Quand le design transmet des valeurs

Je n’arrive pas à croire que presque quatre semaines de mon stage se soient déjà écoulées. L’expérience s’avère bien plus agréable et facile que je ne l’imaginais. Je m’entends très bien avec mon tuteur Giovanni, bien que je pense que le fait de travailler en binôme y contribue grandement.

Durant cette période, nous avons travaillé, en parallèle d’autres projets, sur son initiative personnelle : EXTRA. Il s’agit d’un kit d’outils visuels modulaires destiné aux programmes artistiques indépendants, aux espaces gérés par des artistes, aux associations, aux artistes individuels et aux collectifs, comprenant un kit d’affiches et un kit pour les réseaux sociaux.

L’idée est de fournir un instrument professionnel mais accessible, que différents collaborateurs au sein d’associations ou de collectifs pourraient utiliser directement, y compris ceux qui n’ont jamais abordé le design graphique. Nous avons veillé à ce que chaque élément soit expliqué et que les étapes d’utilisation des modèles soient claires et simples.

Page du PDF explicatif fourni avec le kit EXTRA

Même si ce travail n’est pas rémunéré pour Giovanni, nous y avons investi beaucoup de temps et d’efforts, car il représente avant tout une prise de position forte en faveur d’un design accessible à tous et constitue une excellente opportunité pour accroître sa visibilité et générer un trafic organique vers son site portfolio.

C'est précisément cela qui m'a fait penser que défendre ses convictions personnelles dans ses projets peut s'avérer bénéfique.

Dans une certaine mesure, en tant que graphiste, mes opinions influenceront toujours mon travail, mais Giovanni, par exemple, les transmet dans presque tous ses projets. Ce faisant, il se forge un nom et une reconnaissance. Il est donc logique que des personnes partageant ses principes de travail soient naturellement attirées vers lui et deviennent ensuite des clients avec lesquels il est beaucoup plus facile de collaborer qu’avec des personnes avec lesquelles on a des divergences de vues.

Et même le fait qu’il partage gratuitement ses créations attire des personnes qui n’ont peut-être pas les moyens de s’offrir les services d’un graphiste professionnel pour le moment, mais il y a de fortes chances qu’elles fassent appel à lui à l’avenir, ayant apprécié la qualité de son travail et le fait de l’avoir obtenu gratuitement.

En réalité, je trouve que c’est une approche du travail plutôt intéressante à laquelle je n’avais jamais pensé auparavant. Se dire à chaque fois que ce que l’on transmet dans un projet destiné à des personnes extérieures, potentiellement de futurs clients, sera inévitablement associé à soi en tant que graphiste. Et si ces personnes ne partagent pas certaines de vos opinions exprimées dans votre travail, elles choisiront de s’adresser à quelqu’un d’autre. Inversement, si les personnes qui vous contactent l’ont fait précisément parce qu’elles ont été sensibles à ce que vous transmettez, la collaboration et la communication seront beaucoup plus simples, car vous regardez dans la même direction. Et même si elles sont en désaccord sur certains points, il sera beaucoup plus facile de les convaincre des choix artistiques, par exemple.

Illustration : ma vision de la répartition des clients entre freelances

J’espère avoir l’occasion de voir le résultat de notre travail au cours des prochaines semaines de mon stage, car ce projet n’est pas encore terminé. Et à l’avenir, il serait intéressant de discuter avec Giovanni des clients qu’il a pu acquérir grâce à ce projet et de vérifier si ma théorie fonctionne vraiment dans le monde professionnel.

 Les plis du quotidien 

Je réalise mon stage chez Saïdath Ouabi, une designer pluridisciplinaire qui travaille entre design d’objet, de mode, architecture et graphisme. Depuis mon arrivée, je l’accompagne principalement sur la partie communication visuelle autour de son projet La Chaise Couture, une assise habillée de “robes” textiles, à la croisée du mobilier et de la mode. Je m’occupe de la notice d’utilisation, du packaging, ainsi que de la stratégie de communication (réseaux sociaux, newsletter…), tout en l’accompagnant ponctuellement sur des shootings photo ou des projets annexes, comme des visuels pour des marques de vêtements.

