Plus de réflexion encore

Déjà la fin du stage !
Même si je n’ai pas eu l’impression d’énormément travailler comparé aux projets du DNMADE, et bien ces trois moi sont passés à une vitesse folle.
Et si j’ai bien appris quelque chose durant ce stage, de manière globale je veux dire, c’est la relation client. Parce qu’étant designer graphique au sein d’une société de game design, mon réel poste était de satisfaire les demandes de l’agence pour leurs jeux et leur communication : ni plus ni moins le rôle de graphiste indépendant au sein d’une entreprise, pour l’entreprise. Du moins c’est tel que je l’ai ressenti. J’entretenais cette même relation avec mon employeur, celle de devoir convaincre en évitant de passer par des termes techniques. Et c’est quelque chose qui m’a énormément posé problème. A tel point que lors de mon départ, son plus gros ressenti était le suivant : une aisance technique et une efficacité agréable mais une difficulté à proposer des pistes singulières et surprenantes. Disons que ça colle avec les problématiques de mon parcours scolaire…
Et pourtant j’avais un sentiment d’injustice face à cette remarque. Car si je peux comprendre ne pas être le plus innovant des designers graphiques, je pense tout de même avoir proposé des idées singulières. Cependant j’avais beaucoup de mal à les argumenter, à les présenter, et donc très souvent mon employeur préférait les mettre de côté. Je me suis rendu compte, en me posant après la fin de mon stage, que j’avais davantage été un bon graphiste qu’un bon designer graphique.


Mon expertise importait peu, et ce en grande partie de ma faute, tandis que mes aptitudes techniques étaient, à son sens, très efficace.
Alors voilà, j’espère ne pas avoir freiner ma quête d’amusement dans mon travail, ce qui était une patrie majeure de mes problématiques durant cette année et que je pensais dépasser peu à peu. Et pourtant je n’ai pas vu le temps passer, ces trois mois ont été étonnamment rapides. J’avoue que cela pose quelques questions sur la manière dont je vois mon travail ; « un designer graphique est-il obligé d’apporter son expertise ? ». Une chose est sûr, ça n’est pas très agréable de se sentir moins pertinent que ce qu’on souhaiterait.
La véritable conclusion à tirer c’est qu’il me reste des choses à apprendre, indéniablement ; et que j’ai envie d’y arriver pour m’offrir un avenir plus serein.

Comment dire…

Bien qu’il s’agisse d’une formulation banale ; c’est passé si vite ! Déjà six semaines que je me présente chez Atalia et que je participe à leur routine. Malgré les quelques surprises lors de mon arrivée, je me suis vite acclimaté à cette nouvelle ambiance et aux projets que l’on m’a confiés.

Depuis ma première note, tout s’est accéléré. J’ai été affecté à des projets plus consistants, de quoi combler mes envies créatives. Cependant je dois avouer que je reste sur ma faim, particulièrement en ce qui concerne l’acceptation et l’intégration de mes idées. En tant que designer graphique, mon rôle reste de proposer des concepts innovants pour améliorer la communication de l’entreprise, du moins c’est ce que j’imaginais.
Et pourtant l’équipe me fait souvent obstacle. Il n’y a aucune animosité heureusement, les relations avec l’équipe restent cordiales et professionnelles, mais les limites de temps ou d’envie concernant la communication de certains projets me forcent à abandonner mes idées. Il semble que l’équipe soit attachée à des méthodes et styles plus traditionnels, ce qui rend difficile l’introduction de nouveautés. Cette situation est assez frustrante, car je suis convaincu que mes idées pourraient apporter une réelle valeur ajoutée.

J’ai donc, de manière assez naturelle, décalée celles-ci dans mes projets personnels, ce que je trouve bien triste. Je m’attendais, dans un monde parfait certes, à aligner parfaitement mes envies avec mon travail. Mais il est clair qu’une utopie comme celle-là me ferait tomber de haut. J’avais espéré pouvoir exprimer pleinement ma créativité au sein de l’entreprise, mais je comprends que chaque organisation a ses propres contraintes et priorités.

J’aimerai également revenir sur un point : la communication au sein de l’entreprise. Les échanges se font principalement via Skype, et j’ai ressenti un manque d’interactions directes et spontanées. Bien que compréhensible dans un contexte professionnel, cette distance numérique complique également la défense de mes idées, car il est parfois difficile de transmettre la passion et l’enthousiasme via des messages écrits ou des appels vidéo. Le manque de communication en face-à-face peut aussi nuire à la compréhension mutuelle et à la dynamique d’équipe, du moins c’est ce que je ressens.

Sans vouloir inquiéter qui que ce soit, mon stage se déroule bien tout de même ! Je reste assez admiratif du monde professionnel et des disponibilités que cela inclut. Cela ne fait que croitre mon envie de partager mes projets et de travailler en collaboration avec d’autres personnes, dans un cadre graphique, du design ou même autre. Ce stage m’aide également à préciser mon parcours professionnel et mon envie de postuler en alternance suite à cette dernière année en DNMADE.

Une atmosphère inattendue

Première semaine de stage chez Atalia : me voilà plongé dans un environnement professionnel et ludique. Et malgré sa proximité avec l’univers si divertissant des jeux de société, Atalia me surprend par son contraste apparent.

Dès mon arrivée, j’ai été frappé par l’atmosphère singulière régnant dans les locaux de l’entreprise. Contrairement à l’image que je m’étais imaginé d’un tel environnement, où la communication et le partage sont au cœur des échanges, je me suis retrouvé dans un espace restreint, en compagnie uniquement du gérant de l’entreprise. Des murs blancs, quelques jeux accrochés au mur et deux bureaux face à face. La sensation de proximité que l’on associe souvent aux jeux de société s’est ainsi trouvée quelque peu altérée.
Cette surprise s’est ensuite amplifiée à mesure que je découvrais les méthodes de communication utilisées au sein de l’entreprise, principalement basées sur des outils tels que Skype.
Cette dématérialisation des échanges, bien que cohérente avec les réalités du monde professionnel contemporain, m’a semblé éloignée de l’interaction directe et conviviale que je m’étais imaginé.

Cependant, l’étonnement le plus saisissant est venu de l’autonomie dont j’ai bénéficié dès les premiers jours de mon stage. Bien que des tâches précises et des objectifs concrets me soient assignés, j’ai été frappé par la liberté qui m’a été accordée dans la manière de les aborder et de les réaliser. Contrairement à mes attentes, où je pensais être encadré de manière plus étroite, j’ai été confronté à la nécessité de prendre des décisions par moi-même.

Je tiens également à noter que les projets qui me sont confiés sont orientés vers la communication des produits et les échanges entre distributeurs, plutôt que sur les jeux en eux-mêmes. Bien que cela puisse différer de mes attentes, je trouve néanmoins ces missions très intéressantes.
Elles me permettent d’explorer l’univers ludique sous un angle différent, tout en exigeant un travail de réinvestissement des chartes graphiques des jeux, ce qui représente un certain défi pour moi.

Il est évident que l’entrée dans le monde professionnel après des années d’école est surprenante. Pas tant par les méthodes et les protocoles de travail que par les habitudes.
C’est troublant de se retrouver dans des locaux en banlieue parisienne, sans avoir à attendre les horaires d’ouverture ou à débuter sa pause déjeuner à une heure précise. Le simple fait de déroger à la routine qui s’était installée depuis le début du DNMADE me stimule au plus haut point.

J’ai hâte de voir ce que qu’Atalia me réserve pour les prochaines semaines !