On arrive déjà à la fin

Il ne me reste plus que deux dernières semaines de mon stage, tout me semble avoir passé très vite. HOH est un bureau assez petit, on n’a que deux clients, les tâches étaient assez répétitives (faire des newsletters, des dossiers très clairs et administratifs…) mais par la bonne ambiance, les sujets des newsletters qui changent en permanence, les rencontre de beaucoup de personnes (clients, associés, membre de l’association…) c’était une expérience très agréable et diverse.

J’ai beaucoup plus travaillé pour AMO, l’association d’architectes et de maîtres d’ouvrages, que pour Kickers. Ainsi, c’est le client que je connais le mieux, et dont les exemples dont je parle ici proviennent. 

Le sujet le plus créatif que l’on m’a donné était une newsletter de la soirée d’été de l’association AMO, qui d’habitude sont très contraints et laissent peu de libertés, celle-ci ce devait d’être un peu plus fun et décontracté, j’ai décliné le logo de l’association en gif.

Le visuel a dû être modifié au dernier moment à cause d’une annulation du lieu

Même si le reste de mon travail de stage n’était pas très créatif, j’avais assez de temps libre pour pratiquer à mon propre chef. Je pense qu’un travail plus créatif m’aurais aussi convenu, voir plus, j’en suis très content et surpris que ce rythme me plaise autant.

Avant/après d’un des dossiers, même si cela reste sobre, je vois une grande différence

J’ai aussi pris en confiance sur la communication, j’ai dû rester en contact, non seulement avec mes maitres de stages, avec des jours de déplacement et de distanciels, et beaucoup d’autres personnes. Je devais constamment faire valider mes travaux, envoyer des informations et répondre à des questions par mails. C’est la première fois que j’étais si actif sur ce medium et je pense que ça reflète une grande partie du monde du travail que je ne connaissais pas.

J’ai au final pas beaucoup appris de technique, qui était une de l’attente, mes maîtres de stage étant designer d’espace principalement, et pas graphique. Ils me donnaient plus de retour sur le résultat que sur les aspects techniques. Surtout dans leurs pratiques d’aujourd’hui, ils n’utilise même plus la suite adobe puisque qu’ils ont besoins de partager des fichiers à des personnes dans l’administratif et préconise donc les formats Office. Je n’ai pas retravaillé sur Office et prenais la responsabilité de les modifier au besoin, étant le seul avec les logiciels Adobe à jours.

Ma petite place dans le bureau étroit va me manquer

Pour conclure, même si je n’ai pas énormément évolué techniquement, ce stage m’a permis de m’ouvrir énormément aux réalités du monde du travail, dans un environnement agréable et intéressant, j’ai appris beaucoup de chose sur l’architecture, le design d’intérieur et bien d’autres mondes dont je n’imaginais pas l’existence.

Une continuité assez calme

Je commence à m’habituer au fonctionnement de Hoh, on me donne des tâches en début de journée / semaine, et je m’organise en autonomie, je priorise un peu comme je le sens. Je prépare et met en page des plannings, des newsletters, principalement pour Amo, c’est le client qui nous prend le plus d’effort. De temps en temps, un mail ou un appel change complètement les priorités, ou me donne une nouvelle tâche plus urgente.

chaque appel peut tout bouleverser

Une journée, deux appels s’enchaine et on apprend avec beaucoup de déceptions deux annulations : Un voyage dans la commune de Saint-Dizier et un magasin Kickers sur Angoulême. On avait travaillé depuis des semaines pour préparer ces dossiers, et on a dû ensuite prévenir tout le monde de l’annulation, et on s’est retrouvé avec beaucoup moins de travail pendant un moment.

J’ai quand même eu la chance de faire ma première visite pour Amo dans la tour Orion, c’est un projet de transformation d’une tour de Montreuil et qui sert de lieu d’exposition pour des associations d’artistes durant le chantier. C’était très intéressant et gratifiant après avoir bien planifié la sortie. 

on a partagé un verre sur les quais de pantins avant son départ

J’ai tout de même retrouvé un rythme de travail plus intense quand Catherine est partie, Viviane et Mathieu nous ont invitées à un restaurant pour son départ (elle aurait dû finir avec le voyage à Saint-Dizier). On est toujours en contact est devenu ami au cours du mois où l’on a travaillé ensemble. Je dois avoir plus de répondant et une présence importante pour remplir ça place, et récupérer certaine tache qu’elle n’a pas complètement finie.

