Identité de Studio et Culture du commanditaire

La première question qui me trottait dans la tête bien avant d’arriver au studio était, mais finalement Qu-est-ce qui fait l’ADN d’un studio ?

  • Quels éléments font “studio” (typographie, graphistes, commanditaires…)
  • Qu’est-ce qui fait la sauce Plastac ?

Comment reconnait-on Plastac et comment fait-on en tant que studio pour garder cette direction artistique Est-elle définie ? fine ? Existe-t-elle vraiment ?

Un des premiers éléments de réponse chez Plastac c’est la Circular ! OUI une fonte, celle de leur logo distribué par Lineto, elle est présente partout et très régulièrement glissé dans leur proposition de logo pour les clients en 4ᵉ ou 5ᵉ propal ou en baseline pour accompagner un logo, bref, ils la kiff et ça se voit et à vrai dire, c’est souvent ce que viennent chercher les clients du moins cette fonte marche et accompagne régulièrement leur projet (APS, APD, PORTFOLIO…) et évoque leur univers coloré géométrique et ludique de leur approche du design graphique et de la signalétique.

Ensuite l’identité du studio se résume aussi par les clients et ça Romain le dit clairement “C’est sûr par rapport à “Choque le Goff ” On fait pas la même chose, eux font des rapports d’inactivités et nous, on fait plutôt des rapports d’activités pour Hermès donc clairement… ”

En effet, Plastac travaille essentiellement pour le milieu culturel et institutionnel, le luxe et l’industrie, leur typologie de clients influent évidement sur le graphisme qu’ils proposent au fur et à mesure des années.

Et enfin pour moi ce qui fait l’ADN de Plastac ce sont simplement Adrien, Fanny et Romain, c’est bête, mais leur personnalité, leur manière de travailler et le fait que ça fait 15 ans qui font ça, bah forcement y’a des automatismes qui se créent et une DA qui se met en place.

La façon dont-ils mettent en place leur graphisme me permet d’enchainer sur un autre point le client et cette culture du commanditaire, en occurrence ici Thomas Boivin un photographe qui a besoin d’une couverture pour son prochain roman-photo.

TOUT LE MONDE À UN AVIS SUR TOUT ET TOUT LE TEMPS

(et ça marche pour beaucoup de choses), tout le monde s’improvise graphiste et encore plus le client qui n’hésite pas à remettre en question nos choix.

TB: “non mais j’ai rapidement modifié votre proposition sur photoshop en remontant votre typo pour vous montrer ce que je veux” HEIN ????

TB: “Et puis n’hésitez pas à m’envoyer des choses pour que je vous fasse des retours” HEIN HEIN HEIN M. ISLER C’EST VOUS ??? 

Je n’avais jamais vu ça avant, du moins je ne pensais pas qu’on pouvait faire le taff du graphiste. Il croit mieux que tout le monde quelle est la bonne solution, se permet de “conseiller” le studio sur les bons ajustements typo, met la pression sur le temps de réponse et de prod du studio. La source de tous ces problèmes dans ce projet a été le brief le client avait un papier précis en tête (sirio blu) une envie de modernité tout en gardant les codes du roman, mais son papier bleu foncé était à l’opposé de ses références. Un manque de clarté et de communication qui ont bloqué le projet dans ses débuts, en témoigne toutes annotations dans tous les sens.;(

Ménilmontant x4

Bon au final, c’est ma proposition qui a convaincu parmi la sélection qu’on avait faite donc ça va.;)