Au cœur de la mode avec MOLLI

MOLLI une histoire centenaire

Depuis le 8 avril, je travaille dans la maison MOLLI, située dans le 7 arrondissement
de Paris,
à 5 minutes à pied de l’hôtel des Invalides.

carte de paris

« MOLLI est une maison au savoir-faire unique dans l’art du tricot
depuis ses origines, molli tricote des vêtements en maille fine
d’une extrême qualité. »

« Charlotte de Fayet reprend la marque centenaire pour lui tricoter un nouveau chapitre. Cette amoureuse inconditionnelle de MOLLI, entourée d’une équipe de femmes, réinvente de saison en saison un vestiaire composé de vêtements en maille fine, délicate et texturée.
La marque est vendue dans quatre boutiques à Paris
et aux quatre coins du monde. »

https://www.molli.com/pages/molli-depuis-1886
zone géographique de MOLLI dans le monde

À mon arrivée,j’ai été assez surprise par la surface du bureau qui est disposé en longueur.
On entre tout d’abord dans un couloir qui mène au bureau de Corinne, chargée des ressources humaines, et de Maryten et Raphëlle en charge des finances et des fournisseurs.
Ensuite, le couloir donne accès aux différentes pièces principales : le bureau com/web
où je travaille avec Yasmine, Aglaé, Fanny, Sonia et Marion, l’atelier des stylistes, la tente
(qui est un lieu de réunion ou pour se reposer), le bureau de Charlotte qui a racheté et détient maintenant MOLLI depuis 10 ans, et Noémie, celle qui gère également la marque en assistant Charlotte. Ensuite, on arrive au showroom où sont exposées les dernières collections (confidentielles à l’heure actuelle), puis à la cuisine avec la terrasse.

le bureau
le bureau

Ma tutrice est Yasmine, la directrice artistique chez MOLLI depuis plus d’un an,
qui m’a directement mise à l’aise et mise au travail par la même occasion en commençant
par m’expliquer le drive sur lequel elles travaillent (oui, MOLLI est 100 % girl power ! ). Charlotte souhaite enregistrer l’ensemble de ce qui est fait chez MOLLI depuis 2014, lorsqu’elle a repris la marque. Ah oui ! Par ailleurs, MOLLI est une marque qui existe depuis 1886,
et Charlotte souhaite la rendre la plus moderne et attrayante possible tout en conservant l’aspect artisanal des mailles, qui est la technique utilisée par la maison.

la team com / web

Avec cette première vision sur le drive, je me suis rendu compte d’un point plus qu’important. Si je me trompe d’emplacement pour ranger le fichier ou s’il ne répond pas aux attentes des filles et surtout à celles de Charlotte, cela peut donc retarder l’envoi aux fournisseurs,
à la presse, aux femmes influentes avec qui nous travaillons… Ainsi, l’objet d’étude
que je souhaite aborder dans cette note est l’aspect que, du point de vue du graphiste, l’ensemble d’un projet, que ce soit pour les réseaux sociaux, le site web, la presse…
doit être bien réalisé et surtout respecter les délais afin de ne pas impacter l’ensemble
du bureau.

Ce qui me plaît beaucoup chez MOLLI, c’est que nous devons toutes travailler ensemble
d’une certaine manière et répondre aux attentes, par exemple du pôle RH qui a une demande du fournisseur pour une étiquette, ou une demande des filles qui s’occupent des relations internationales et qui ont besoin d’une carte d’envoi de presse afin de présenter un nouvel arrivage d’un haut, une demande de Charlotte qui souhaite réinvestir la charte graphique
dans de nouvelles présentations pour, par exemple, regrouper l’ensemble de la papeterie
et des packaging afin de retrouver les différents formats, matières, fournisseurs…

En tout cas, même si cela ne fait que trois semaines que j’ai commencé, je m’y sens vraiment bien et très intégrée dans l’équipe (j’ai même un premier appel avec Charlotte, Noémie, Fanny qui s’occupe du web, les fournisseurs packaging et papeterie et moi-même en tant que graphiste, car ma tutrice sera en vacances. Pas trop de pression franchement ! ).

Je pense réellement que ce stage me sera bénéfique en terme de relationnel et de travail.

MOLLI
MOLLI

Generating worlds

J’ai commencé mon stage il y a une semaine dans une agence de scénographes et d’artistes qui travaillent dans le domaine de la mode et du luxe. 