Croquis jupe en tulle

Ce qui m’a le plus étonnée au début du stage, c’est l’ambiance de travail : calme, chaleureuse et profondément humaine. On n’est que deux au bureau, et loin de l’image stressante que je me faisais d’un stage dans le design, tout est ici très fluide. Saïdath est attentive à mon bien-être, ne me met pas de pression inutile, respecte mes horaires et me rappelle souvent que je suis là pour apprendre. Elle me dit que l’entreprise ne repose pas sur moi, et que mes éventuelles erreurs feront partie de l’apprentissage. Cette bienveillance m’a vraiment surprise : je m’attendais à un univers tendu, exigeant, surtout en lien avec des marques de luxe. Et pourtant, malgré le sérieux des projets, la pression constante n’est pas présente.

Croquis de Saïdath et moi au bureau

Cette expérience m’a fait réfléchir à ma propre vision du travail. J’ai toujours eu tendance à associer efficacité à intensité, voire à épuisement. Ici, j’avance à mon rythme, dans un cadre structuré mais souple. Je me rends compte que l’on peut être engagée, productive, créative, sans sacrifier son équilibre. Cela m’a un peu troublée au début, car j’aime ce que je fais et j’ai naturellement envie de donner le maximum. Mais je commence à comprendre qu’il est aussi important d’apprendre à poser des limites, et à ne pas tout miser sur la performance.

Croquis de l’atelier où se déroule la partie textile

J’ai aussi été surprise par le dynamisme de son activité : je pensais qu’en freelance, le quotidien serait plus calme, moins chargé. Mais Saïdath multiplie les projets, les collaborations, les rencontres : réunions pour la Paris Design Week, rendez-vous avec Maison&Objet, l’Oréal, galléries parisiennes, échanges avec des stylistes ou des designers… Ça bouge beaucoup, et j’ai la chance de pouvoir assister à tout ça, souvent en coulisses. Cette diversité m’apprend énormément. Je touche à tout, je suis impliquée dans plusieurs tâches, et surtout, mes idées sont écoutées. Je ne me sens pas du tout cantonnée à un rôle d’exécutante : j’ai une réelle autonomie, tout en étant accompagnée. On fait des points réguliers, je propose, j’expérimente, et je me sens utile.

Stock des chaises (no spoil)

Ce stage me pousse à reconsidérer certains clichés sur le monde du travail, notamment dans les domaines créatifs. Il me montre qu’il est possible d’évoluer dans un cadre exigeant sans se sentir oppressée, de collaborer avec rigueur sans rigidité, et surtout, de construire une relation de confiance où chacun apprend de l’autre. J’en ressors motivée, inspirée, et un peu plus confiante dans ma capacité à trouver ma place dans ce milieu.

Expérience immersive au-delà du stage

Entre apprentissage professionnel et découverte culturelle

locaux

Pour des raisons de confidentialité, je ne peux pas divulguer les images des projets.

Cela fait presque 1 mois que je suis à Séoul, et 2 semaines que j’ai commencé mon stage chez Heaz. Mais avant d’être une expérience professionnelle, ce stage est avant tout une véritable aventure, c’est la découverte de Séoul, une ville qui me fascine depuis longtemps, plonger dans une culture nouvelle, avec des codes sociaux , un environnement et des habitudes de vie bien différentes de celles de Paris. Au fil des jours, j’ai pu expérimenter 2 réalités complémentaires de la Corée du Sud : d’un côté, celle de la Touriste, arpentant les lieux emblématiques de Séoul, échangeant avec des locaux, observant le train de vie ; et de l’autre, celle de la Stagiaire intégrée dans une entreprise coréenne, découvrant les dynamiques de travail, les méthodes et les attentes du milieu professionnel local. 

C’est une immersion totale, une découverte complète du pays, à la fois humaine, culturelle et professionnelle. 

