La simplification de l’information

Travailler au sein d’une entreprise de communication visuelle spécialisée dans la facilitation graphique m’a fait réaliser l’enjeu de simplifier une information. Nous vivons dans une époque où la communication doit se faire rapide et efficace de manière à ce que lorsque notre regard se pose sur un document il est facile pour nous de comprendre l’idée première de celui-ci. On parle de niveau de lecture. Le premier niveau serait de comprendre le sujet et l’univers du document. Il m’arrive souvent de détourner le regard d’une affiche qui ne me plait pas visuellement mais rarement de ne pas comprendre le message qui s’en dégage. Par exemple, si le document parle de déforestation il est important d’utiliser des codes graphiques qui suggère la nature et le danger. Cela semble assez évident et même simple mais plusieurs autres paramètres vont entrer en jeu. Tout d’abord, il faut définir le support, illustration, Bd, infographie, vidéos, ce choix va dépendre non seulement du client mais aussi du publics auquel l’information va être confronté.

La cible est le premier acteur du rendu. Est ce un document qui va s’intégrer sur les réseau sociaux, dans la rue, à une cible particulière dans un cadre particulier, le ton doit-il être humoristique, préventif ? Il est important de questionner tous les aspects techniques de l’information à communiquer. J’ai du travailler pour la mise en page numérique d’une carte à boisson d’un bar, hierarchiser l’information pour que ce soit visible de loin, utiliser des pictogrammes pour différencier les differents élements et  utiliser de la couleurs pour les differentes catégories permettent une lecture rapide par le consommateur.

La simplification permet par ailleurs d’apporter un aspect ludique à l’information elle devient plus accessible et peut même parfois dépasser la barrière du langages que ce soit pour la langue ou par exemple l’illetrisme. Un pictogramme se veut universel là où la langue possède ses limites. Cela apporte une certaine clarté à des documents très méthodiques ou difficile à comprendre. La simplification apporte un gain de temps et surtout un certain plaisir. Étrangé, ou peu interressé par le domaine de la médecine, il est plus intéressant de lire une Bd ou un schéma sur le réseau arteriel bronchique que lire un document de 20 pages avec un ensemble de mots techniques que notre cerveau ne pourra pas assimiler. Néanmoins, il est important de comprendre que tout documents simplifié ne remplace pas le document d’origine il sert de tremplin afin de faciliter son accès ou bien à le compléter. C’est pourquoi pendant la réalisation d’infographie j’ai du simplifier le contexte où l’historique afin qu’elles deviennent des informations complémentaires à aller chercher par soi même alors qu’elles faisaient l’objet de plusieurs pages sur le documents d’origine. 

Je vous invite à lire cet l’article sur le légal design qui parle de la vulgarisation d’un documents pour faciliter son accès. https://your-comics.com/fr/article/quest-ce-que-le-legal-design-definition-et-exemples-dapplicat-14.html

 En cette période de crise, beaucoup de document on été adapté ou repenser pour des intégrations exclusivement numérique. On est submergé d’informations au quotidien c’est pourquoi il faut que ce soit simple, impactant et efficace afin de nous pousser à cliquer. Que ce soit sur des publicités, des articles des videos tout est pensé pour attirer notre attention. Rare sont les personnes qui lisent l’entiereté des conditions d’utilisations.

Imaginez que les conditions d’utilisations à toute inscriptions sur un site, ou que l’autorisation du partages de vos données vous soit communiquer en une Bd ou deux, trois illustrations. Tout de suite, cela instaurerait une certaines transparence de contrat et permetterait d’accroitre la confiance avec le consommateur. 

On a tendance à tort de croire que comme l’image qui nous est présenté est simplfié,  celle-ci à été rapide à réaliser. En réalité, la simplification est quelque chose de très méthodique qui passe par l’analyse de chaque éléments ainsi que par des techniques de création qui m’ont prise beaucoup plus de temps à assimiler que je ne l’aurais imaginé.