Ayant pu visiter les locaux avant, j’étais plutôt à l’aise pour mon premier jour. J’ai enfin pu rencontrer les personnes travaillant derrière les productions que je voyais sur leur site web et réseaux sociaux. Puisque derrière un scénographe, s’y trouve aussi une autre équipe dans laquelle j’ai pu avoir un aperçu cette semaine. Chargé de production, assistants, managers et puis entre autres, le graphiste.

L’espace de travail est dans un petit bureau à l’étage d’un entrepôt où sont disposés les articles du service de location. Car oui, en plus d’être une agence de production pour ces artistes, ils ont également une branche de location de matériel pour des shootings. 

Notre bureau est assez simple, et (presque) tout se passe dedans. On a à la fois notre zone de travail avec notre PC sur les simples tables, des coups de fils qui sont faits à cette même place et parfois des réunions en tout genre. Pour ce qui est des pauses, il faut seulement enjamber la fenêtre pour arriver sur la terrasse. Très pratique.

Dans cette salle pleine de vie, j’ai pu avoir peu de contact direct avec les autres qui sont très très occupés. Et étant moi-même plongée dans mon travail, j’écoute autour. Je dirais que je suis présente par mes oreilles. Comme si j’écoutais par la porte, mais sans la porte. 

Ce bureau multifonction m’a permis de rencontrer (indirectement) plusieurs set designer internationaux, en écoutant leurs histoires lors de ces réunions. Mais aussi à travers leurs appels passés ici, je peux garder le fil sur les projets de production sur lesquels ils travaillent en parallèle à nos missions de graphiste à nous. Car comme à ce que je m’attendais, les scénographes n’ont pas réellement besoin d’un graphiste pour leurs productions. Ils travaillent l’espace et ont besoin de visuels graphique seulement selon leurs idées et nécessités pour leurs sets.

Mon tuteur travaille essentiellement à distance, et de savoir que j’allais être accompagnée d’une autre stagiaire en graphisme m’a rassurée. Il nous a assignée des missions pour la semaine. Étant toutes assez différentes, une certaine flexibilité nous est demandée. Certaines étant moins créative, nous alternons au fil de la journée pour rendre ça moins redondant.

Une tâche que l’on m’a attribuée est la mise en page d’un magazine regroupant des productions de l’agence. Chaque artiste ayant son style personnel, et chaque client ayant une identité différente, mon rôle est de bien sélectionner les images à mettre en avant pour enfin faire paraître l’esprit global de World+ dans cette édition. En épluchant une partie des projets (puisqu’il y en a énormément), j’ai pu comprendre l’importance de cette étape.

Un aperçu du travail de sélection

C’est savoir bien choisir les images qui serviront à créer l’image qu’on veut montrer. En l’occurrence, une esthétique qui se rapprocherait de l’art contemporain, voir futuriste, et en donnant une grande importance à la créativité.

Comme ils le disent si bien leur slogan [We generate Worlds], ils conçoivent des univers par leurs décors. 

Pour terminer cette note, je dirais que j’ai pu découvrir plus en profondeur l’envers du décor des images de mode, et particulièrement sur les nécessités techniques pour la production d’une image qui paraît simple. Ce début d’expérience m’a également permis de me détacher de la création pure, et de donner plus d’intérêt à la façon dont selon ce que je vais mettre en avant va être perçue. En si peu de temps j’ai pu toucher à de nombreuses choses, me donnant un avant-goût de ce que me réservent ces prochains mois.

Chaleureux et conviviale

9 h 06 – Sortie du métro, j’ai comme la sensation d’avoir une boule au ventre.

9 h 08 – J’allume ma cigarette.

9 h 14 – Je prends un grand souffle et met « Heroes » de David Bowie sur Spotify.

Pour l’anecdote, je mets cette musique à chaque grand moment de ma vie étant superstitieuse afin que cela me porte bonheur.

9 h 16 – C’est la détresse, le stress, la peur de la maladresse !

9 h 17 – Je tire la porte et zut, je devais la pousser. Vais-je paraître un peu bête ? 

« Bonjour ! » et c’est à ce moment précis que je réalise une nouvelle expérience de ma vie.

Pour commencer mon histoire, je vais vous présenter rapidement où je l’effectue. Mon stage se passe à Habile. Habile, c’est une rencontre entre Éric (le chef cuisinier) et Camille (styliste et directrice artistique). C’est donc un concept store entre la cuisine et la mode. Cela révèle d’un même était d’esprit en ayant la conviction de bien s‘habiller et bien manger.

