentions et personnes à prendre en compte en sont la cause. Ainsi, au fil des projets, un réseau se créer entre tous, ce dernier se trouvant être un point fort de Melo, à ce jour au centre de nombreuses boîtes de production (qui mettent tout en oeuvre pour satisfaire le client).

Quelques unes des boîtes de prod/collaborateurs que j’ai pu côtoyer

Par ailleurs, lors de la création d’un projet, un producteur audiovisuel se doit de pouvoir assurer toutes les phases, allant de la capture/du shoot, de plan, au montage et au rendu final du projet aux clients.
Pour cela il doit maîtriser un nombre de logiciels conséquent, comme DaVinci Resolve, Final Cut, Capture One et tout autre logiciel se reliant à l’image (ex: Suite Adobe). Il doit aussi savoir reconnaître un bon et un mauvais plan, maitriser toutes les règles de cadrage. Au delà du plan matériel ou bien utilitaire, il se doit d’être humainement correct, respectueux, ouvert d’esprit et adaptable.

Durant ces deux semaines, je me suis épanouie. De nouveaux métiers qui m’étaient encore peu familiers m’ont paru plus accessible, plus commun. De nouvelles rencontres m’ont ouvert davantage l’esprit. De nouvelles perceptions se sont offertes à moi. Ainsi, j’ai pu comprendre, apprendre, mettre en forme et créer de nombreux liens.