Femme et Homme
Simplification

Télétravail

À cause de la crise sanitaire, notre entrée en stage fut particulière. Confinés, pour beaucoup nous avons dû commencer le stage en télétravail. J’appréhendais beaucoup ces conditions de travail en ayant peur de ne pas être assez suivi pour débuter dans l’entreprise mais l’expérience m’a beaucoup apprise. L’un des défauts principal de travailler seul chez soi c’est la capacité à se déconcentrer rapidement. En effet, on a tout à portée de soi, le moindre bibelot peut donc capter notre attention. J’ai donc commencé par instaurer une zone de travail vierge, en m’éloignant de tout j’arrivais à m’immerger dans mon travail. Mais avoir tout à portée de soi n’était pas qu’un désavantage, pour beaucoup de projet, pouvoir me plonger dans un livre, utilisé un autre outils, un ancien cours fut très bénéfique. Des outils que je n’aurais pas pu me fournir directement sur mon lieu de travail. Je pouvais par ailleurs me divertir entre deux projets. Être en télétravail permettait de structurer le temps et mon travail à ma guise. Une autonomie que je n’aurais pas imaginé autant apprécier. Le domaine du graphisme est très avantageux pour le travail à distance car il ne nécessite pas un lieu en particulier mais cela lui limite l’accès à l’inspiration car il a un besoin constant de stimulation visuel de partager et de découvrir. La seule problématique de ce télétravail était  donc de garder un rapport humain. L’intérêt d’un stage c’est d’apprendre mais si on s’isole de tout l’expérience n’est pas ou très peu bénéfique. Fort heureusement mon entreprise utilise une application nommé “Slack” qui permet de garder un lien direct avec toute l’entreprise afin de garder un dialogue quotidien. Il me suffisait de me connecter à l’heure du début de ma journée et me déconnecter à la fin. C’était le principal outil qui me permettait de différencier le travail du “repos” dans un environnement qui est le même. L’autonomie auquel j’ai fait face m’obligeait à être organisé à me motiver et étant de nature à travailler mieux sous pression c’est un grand travail sur moi même que j’ai dû effectué mais qui ne m’a pas déplu. Je n’avais pas l’occasion de me comparer aux autres et en m’éloignant du système de notation, je me sentais en constante recherche ce qui me plaisait. J’ai l’impression que ça à beaucoup changer ma manière de m’organiser. Mon lieu originel de stage étant situé à environ 1h30 de chez moi, je n’avais pas à me déplacer et à subir les transports ce qui me permettait de me laisser du temps et de l’énergie pour travailler sur des activités ou des projets personnels. Pas forcément toujours concluant :  

Essai à la peinture

Il y a bien eu une période ou les jours se ressemblaient tellement que je n’avais plus la notion du temps, le lundi se transformait en vendredi et rien n’avait changé. Il m’arrivait de penser que 1h30 de transport ne me ferait pas de mal. J’étais très active socialement par les différents réseaux sociaux et j’aimais le télétravail cette liberté et le fait de ne pas avoir de pression, mais l’extérieur me manquait, le contact visuel. Je suis retournée à l’entreprise après le déconfinement. Être sur place, permettait un échange plus rapide et bénéfique sur les projets en cours, un suivi direct ainsi que des conseils plus précis et une ambiance de groupe propice au travail. Je me suis mise à varier parfois chez moi, afin de retrouver mon autonomie et la possibilité d’être dans ma bulle avec ma musique et parfois à l’entreprise pour garder un rapport humain. Au départ, j’ai eu du mal à m’imposer mais dans une entreprise de communication j’ai vite compris que le partage était clé. Le télétravail qui était donc au départ une contrainte c’est avérée être bénéfique car il m’a permise de developper ma manière de travailler et d’instaurer une certaine autonomie .