Très vite je suis accueillie par Camille, ma tutrice. On m’offre un café et Éric, le chef du restaurant, m’offre un cookie, mais pas n’importe lequel, un cookie au chocolat macadamia. On me représente les lieux et on m’explique les missions du moment avec Clara, une stagiaire en communication qui est le binôme de Camille. Elles me disent clairement qu’elles s’occupent des idées et moi de la création. Et c’est parti !

L’environnement est chaleureux et très conviviale et c’est aussi l’image qu’il faut renvoyer aux clients. La discussion est très importante et on fait souvent des points pour avancer. Dès le premier jour, Camille me donne la charte graphique d’Habile réalisé par Eulalie et Laure l’année dernière. Puis je demande à Eulalie de m’envoyer la typographie. Je suis très vite dans le feu de l’action et je commence directement à créer du contenu pour Instagram avec After Effects. Camille ne rigole pas, car au bout de trois jours, elle me demande de refaire la plupart des vitrines. Qui dit vitrines, dit stickers ! Je suis très vite emballée. Ce qui est intéressant, c’est que l’on ne s’ennuie jamais et toutes les missions sont différentes. 

Story Instagram réalisé avec After Effects
Recherches de stickers pour les vitrines

Ce qui est frustrant, c’est lorsque j’ai de bonnes idées, celles-ci ne plaisent pas toujours (je dois faire beaucoup de versions). Et lorsque je crée des visuels qui me plaisent moins, c’est souvent ceux-là qui sont choisis.

Pour conclure ce petit chapitre, je me sens bien, épanouie et ce début de stage me permet de me rassurer sur le métier que je veux faire. Je me suis rapidement adapté et j’ai vraiment l’impression de faire partie d’une équipe !

À bientôt pour de nouvelles aventures…

Lead Designer pour 3 semaines

Je suis arrivé en stage chez Altaroad il y a un peu plus de deux semaines. Jusqu’alors je n’arrivais que peu à comprendre ce que faisait concrètement l’entreprise, je savais cependant que j’étais là pour les aider dans la refonte de leur application web.

Dès lundi, je fais la rencontre des différentes équipes présentes sur site et m’installe avec l’équipe plateforme (développement) avec qui je vais travailler durant les prochains mois. Sans vraiment comprendre, ils me font installer un nombre incalculable de logiciels et clés de sécurité sur mon pc afin de pouvoir travailler sur le projet et je me retrouve notamment avec Linux d’installé sur mon PC sous Windows (déroutant). Puis vient la première réunion, chacun dit ses objectifs pour la journée et ma tutrice me présente aux autres employés. Je suis le « Lead Designer UI/UX » de Altaroad pour 3 mois et quelques jours.

Les premiers jours passent et je comprends mieux le projet sur lequel je travaille, Altaroad vend une solution permettant de peser et de suivre les camions entrant et sortant de chantiers ainsi l’un des points fondamental du service proposé est une application web permettant de suivre et renseigner tous les camions leurs informations / contenus / provenance … L’équipe de développement travaille à fond sur cette application qui était techniquement très impressionnante, beaucoup moins visuellement. J’étais censé travailler avec un designer UX freelance cependant celui-ci arrive 3 semaines après le début de mon stage. Ce qui fait de moi le seul décisionnaire en terme de design durant 3 semaines. (petite pression)

Cependant les débuts se passent bien, en effet tout est organisé jusqu’au moindre détail et renseigné sur OpenProject un logiciel de gestion de projet, chaque décision est accompagnée de son message sur Slack un outil de dialogue pour entreprise et enfin chaque ajout est vérifié plusieurs fois avant d’être ajouté via GitLab. Très vite, on me demande de travailler sur les pages déjà codées, je lance Figma et ne même temps que je crée mes premières maquettes du site, je me conforte dans l’utilisation de ce logiciel. On a des réunions tous les jours, voire même plus et parfois trop, il m’arrive de passer des journées quasiment entières sur Google Meet à suivre les avancements des équipes sur le projet. Je me sens bien intégré à l’équipe développement avec laquelle je me trouve et bien que je travaille plutôt de mon côté les nombreux échanges possibles et mis en place durant la semaine me permettent d’avoir des retours fréquents sur mon travail et de trouver un juste-milieu entre création et apprentissage, j’essaie au plus que possible de comprendre comment ils travaillent et ce qu’ils font car il s’agit d’un domaine qui m’intéresse aussi beaucoup.