Et la semaine qui arrive est celle de l’installation du magasin Kickers de Paris, c’est un client avec qui j’ai moins travaillé, ça sera intéressant de changer un peu des architectes. Je ne sais pas exactement quelle sera mes responsabilités, mais j’espère que ça va bien se passer.

 J’ai aussi commencé à retravailler sur le site de Hoh et de faire un peu de code. Je me remets doucement à toucher au html et au css, c’est une tache que je fais quand je n’ai pas d’autre chose à faire, un peu en retrait.

Hoh! C’est le début des découvertes

Après une période incertaine, j’ai eu la confirmation que le studio Hoh m’accueillerais le 3 mai, et je reçois ma convention signée par tout le monde le vendredi alors que je commence le mardi.

Le studio Hoh c’est Viviane Kajjaj et Mathieu Goulmant, deux designers qui ont ce studio de design et de stratégie de marque basé à Pantin à 5 min de la ligne 5. Ils s’occupent de projets assez différents et ont dans le passé fait des projets très proche du design graphique, mais aujourd’hui, ils travaillent plus autour de design d’espace, d’objets et d’événement. 

Hoh a deux gros projets en ce moment :

  • Les magasins kickers, ils ont redesigner tout le mobilier, l’espace et les vitrines des magasins kickers, le projet et aujourd’hui dans des phases d’instillations et de polissage.
  • Amo (architectes et maîtres d’œuvres) une association qui les sollicite pour organiser et designer les voyages, les conférences, les pris qu’ils organisent.

Avant de commencer, j’avais déjà vu les petits locaux et croiser la seconde stagiaire, Catherine, avec qui je travaillerais sur mon début de stage. J’ai aussi eu l’occasion de lire les dossier interne de Kickers sur leurs stratégies, le brief de la demande de refonte des magasins, leur chartre graphique (très mince).

J’arrive le mardi matin, et on se retrouve les 4 autour d’un café, sauf moi qui suis le seul buveur de thé, pour établir les taches de chacun pour la semaine, c’est à ce moment que je me rends un peu compte de leur vrai nerf de leur travail :  le relationnel. Ils sont au milieu d’énormément d’acteurs et jouent souvent le rôle d’intermédiaire. Beaucoup de noms passe et je sais évidemment pas de qui ils parlent, Mathieu essaye tant bien que de mal de me situer un peu, mais je vais devoir apprendre beaucoup pour comprendre tout ce que ce dit dans ces petites réunions.

Mes taches de la semaine sont de réaliser une carte montrant les acces du hangar Y pour une visite de Amo, faire de la recherche sur Vorarlberg, une région de l’Autriche pour un voyage plus lointain et moins urgent, retravailler le dossier de hoh de leurs design de kickers.

J’utilise Illustrator et un fond de carte d’OpenStreetMap pour créer la carte, je fais des changements, selon les retours de Catherine d’abord, puis de Viviane et Mathieu.

Carte réalisée dans sa dernière version.

Je suis un cours de 2h disponible sur internet sur le Vorarlberg, ce qui me surprend à m’intéresser.

Le cours de ensa normandie disponible sur youtube

Et finalement le dossier de 120 pages que je dois clarifier, gros problème, il est assemblé sous PowerPoint, je dois me battre avec le logiciel et je prends beaucoup plus de temps à réaligner les éléments, j’hésite beaucoup à tout recommencer sur InDesign, si ça me ferait gagner du temps.

Travailler sous PowerPoint n’est pas confortable du tout.

Au final de cette première semaine, j’en sors joyeux, il y a une super ambiance, ils sont tous super chouette, ma collègue stagiaire m’aide beaucoup à m’habituer et à comprendre les modes de travail, j’anticipe le moment où elle va partir, car j’aurai bien plus de responsabilités.