Exprimer nos désaccords

Deuxième WordPress, deuxième stage ! 

Le vendredi 28 mai, ma première période de stage aux côtés d’Elvire Bonduelle s’est achevée. 

Fini la typo, maintenant c’est édition avec Vanessa Buhrig. De l’édition ? Pas vraiment…

Ce deuxième stage a débuté il y a maintenant deux semaines. 

la descente aux enfers

Lundi 31 mai,

9H00 : je débarque au point de rendez-vous prévu une fois par semaine, surprise on est trois stagiaires. On s’installe et comme prévu on parle du lancement du projet éditorial. Petit hic, on parle beaucoup de marketing et de divers taches environnantes au lancement d’un projet mais pas d’édition et encore moins de graphisme. 

Échelle de stress : 1 sur 10. 

11H00 : fin du rendez-vous, ils sont très sympathiques. J’ai une vague idée de la tache que je vais devoir faire cet après-midi. C’est bizarre, ça c’est bien passé mais je ressens un mal-être environnant, peut-être parce que j’avais l’impression d’être un bébé comparé à eux. 

Échelle de stress : 2,5 sur 10. 

13H22 : Vanessa Buhrig vous a envoyé un email : « Bilan 🙂 ». 

Échelle de stress : 2 sur 10.

Je l’ouvre : « voici la liste des éléments à préparer pour demain », il fait la taille d’un roman graphique. Chouette, zéro graphisme mais du marketing !

Échelle de stress : 7 sur 10.

Restons positif, l’avantage c’est que je suis en télétravail, je m’organise comme je le souhaite. Dans un sens c’est dans la continuité de mon premier stage, sauf que cette fois-ci je travaille réellement de chez moi, je vais pouvoir me confronter pleinement au métier de Freelance. 

18H00 : la seule chose du métier de Freelance à laquelle je me suis confrontée cet après-midi c’est la procrastination. 

Échelle de stress : 7,5 sur 10

Mardi 1 juin : 

9H00 : le mot du jour : « efficacité », je rattrape toute mes taches en retard. Mais je m’ennuie terriblement, je fait mon travail à contre cœur. C’est le deuxième jour et j’ai pas ouvert Indesign, Illustrator ni Photoshop, une seule fois. En réalité une autre chose m’angoisse : les interviews. En effet dans le cadre du projet, il est nécessaire d’interviewer des personnes sur leurs souvenirs, le lien avec le graphisme : zéro. Mais pas grave ça peut être intéressant et formateur, le seul problème c’est qu’hier elle nous a annoncé qu’on devait nous même trouver les personnes à interviewer au sein de notre cercle familial, et ça pour moi c’est pas possible. 

Échelle de stress : 6 sur 10.

12H00 : Google Meet. Ça va mieux elle ne m’a pas parlé des interviews. Je ne lui en ai pas parlé non plus, donc elle n’est pas au courant de mon blocage. 

Échelle de stress : 5 sur 10. 

16H30 : l’après-midi passe doucement, je sens que le sentiment de mal-être d’hier n’est toujours pas dissipé, pire il est de plus en plus présent.

Échelle de stress : 8 sur 10.

17h30 : « Allo Eulalie, ça va pas du tout … je vais jamais tenir 8 semaines »

Deuxième jour, première crise de nerf.

Échelle de stress : 11 sur 10.

Ces deux premiers jours m’ont permis de réaliser un point primordial qui est valable dans tous les domaines professionnel : peu importe la gravité du mal-être, si quelque chose nous tracasse ou nous dérange dans notre travail, il faut toujours en parler à son supérieur. 

Le mercredi 2 juin, j’ai fini par dire à Vanessa que je ne me sentais pas vraiment à l’aise à l’idée de devoir interviewer des personnes, et encore moins des proches. Depuis je travaille sur la maquette de l’édition tout en exerçant toujours d’autres taches plus éloignées du graphisme mais nécessaires pour le lancement d’un projet.