Ces dernières semaines, j’ai travailler sur une campagne de publicité pour le groupe BPCE, à destination des jeunes pour les inciter à assurer leur appartement. Le contenu et les visuels avaient été pensés en amont par ma maître de stage, dans une tonalité accessible et proche des codes de cette génération. Puis il fallait les décliner en animation pour les transports en commun.
Le public ciblé : une génération ultra-connectée, très sollicitée, avec une attention visuelle exigeante et rapide. De plus, un support en particulier a demandé plus de mon attention: les Strides, des stations de recharge pour téléphone dans les lieux publics qui intègrent désormais des écrans de diffusion. C’est un format encore peu exploité, mais très stratégique car il permet de s’adresser directement aux jeunes dans l’espace public, avec un contenu court. L’enjeu était donc de concevoir une animation immédiatement lisible dès les premières secondes.
Les premières animations réalisées (par d’autres) pour la campagne étaient trop plates et trop lentes. Donc le message était bon, mais le support ne suivait pas car elle ne correspondait ni à la cible, ni à l’intention. C’est là qu’on voit ce que signifie l’idée de “le médium est le message”. Si le mouvement n’incarne pas l’énergie du message, alors ce dernier perd en efficacité. C’est ce qui se passait dans les animations. On m’a alors demander de toute les refaire pour qu’elles soient plus en accord avec la campagnes.

Tout au long du projet, ma maître de stage m’a accompagnée et conseillée sur la manière de structurer une animation de manière stratégique. Il ne suffit pas d’enchaîner des effets pour que ce soit “dynamique” car trop d’animations en même temps nuisent à la lisibilité. J’ai voulu donner du rythme sans surcharger, pour faire en sorte que les mouvements servent le message : nous comprenons les jeunes. Et à hiérarchiser l’information visuellement tout en respectant la contrainte de temps que nous imposait le support.
Mon stage s’est terminé, mais certains projets, continuent !
Ce projet est encore en cours car je vais poursuivre le travail à distance pendant l’été. C’est un prolongement inattendu de mon stage : l’agence m’a proposé de continuer à collaborer avec eux. C’est une belle marque de confiance, qui me donne aussi l’occasion d’aller plus loin dans la réflexion.
Ce projet, comme l’ensemble du stage, m’a confirmé que j’ai ma place dans ce domaine, parce que j’y prends vraiment plaisir. Ces trois mois m’ont donné une meilleure compréhension du lien entre contenu, cible, support et forme. Et surtout, j’ai pu prendre conscience que l’animation n’est pas qu’un ajout mais un levier dans la stratégie de communication. L’animation structure le regard, rythme la lecture, hiérarchise l’information. Elle permet de guider l’attention et de mettre en avant ce qui est essentiel. Et c’est très important dans un domaine comme la stratégie de com’ ou l’on cherche à influencer la perception du publique.