De l’audiovisuel à foison

POUR RÉSUMER

3 semaines de stage, 3 jours de montage, 7 journées de tournage, +10 rencontres professionnelles

Min&Ral, NewBalance x Footlocker, Circuit Paul Ricard, Pierre Garnier, Pain de sucre, D&P, OM x Puma, Mofak Bessis (Mofeezy)...

Ce stage se passe tellement bien qu’il dépasse mes espérances.

Quelques souvenirs – Avril/Mai 2025

Le monde de l’audiovisuel m’intéressant beaucoup mais étant très peu mis en avant dans notre formation, je souhaitais vraiment en apprendre davantage et me familiariser avec ce dernier durant ma période de stage. Pour cela, j’ai demandé à Meloman Production de me le faire découvrir et de me former. Ce dernier étant passionné par son métier, travaillant dur, dormant peu et mettant tout en oeuvre pour satisfaire ses clients (sans jamais oublié de produire dans le but d’en être fier). En effet, il fait preuve d’un professionnalisme, d’une rigueur et d’une qualité de travail remarquable.

Depuis le début de ce stage, je ne fais qu’apprendre de nouvelles choses chaque jour. Chaque projet, tournage, rencontre, m’apporte nombre d’informations techniques ou bien pratiques, telles que leurs rôles et leur importance, la manière dont ils procèdent… et me permet de voir le monde professionnel sous toutes ses facettes. Dès mes premiers jours de stage, j’ai mis les pieds dans le montage, ce dernier comprenant dérushage, montage (assemblage des rushes), ajout d’audio, étalonnage et retour clients. Par la suite j’ai pu assister à de nombreux tournages et ainsi comprendre ce qui précédait tout cela. En effet, avant toute création d’un produit il réalise un réel travail de réflexion sur la globalité du projet, allant de l’imagination passant par un travail sur l’univers qu’il souhaitera exploiter (souvent sous la forme de moodboard) en se concentrant sur la demande du client, à la création.

Moodboard D&P – Mai 2025

Meloman utilise principalement une caméra Sony FX3, des Polaroïd, un caméscope numérique, et quelques fois des drones pour user de plans qui vont du plus « basique » au plus atypique.
En somme, son travail ne se compose pas seulement de mise en application, comme je le supposais, mais d’une réelle réflexion qui va mener à un projet concret, fort en sens et parfait au rendu.

Avant de réaliser ce stage, je me demandais comment il était possible de réaliser autant de projets en si peu de temps et d’une qualité si impressionnante. Pour répondre à ce questionnement, j’ai discuté avec les différentes personnes que j’ai pu rencontrer sur les tournages, et user également de l’expertise de mon maître de stage. Suite à ces nombreux échanges avec des points de vue les uns tout aussi intéressants que les autres, j’ai compris qu’un vidéaste ou un professionnel de l’audiovisuel ne peut être seul lors de la création d’un projet. Les innombrables tâches, droits, mentions et personnes à prendre en compte en sont la cause. Ainsi, au fil des projets, un réseau se créer entre tous, ce dernier se trouvant être un point fort de Melo, à ce jour au centre de nombreuses boîtes de production (qui mettent tout en oeuvre pour satisfaire le client).

Quelques unes des boîtes de prod/collaborateurs que j’ai pu côtoyer

Par ailleurs, lors de la création d’un projet, un producteur audiovisuel se doit de pouvoir assurer toutes les phases, allant de la capture/du shoot, de plan, au montage et au rendu final du projet aux clients.
Pour cela il doit maîtriser un nombre de logiciels conséquent, comme DaVinci Resolve, Final Cut, Capture One et tout autre logiciel se reliant à l’image (ex: Suite Adobe). Il doit aussi savoir reconnaître un bon et un mauvais plan, maitriser toutes les règles de cadrage. Au delà du plan matériel ou bien utilitaire, il se doit d’être humainement correct, respectueux, ouvert d’esprit et adaptable.

Durant ces deux semaines, je me suis épanouie. De nouveaux métiers qui m’étaient encore peu familiers m’ont paru plus accessible, plus commun. De nouvelles rencontres m’ont ouvert davantage l’esprit. De nouvelles perceptions se sont offertes à moi. Ainsi, j’ai pu comprendre, apprendre, mettre en forme et créer de nombreux liens.

Une expérience riche

Mon stage est séparé en deux parties. Le télétravail, qui consiste surtout à écrire des textes et produire des visuels pour les réseaux sociaux, et le présentiel, qui est bien plus riche. Il consiste à encadrer des sessions de jeu, donc préparer la salle, suivre un groupe qui joue en gérant les effets et les indices, puis retrouver le groupe à la sortie pour les accompagner dans le débriefing, et enfin remettre la salle en ordre après leur départ.

Il m’est arrivé de parler avec des gens qui m’ont expliqué qu’exercer un travail désagréable se répercute sur la vie personnelle, et rend la vie globalement plus désagréable. Mais je commence à me demander dans quelle mesure un travail intéressant peut avoir une influence bénéfique sur la vie personnelle

J’ai d’abord cru que la répétition de mes tâches allait me faire tomber dans une routine que j’allais devoir subir, et je peux maintenant dire que ce n’est pas le cas. Je suis passionnée de game design. Chaque groupe est différent, et chaque expérience est donc unique. Et comprendre le fonctionnement mécanique derrière ce jeu m’apporte beaucoup, et me motive à être plus créative dans mes projets personnels. Même si ça n’a pas été évident de comprendre comment replacer chaque mécanisme…

Le mécanisme des engrenages est particulièrement complexe à remettre en place,
surtout qu’il se trouve dans une salle sans lumière…

Voir l’envers du décors de cette manière est vraiment une chance énorme pour moi. Je ne sais pas vraiment comment prendre du recul, vu que je n’ai pas pu inspecter d’autre salle d’escape, mais je trouve les énigmes pleines d’ingéniosité.

En plus de ça, un aspect de mon travail qui m’empêche de tomber dans la routine, c’est devoir constamment s’adapter. Oui, il faut s’adapter à tous les types de joueurs, et c’est déjà pas mal, mais je pense à quelque chose de plus concret.

Ce jour là a été plutôt intense…

Je me rends compte que ce n’est pas le genre de tâches habituellement demandées dans un stage de graphisme, et je me suis demandée pendant un moment si je devrais même en parler ici. Mais j’ai accepté un stage de graphisme et game-mastering, je savais donc à l’avance que je devrais faire ce genre de choses. Et franchement, je me sens utile, stimulée, encadrée, et j’ai l’occasion de travailler sur des compétences personnelles comme le rapport direct aux clients, l’adaptation à l’imprévu, la mémoire…

Le travail que j’effectue en tant que game master est bien plus intéressant que celui que j’effectue en tant que créatrice de newsletters, et je trouve même qu’il s’agit d’un travail de design. Je design l’expérience, la modifie et l’adapte selon la manière de jouer et la personnalité des joueurs. Je design l’ambiance sonore en direct autour de leur expérience, je module la difficulté par le biais d’indices, je mets en scène la salle et je l’agence pour obtenir une atmosphère impactante.

Je trouve que cet aspect de mon stage est très formateur, et qu’il a toute sa place dans cette note d’étonnement.