Siège centrale , Gangnam

Qui ? Où ? Comment ? Quoi ?

Heaz est une entreprise de design et de branding / packaging basée à Séoul existant depuis plus de 20ans, spécialisée dans la création d’identités visuelles et de stratégies de marque innovantes. Elle collabore avec une variété de clients, allant d’entreprises locales aux grandes entreprises internationales.

l’entreprise à un siège central situé à Gangnam, c’est là où je travail, ainsi que 5 autres antennes à travers Séoul.

Une immersion surprenante dès le premier jour

Dès mon arrivée chez HEAZ, j’ai été étonnées par la rigueur et l’organisation. Le 1er jour, June (tutrice) m’a partagé un dossier rassemblant l’ensemble des projets en cours, chacun classé avec méthode : phases de création, échanges avec les clients, fichiers sources… Tout était à sa place. En parcourant en profondeur le dossier correspondant à l’équipe que j’allais rejoindre, j’ai eu accès à leur drive interne. Ce fut ma première surprise : la richesse des ressources disponibles, la clarté des sous-dossiers, les éléments récurrents dans les recherches graphiques, le type de fichiers utilisés (jpg, pdf, ai, psd…), et surtout, la transparence dans la communication avec les clients.

Des premières appréhensions… et beaucoup de questions

Face à cette structure impressionnante, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir une certaine appréhension. Je me suis demandé : aurai-je les compétences nécessaires ? Pourrai-je suivre le rythme d’une agence aussi expérimentée ? HEAZ fonctionne avec une hiérarchie bien définie et des rôles clairement établis, et ce depuis plus de 20 ans. Ce système bien structuré soulève des questions : comment trouver ma place sans être un poids ? Quelles limites sociales ne pas franchir dans un cadre aussi codifié (culture coréenne) ? Comment communiquer efficacement, surtout en contexte bilingue ?

Un premier projet stimulant : la collaboration pour Luvum

Recherches project Luvum’s Birthday

J’ai eu l’opportunité de participer à un projet pour la marque coréenne de cosmétiques Luvum, à l’occasion de leur 5e anniversaire. La marque a fait appel à HEAZ pour concevoir un kit destiné aux influenceurs. Nous étions quatre sur ce projet, chacune chargée de proposer une idée avec croquis, illustrations et références visuelles.

Et là, j’ai été véritablement embarquée au cœur de leurs habitudes de travail : malgré la barrière de la langue, tout s’est déroulé avec une étonnante fluidité, sans stress, et dans un climat très serein. J’ai été surprise par le temps qui nous était accordé pour réfléchir, ainsi que par la mise en place de briefs réguliers pour suivre l’avancement de chacune. J’avais beaucoup d’appréhensions au départ — c’était mon premier vrai projet en équipe dans un environnement aussi structuré — mais j’ai vite compris que leur fonctionnement, bien rôdé, rendait les choses à la fois efficaces et naturelles.

Après quelques jours de réflexion personnelle, nous avons présenté nos idées lors d’un brief collectif. Ce moment d’échange nous a permis de repérer des similitudes dans nos approches, et nous avons progressivement fusionné nos concepts pour n’en garder que deux, aboutis et cohérents. La marque a finalement retenu la deuxième proposition, et nous travaillons désormais à la production des éléments graphiques concrets.

Une cohérence graphique bluffante

Ce qui m’a particulièrement marquée dans ce premier projet, c’est le fait d’avoir eu, en amont, le temps d’explorer leur démarche de création, leurs codes graphiques, leurs mockups récurrents… Cela m’a permis de comprendre leur langage visuel et de m’y intégrer en respectant leur identité. On perçoit immédiatement, à travers les projets, qu’il s’agit des mêmes designers : une vraie cohérence se dégage dans tout ce qui est produit.

Une efficacité presque déconcertante

Ce qui m’a vraiment étonnée, c’est à quel point tout fonctionne de manière fluide chez HEAZ. Il y a plusieurs projets en parallèle, des deadlines à respecter, des équipes différentes… et pourtant, rien ne semble chaotique. Pas de stress visible, pas de tension, tout avance avec une impressionnante sérénité.