Rapport client

Bien que pendant notre cursus scolaire nous sommes mis en situation pour faire face à de vrais commanditaire et même parfois confronté à de vrais client, être en stage m’a permise de découvrir le lien entre le commanditaire et le graphiste. Étant stagiaire graphiste le client n’a aucun rapport direct avec moi, toute interaction se fait via mon employeur ou via un chef de projet qui va me donner des commandes précises. Je suis donc totalement anonyme auprès du client. Ce cheminement va permettre de mettre en forme plus clairement la demande du client. Le client va donner une idée, le problème auquel il est confronté, mes supérieurs vont trouver les outils et les moyens de communications permettant de répondre au problème et m’en donner les consigne, enfin, je vais proposer une solution graphique. Il est probable que plusieurs graphiste travaille sur un même projet et donc que mon travail ne soit pas utilisé mais ceci n’est pas une compétition, l’objectif premier et de répondre au mieux à la demande. Plus ou moins de liberté me sont attribués selon le projet, mais il faut que la proposition colle parfaitement avec l’image du commanditaire c’est pourquoi il est important d’analyser sa cible, ce qui à déjà été fait, ce qui n’est plus à faire et évidemment ce qui serait judicieux de faire. Au départ, je me lançais directement sur la réalisation mais j’ai vite compris que cette étape n’était pas négligeable sur des projets au deadline assez courte. Néanmoins, il ne faut pas avoir peur de recommencer car une proposition graphique nécessite toujours des ajustements. Tout d’abord pendant ma production, je vais ajuster mes illustrations, la mise en page ou autre selon le projet et proposer une à plusieurs déclinaison. Ces propositions sont envoyés à un chargé de projets ou à mon employeur selon la demande, qui va me donner un premier retour. On réajuste la proposition et si elle est validé par mes supérieurs, elle est transmise aux clients qui lui aussi va faire ses retours. On effectue beaucoup de versioning, qui est le fait de retravailler sur un projet tout en gardant les réalisations précédente. Il est possible à tout moment de repartir sur les prémices du projet. Il est important de bien organiser ces documents dans des fichiers distinct afin de s’y retrouver facilement.

Organisation de projets

Le client n’a pas connaissance des projets externes sur lesquels vous travailler et peut effectuer son retour sur l’une de vos proposition à n’importe quel moment. De ce fait, bien que parfois il est possible que vous ayez du temps libre entre deux projets il est aussi probable d’avoir une succession de rendu à effectuer si plusieurs client sont amenés a faire de nouvelles demandes ou des ajustements. Le client va parfois avoir une demande très précise avec une deadline assez courte ou bien à l’inverse le client peut donner l’abstraction d’une idée et laisser une marge assez grande pour la réalisation. En entreprise, on reçoit deux fois plus de retours et d’ajustement à effectuer que durant un apprentissage scolaire. Lorsqu’un projet se finalise en cours il est rare de revenir à nouveau dessus afin de rendre une dernière version de celui ci. A contrario, j’ai été étonné de devoir retourner sur des projets finalisé deux semaines auparavant. On ne sait jamais vraiment quand un projet est finalisé mais ça donne l’opportunité de développer toute les facettes de celui-ci. En cours, bien que les projets soient très diversifiés et comportent certaines contraintes, on travail le projet afin qu’il nous ressemble en clair, on met en forme ce que l’on sait déjà faire tout en développant notre pratique. En entreprise on à des clients très différents qui ont parfois des chartes graphiques précise à respecter, on y apporte parfois sont empreintes graphique mais ce de manière discrète. Cela peut être dur de s’approprier un style qui ne nous ai pas propres, mais j’ai trouvé ça vraiment intéressant, ça m’a permise de m’ouvrir à de nouveau style, d’expérimenter et vraiment de comprendre qu’il n’y a jamais une seule réponse à un problème. Je n’ai pas encore de style graphique vraiment défini c’est pourquoi avoir le temps d’expérimenter et de découvrir plusieurs moyens de communiquer une idée m’a vraiment plu. Travailler dans une entreprise qui offre autant de propositions de simplifications de communication ( infographie, logo, illustration, montage vidéo…)  m’a permise de garder ma curiosité en éveil et de vouloir toujours au mieux répondre à la demande du client.

Prise de note numérique