La mission qui m’a été attribuée lors de mon stage était très claire et précise. Je devais concevoir une vidéo présentant une plateforme de cours en ligne sur les nouvelles technologies. J’ai donc consacré pratiquement les deux mois de stage à cette tâche. Je me suis alors vite rendu compte que je ne réalisais pas un stage mais plutôt une commande à un client. Je suis le graphiste et mon employeur est le client. C’est un peu le relation que j’ai eu avec mon tuteur durant mon stage. Je n’ai pas eu beaucoup d’interaction avec les autres employés, à part pour les pauses déjeuner. Je n’étais pas très bien intégrer dans l’entreprise ce qui me donnait cette impression de travailler en freelance. Le client m’avance son projet, ici c’était mon employeur qui souhaitait une vidéo en motion design. Il ne connaissait pas très bien le métier de graphiste et de motion designer. Je savais donc qu’il n’avait rien à m’apprendre au niveau technique et que sur ce point j’allais me débrouiller seul. Ayant réussi l’entretien en montrant mon portfolio et mes travaux je savais que mes compétences leur suffisait pour ce que je devais faire. C’était donc à moi de faire des efforts sur ma méthode de travail pour produire quelque chose qui allait leur plaire. Cette fois ci mon travail n’allait pas être juger par mes professeurs ou mes camarades de classes qui connaissent le métier mais par quelqu’un qui n’en a aucune notions. C’était le moment parfait de se confronter à un vrai client en quelque sorte. On m’a laissé très libre au début je devais proposer une première version au bout de 1 semaine. J’ai travaillé par la suite sous forme d’entonnoir. J’ai réalisé plusieurs versions, fait plusieurs rendus et reçu plusieurs retours pour pouvoir améliorer la vidéo pour qu’elle soit parfaite.
Mais pendant toute cette phase de projet j’ai eu besoin de prendre des initiatives et faire preuve d’une grande autonomie. Comme je l’ai dit précédemment, mon tuteur ne connait pas trop le métier de motion designer et ne sait pas avec quel logiciel opérer. Il a payé un abonnement à un logiciel d’animation 2D vulgarisé et m’a demandé de l’utiliser pour réaliser la vidéo. Le logiciel s’appelle Toonly et possède des scènes et des personnages avec des animations prédéfinies. Ne connaissant pas ce logiciel, j’ai essayé de faire quelques animations dessus et je me suis vite rendu compte qu’il était très limité comparé à la suite Adobe. Il ne me permettait pas de faire tout ce que je voulais faire. Mon tuteur pensait que ce logiciel suffisait et m’a demandé de réaliser la vidéo dessus. Je lui ai donc fait comprendre que j’étais plus à l’aise sur After Effects et que je pourrai réaliser de meilleures animations dessus. Il n’était pas de cet avis au départ et pensait que les animations prédéfinies avaient un rendu plus professionnel et qu’elles lui feraient gagner du temps. C’est là que j’ai dû lui prouver le contraire en continuant de travailler sur After Effects et pour comparer avec les précédentes vidéos que j’avais faite sur Toonly. Il a bien vu que cela était beaucoup mieux et était très content du résultat.
La vidéo allait être destinée aux réseaux sociaux. Etant seul sur ce projet je devais faire attention à tous les aspects de la vidéo : l’étude de l’entreprise, l’analyse de la cible, l’écriture du script, le storyboard, l’aspect commercial, l’enregistrement de la voix off et enfin les animations. Il a fallu que je m’adapte. Je n’ai peut être pas appris grand chose au niveau technique mais j’ai dû être force de propositions, faire preuve d’initiatives et d’autonomie dans la réalisation de ce projet.