Je pense, selon moi, que c’est justement la culture coréenne qui influence ce bon fonctionnement. Il y a une vraie structure, une hiérarchie respectée, chacun sait exactement ce qu’il doit faire, et tout le monde avance dans la même direction. C’est hyper bien organisé, et on sent que cette rigueur est profondément ancrée dans leur manière de travailler. C’est cette culture du respect, du collectif, et de l’harmonie qui rend le travail aussi fluide — c’est vraiment bluffant à observer.

Marjane Yefsah

WeLoveJungle

J’entame ma 4ème semaine chez WeLoveGreen… et ma rencontre avec l’événementiel fût soudaine (pour ne pas dire brutale). Alors, ça peut paraître négatif quand je dis ça, mais en réalité ça me change entièrement de l’environnement que j’aurai pu expérimenter dans un studio graphique quelconque.

Dès le premier jour, on me présente l’équipe, le lieu etc…. Et PUIS, D’UN COUP D’UN SEUL, je vois la quantité de fichiers, d’échanges, de deadlines qui se trament derrière un aussi gros festival qu’est WeLoveGreen. Et c’est à ce moment précis que je me suis vue perdue au beau milieu d’une jungle professionnelle où tout semble s’enchaîner.

Je suis contente d’avoir un stage dans l’événementiel mais aussi d’en avoir déjà vécu un dans un studio graphique : cela peut me permettre de voir vraiment les différences entre les deux. Avant de rentrer chez WeLoveGreen, j’avais une image très floue de ce qu’était réellement l’événementiel et toute l’organisation et les échanges nécessaires. Un open space, 6 pièces de travail, beaucoup d’ordinateurs pour une bonne trentaine de personnes (sans compter la soixantaine d’autres personnes que je n’ai jamais rencontré). Et ceci pour 5 pôles principaux : Communication / Développement durable / Partenariat / Administration / Direction. Je fais partie du pôle communication où l’on est 4 graphistes, 2 responsables communication, 3 gérants des réseaux sociaux/newsletters. 

Donc autant dire que 3h après être arrivée pour la première fois, tout ça m’arrive en pleine tête… Je me suis directement dit que le temps d’adaptation allait être long. 

Illustration : comment j’ai vécu la première semaine

Les premières phrases que l’on m’a dit n’ont pas arrangé l’appréhension que j’avais : « Va falloir s’accrocher ! » « Ça va enchaîner ! »… En effet, pour ce qui est de notre pôle communication, on doit produire en quantité : une multitude d’affiches sous divers formats, newsletters, spot tv, réseaux sociaux, appli, et j’en passe. Je me dis que la quantité de supports à produire est censée pour l’ampleur du festival ainsi que pour sa promotion. Mais c’est surtout les deadlines qui m’ont interpellée :

BD : Un des premiers briefs du pôle communication…

En fait, j’ai vraiment cette impression que moi et les autres graphistes avons des missions très souvent dans l’urgence. La première fois que je m’en suis directement rendue compte, c’est le jour où je devais produire une vidéo J-50 pour Instagram. Laura me donne le brief à environ 14h :

Laura : « – Du coup c’est tout bon pour toi ? Hésite pas à me poser des questions si besoin.

Moi : – Oui ça marche, merci !

Laura – Par contre, c’est à rendre pour ce soir.

Moi : – ….. ah d’accord je savais pas. »

Puisque je m’occupe quasiment que de la partie réseaux sociaux (divers types de posts, réels Instagram, tiktok), il faut toujours être à jour sur ce que l’on va poster le jour même ou dans les jours à venir. Mais je me demande si cette notion « d’urgence » est récurrente dans le monde de l’événementiel ou si parfois ça n’atteint pas les limites d’une mauvaise communication ou d’anticipation. 

selection de quelques posts, réels sur lesquels j’ai été missionnée

Je pense que je pourrais répondre à cette question et avoir un meilleur recul d’ici les prochaines semaines à venir : quand le rythme s’accélérera vraiment.