Par la suite à force de me balader sur les prototypes du site bien que celui-ci soit jusqu’à dix fois plus compliqué que tout ce que j’ai pu faire auparavant en intégration web, je commence à comprendre son fonctionnement dans les grandes lignes. J’ai ainsi pu commencer à avoir la possibilité à toucher au code et notamment au SCSS.

Le principal problème qui m’a fait peur en ce début de stage est de ne pas être accompagné et de devoir décider de moi-même pour toute la partie graphique mais finalement tout se passe bien et les choix et propositions que je fais dans un premier temps seront revus par la suite avec Greg (le designer freelance). Cela va me permettre de voir comment un professionnel aurait fait à ma place et ainsi potentiellement adapter mes méthodes de travail.

Travail en autonomie et problèmes de communication au sein d’une entreprise

La crise sanitaire que nous avons vécu a obligé la plupart de la population de travailler en télétravail. C’était donc une occasion pour nous, apprentis graphistes, d’expérimenter cette nouvelle façon de travailler. Cela nous pousse à être autonome étant donné que nos tuteurs ne sont pas physiquement à côté de nous pour nous guider au mieux. Pour ma part, je me suis rendue compte que mon stage se déroulait au ralenti et que j’avais bien trop d’autonomie.

Le premier défi qui s’annonçait était donc de gérer au mieux son temps pour ne pas s’éparpiller, tout au long de la semaine. Le problème est que cela était assez difficile étant donné qu’il y avait souvent un long laps de temps entre le rendu de mon travail et leurs retours. Au départ j’étais plutôt perturbée par cette longue attente mais avec le temps j’en ai profité pour avancer mes projets personnels ou alors faire davantage de propositions pour leur projet. Travailler en autonomie est bien à condition qu »on ai des horaires fixes (pour ma part j’ai besoin qu’on établisse un emploi du temps fixe), un planning, qu’on puisse faire des réunions plus souvent, faire le point ensemble, mais ce n’est pas le cas. De plus, c’est plus difficile pour moi de me motiver à travailler alors qu’il n’y a pas de vrai échange entre moi et mes tuteurs. C’est perturbant parce que parfois j’aimerai avoir plus d’aide, plusieurs avis pour pouvoir m’améliorer vraiment, alors que là je dois vraiment me faire confiance à 100%.

Néanmoins, ce stage m’apprend à travailler en totale d’autonomie, c’est donc enrichissant car j’ai l’habitude de demander conseils à mes professeurs, ou même à ma famille ou collègues, alors que là je dois me fier à mon propre « instinct ».

Cette autonomie et ces moments de silences m’ont permis de me découvrir un peu plus en tant qu’apprentie graphiste. Mes tuteurs n’étant pas des graphistes, cela rendait le contexte de travail particulier. Il était parfois difficile de se mettre d’accord avec eux sur plusieurs choix, que ce soit à propos de la typographie, les couleurs, les illustrations… j’ai dû adapter, modifier mes « goûts » pour des personnes qui ne travaillent pas dans le graphisme, qui sont comme des clients, avec un regard extérieur. Cela est intéressant puisqu’une fois dans le monde du travail, nous allons devoir exercer nos compétences pour un public pas toujours initié au graphisme. Je me suis cependant posée une question, par rapport à tout cela, faut-il imposer son avis, ses aspirations et ses idées de graphiste en expliquant pourquoi nous avons fait ces choix, pourquoi il est important de laisser une composition respirer par exemple (et ne pas la remplir de fioritures) ou faut-il appliquer à la lettre les souhaits du client ? La dernière option semble plus facile et accessible, mais elle ne nous apportera rien, pas de satisfaction, on ne sera surement pas contents du résultat final. Au départ j’ai malheureusement choisi la première option car je n’osais pas imposer mon avis, puisque ce sont mes supérieurs. Maintenant, j’arrive à mieux à communiquer mes intentions et mes choix graphiques, mais cela reste un travail difficile car nous ne sommes que des étudiants et porter notre voix n’est pas si facile dans ce milieu… Dans le cas présent il ne s’agit pas de faire un stage dans une agence de graphisme, mais dans une école qui accueille des étrangers. Il faut d’autant plus respecter le choix de mes tuteurs (étant donné que l’un des deux est directeur de l’école). Je dois donc faire attention aux messages et au ton adopté, afin que les différents supports de communication soient compréhensibles par tous les élèves.