Le tunnel

Bon ok slack finalement c’est un super outil. On crée pas mal d’emojis drôles, on se tape des barres.

Je vous rassure les rooms sont toujours un calvaire pour moi, mais il y a du mieux petit à petit.

Enfin bon tout ça pour dire que je commence sérieusement à prendre mes marques au sein du numerama-game. J’ai trouvé ma routine, je fais tout sans pression (enfin pas toujours 🙃), je me rends compte à quel point on est plus efficace en étant sereine !

Au début, j’avais peur de faire toujours la même chose et finalement c’est tellement cool, je sais ce que j’ai à faire. Ils me font confiance les yeux fermés et c’est tellement valorisant même si mon travail doit toujours être approuvé. Je suis en totale autonomie et c’est le kiff.

Globalement la team numerama est super contente de moi, forcément ça donne envie de faire plus. Donc j’essaie de proposer de nouvelles idées pour les réseaux sociaux. J’aime sincèrement cette rythmique de travail.

Enfin sauf quand on vient te rajouter des choses à faire, c’est là qu’en fait tu te rends compte que tu ne gères rien du tout.

Moi qui gère rien du tout

Mes journées se ressemblent, mais sont pourtant toujours différentes et c’est ça que j’adore (ou pas …).

Ça y est, je suis un peu descendue de mon nuage et j’ai découvert le monde du travail, le VRAI. Ce n’est pas pour rien que j’ai trouvé mon stage sur Welcome to the jungle, j’aurai dû me douter.

Mais ce n’est pas parce qu’il n’a plus de nuage que ce n’est pas cool !

Après 1 mois et 15 jours, soit 46 jours, soit 1118 heures j’en ai conclu que le travail c’est : faire et refaire.

Et j’ai découvert un truc :

En fait le problème, c’est qu’on communique énormément par Slack (vous l’aurez compris je pars donc avec un handicap) ça signifie : attendre des retours… et évidement ils arrivent au compte-goutte.

Forcément, chaque modif’ est suivie d’un rendu pour que je puisse faire (re)valider mon travail à la rédac’.

Et les rendus … ça prend un temps fou. J’ai l’impression de passer plus de temps à exporter qu’à travailler réellement sur le projet.

Mais une fois que c’est validé, je peux prendre une pause sur la terrasse !

Chez Humanoid, ils appellent ça un tunnel de travail, et c’est vrai. Personne ne prend de pause.

Je vous présente le tunnel du travail chez humanoid

De vivre un tunnel, ça m’arrive pratiquement tous les jours, parce que je dois être polyvalente. Chez numerama je suis aussi journaliste maintenant ahah (rire jaune). Je dois trouver du contenu pour les réseaux évidement, mais je dois commencer de zéro. Trouver le papier à mettre en visuel, rechercher les infos et puis surtout rédiger. Un travail de mini journaliste finalement.

Et c’est ça qui monopolise ma journée. Bon, en soi, ce n’est pas tant de la perte que ça, sauf quand … il n’y a pas le temps et bah là … faut se débrouiller.

Mais au final, je kiff. J’ai eu le droit d’avoir mon visage sur quelques tiktok qui parlent d’une herbe de 180 kilomètres, la classe.

J’en tire quand même le positif, ça me permettra de mieux parler de mes projets et de tout en général pour la suite de mon parcours de vie !

Et puis j’apprends beaucoup de chose ! Numerama reste quand même un média super complet avec de super sujets diversifiés. Je n’ai plus besoin de regarder les infos super barbantes à la télé.

Mes matins, eux, sont toujours pareils !

Lundi c’est pain au choc’

Arriver dans une société où tout le monde travaille ensemble depuis des années, ce n’est pas simple. 

Surtout quand ils se font des private jokes, tu ne sais pas si tu dois rire ou ne rien dire. Donc tu rigoles pour faire genre que que t’as compris et que toi aussi ça fait des années que t’es là.

Finalement au bout de 2 semaines je peux dire que je me sens super bien dans cette équipe, j’ai eu le droit, moi aussi, de faire part aux private jokes. Mais surtout, ils sont très patients et m’épaulent toujours quand j’ai besoin d’aide. 

Petit plus pour les viennoiseries tous les lundis matins avant la réu de la semaine. Team pain au choc’ !

Passons aux peurs (parce que sinon c’est pas drôle)

Ma première peur était de ne pas oser

Pas oser dire mon avis. Ne pas oser dire que non, je ne veux pas manger ça ce midi.

Mais ça c’était l’affaire de 3-4 jours. Franchement, prendre des risques ça fait parti des épreuves à surmonter et finalement c’est cool, c’est vraiment une ambiance bienveillante. Et puis je mange ce que je veux le midi maintenant 😉

Ma deuxième peur je vais vous la présenter, elle s’appelle slack.
Bienvenue dans le bordel (organisé) des rooms slack

Les 1000 canaux avec des dizaines personnes dont tu ne connais même pas le nom. J’aime pas beaucoup ça, mais ai-je le choix ? et bien non.

« on te voit pas trop sur les rooms »

Espérons que ma hantise de ces canaux se calme.

Maintenant ma troisième peur : ne pas me sentir à la hauteur

Sortir de l’école et appliquer ce qu’on a appris, et bah ça fait un peu flipper… Je me suis dit qu’il devait y avoir un sérieux fossé entre cours et boulot. 

À la grande surprise générale, il y en a bien un, mais pas celui auquel je m’attendais et il a un nom.

… Canva. Les graphistes en sueur.

« on le fait sur canva, c’est plus simple quand on a pas le temps

– ah bon ? ah d’accord.. » 

Me voyant réticente, j’ai eu le droit à cette réponse, que maintenant je trouve drôle :

« non mais on a un compte pro. »

C’est à partir de ce moment que mon cerveau a mis le mode « ok pourquoi tu te mets la pression déjà ?? »

J’y ai d’ailleurs été « initié » (oui oui, on m’a appris à me servir de canva). Je m’y suis intéressée 5 minutes, et puis j’ai fini sur photoshop.

Je les critiques sur canva mais ils ont plein de qualités aussi, promis ! Et puis pour leur défense, ils n’ont vraiment pas le temps, ça c’est vrai.

C’était donc l’occasion pour moi de proposer de nouvelles directives concernant les réseaux sociaux, et je m’éclate.

Finalement, malgré mes peurs je prends vraiment mon poste de petite stagiaire à coeur en proposant de nouvelles idées. 

En revanche, ne pas avoir de badge et devoir sonner tous les jours c’est un peu relou. Les gamelles le midi aussi, finalement la cantine c’est cool.

Mise en situation de mes matins sans badge