Perdue dans le langage de la télévision

Avant ce stage, le monde de la télévision c’était flou, voire inexistant dans mon imaginaire. Un truc de vieux. Je ne connaissais ni les codes, ni le vocabulaire, encore moins les contraintes. Je consommais de l’image, mais sans jamais penser à ce qui l’encadrait. L’habillage, l’autopromo, les jingles, les idents, les BA, les bugs antenne… C’était juste du bruit de fond.

Et puis j’ai débarqué chez Motion Fan Club : une agence de design graphique basé à Paris, spécialisé dans l’identité visuelle en mouvement. L’agence conçoit des habillages pour des chaînes de télé, mais aussi pour des expos, des plateformes, des campagnes digitales ou culturelles. C’est un univers ultra-codé, mais très vivant. Ici, le design est dynamique, précis, souvent millimétré et c’est fascinant.

Les conditions de travail y sont particulièrement agréables : bienveillance, exigence et autonomie cohabitent sans conflit.

Moi je suis tombée direct dans le feu de l’action. On me briefe à la volée, je propose, j’essaie, je teste, je recommence. L’ambiance est fluide, et malgré mes appréhensions, mes idées sont prises au sérieux dès le départ. Je travail en collaboration avec le Directeur artistique sur des fichiers partagés en réseau : on est dans un échange constant. Et ce qui me plaît, c’est la création en continu avec la conception de systèmes graphiques et l’élaboration de plusieurs pistes.

On produit beaucoup, vite, parfois plusieurs projets en même temps, pour des clients très différents : Depuis le début de ce stage j’ai été amené a travailler sur une chaîne de sport d’Outre-mer qui veut se détacher de l’identité France TV, ainsi que sur une toute nouvelle chaîne d’info locale (Novo19) dérivé de ouest France qui s’installe suite au départ du groupe C8.

J’ai dû apprendre un nouveau vocabulaire, « le langage télé ». Une grammaire complète où chaque visuel est pensé comme un kit ultra structuré :

→ L’habillage antenne, c’est un logo animé, un claim, un univers sonore.

→ L’identité visuelle JT, ce sont des bugs, des bandeaux, des mentions éditables, du scroll, une horloge…

→ L’autopromo, ce sont les packshots, les bumpers, les annonces “ce soir” / “demain” déclinées pour toutes les plateformes.

Condensé des 3 formes de bases de l’habillage TV

→ Et chaque élément doit être décliné pour le digital, le replay, les réseaux sociaux.

Au début, tout ce vocabulaire me paraissait abstrait, un vrai charabia. Maintenant je commence à comprendre les attentes, les différences entre un teaser événementiel et un kit d’autopromotion. Je sais lire plus ou moins lire un brief, décoder les besoins. Et surtout, je découvre à quel point le client peut avoir des exigences visuelles précises : il veut du “cinéma”, du “blockbuster américain”, alors que l’agence essaie de maintenir une exigence graphique. Il faut donc apprendre à s’adapter, à négocier, à traduire une intention floue en image claire. À chaque fois, l’enjeu est de rester créatif sans perdre l’efficacité du message.

Un autre choc : les budgets. Parfois 200k€ pour un habillage d’antenne. Et l’usage de l’IA générative comme Midjourney pour certains visuelles animés peut être utilisés afin de réduire les coûts de tournages ou d’éviter des droits d’images ( exemple, images d’enfants )

Je ne peux malheureusement pas montrer de visuels pour l’instant, car tant que les projets ne sont pas finalisés et diffusés, ils restent confidentiels.

Pour conclure, je découvre un champ entier du design que je ne connaissais pas, avec ses règles et ses enjeux. C’est intense, rapide, plein de jargon, mais aussi hyper stimulant. Je vois mieux comment une chaîne de télé construit une identité, et ça me donne envie d’aller plus loin dans cette direction. Finalement, même si je viens d’un autre monde, je commence à parler leur langue.