Le Crowdfunding

 Le grand projet de ce stage à été la campagne de Crowdfunding du projet «Utopies(s)?» par Datagueule lancé fin avril 2020 et qui a pris fin le 14 juin 2020. Cette campagne consistait donc à rassembler 200 000 € de donations afin de financer la nouvelle série de documentaire sur les Utopies. Avec le confinement, cette campagne semblait mal partir. En effet faire parler d’un projet qui n’apparaîtra que bien des mois après le confinement alors que la majorité de la population Française était préoccupée par le virus et de son avancée. De plus, nous sommes en télétravail ce qui ralentit l’organisation de certains événements permettant de soutenir la campagne. Pour exemple, l’agence avait prévu d’organiser des interviews sur le thème des utopies avec des philosophes des maîtres de conférences et des historiens afin de les publier sur la chaîne YouTube Datagueule pour faire ainsi parler du projet. Cependant la totalité de ses interviews, on été réalisé à distance en raison du confinement via Skype ou Zoom et parfois sans images ce qui a donc réduit la qualité des interviews. Cependant ce qui fut vraiment étonnant, c’est la communauté que possédais de base Datagueule, communauté acquise au fil des années avec les vidéos d’animation nommé «Datagueule» c’est donc avec le soutiens de cette communauté que le nouveau projet à commencé à prendre de l’ampleur. De plus, la période de confinement à au fur et à mesure servis notre cause, car étant donné que les gens sortent peux, ils sont donc plus sur leurs écrans et donc peuvent être donc plus facilement mis au courant de notre projet via les réseaux sociaux. Plus on invitait de personnes pour nos interviews plus notre réseau grandissait, nous permettais de nous faire mieux connaître et donc de pouvoir organiser de meilleures rencontres. Pour exemple, on peut citer le Live du jeudi 11 juin organisé dans les bureaux de Datagueule ou des influenceurs et les créateurs du projet ont pu échanger sur le sujet de l’Utopies. Ce live à été un énorme coup de pouce, car il ne nous restait que peu de temps avant la fin de la campagne et il nous manquait encore 1/4 quart de la somme voulus et grâce à ce live nous avons très vite remplis notre objectif final. Il n’y a bien sur pas eu qu’un seul live pendant cette campagne, mais ce dernier a été le plus marquant, car les autres ressemblaient plus à des FAQ (foire aux questions) entre la communauté et les créateurs du projet Utopies.

Page youtube de la chaine « Datagueule »
Live Youtube du jeudi 11 2020 de ma chaine « Datagueule »

Ce que j’ai retenu, c’est que pour un projet aussi ambitieux, il faut être préparé à toutes les éventualités. En effet, l’agence a sut répondre rapidement aux contraintes lié au confinement afin de poursuivre le calendriers qu’il s’etait fixé. Il faut aussi noter qu’entretenir un lien avec sa communauté est important. Certe aux premiers abords, on a l’impression d’agir comme un influenceurs instagram qui réalise un placement de produit pour gagner de l’argent sauf qu’ici, on demande un financement à un public pour créer un projet pour justement le montrer a ce dernier. Tout dépend de la façon dont nous parlons à ce publique, car ceux qui rejoignent notre communauté nous soutiennent et pensent comme nous que notre projet vaut le coup d’être réalisé.

Travailler chez soi

 Le Covid-19 fut un des événements qui m’a beaucoup étonnée pendant ce stage car le confinement à beaucoup affecté mon expérience durant mon stage de 3 mois étant donné que je suis donc resté dans mon appartement devant mon ordinateur sans réel contact humain. De plus, l’arrivée assez soudaine de ce confinement a énormément affecté mon comportement pendant mon stage. En effet le télétravail à beaucoup ralentit le lancement du projet de la boite où j’effectuais mon stage et donc le travail que je devais recevoir à mi du temps à me parvenir. Durant ces périodes d’attentes je me retrouvais posté devant mon ordinateur à ne rien faire car je n’osais pas travailler sur un autre projet ou bien regarder un tuto ou bien me détendre sachant qu’a tout moment je pouvais recevoir une demande de travail qui pouvait me stopper dans mon travail personnel. De plus le sentiment de culpabilité de faire une activité n’ayant que très peu de rapport avec mon stage sur le temps de travail de ce dernier était assez pesant.

Le télé travail pose donc déjà un problème dans ma manière d’agir et de me comporter lors de mon stage mais il affecte également mon processus de travail suite à une demande de réalisation de mon maître de stage. En effet lorsque m’on maître de stage me demande de réaliser un visuel, un détourage ou bien une vignette, je dois donc à chaque fois lui envoyer un mail avec le premier visuel réaliser qu’il devra envoyer à d’autres personnes de l’agence pour savoir si il est validé ou si je dois faire des corrections et donc prendre le chemin inverse de cette chaine de mail dans le chemin inverse. Étant données que nous nous envoyons nos travaux par mail je me suis donc rendu comte que cette chaîne de mail prenait du temps et je devais donc anticiper les critiques possibles que j’allais recevoir pour éviter le maximum de retour négatif afin de réduire le temps de réalisation pour un visuel. Je devais donc créer plusieurs variantes pour faire donc plusieurs propositions ce qui pouvait parfois me faire obtenir au final un fichier psd très lourd et du coup qui prenait de la place sur mon ordinateur.

Le télétravail, pourtant, me semblait positive avant le début de mon stage, car je suis installé confortablement chez moi, je n’aurai pas ressenti de pression dû au cadre du lieu de travail, je n’avais pas de trajet de métro à prendre et donc je pouvais dormir beaucoup plus longtemps, on pouvait presque penser que j’étais beaucoup plus libre. Cependant le manque d’encadrement au début de mon stage m’a beaucoup surpris et déstabilisé et j’ai donc pris un peu de temps afin de m’habituer à cette nouvelle façon de travailler.

On peut donc dire que le télétravail peut au final paraître négatif si on l’agence où on travail ne c’est pas adapté pourtant le graphiste travaille généralement via un ordinateur et transmet son travail via ce support. Cependant il ne faut pas oublier que le graphiste n’est pas seul il à un employeur, une équipe qui travaille avec lui et il faut donc qu’il veille lorsqu’il travaille à répondre juste dès le départ à la demande qu’on lui soumet mais aussi rapidement pour ne pas ralentir le projet mis en place par l’agence.

Les Plug-ins

 Du 6 avril au 10 juillet, je me suis retrouvé en contact avec le motion designer Kinowski grâce à la boite dans lequel j’effectue mon stage. Ce dernier possède plus de 30 ans d’expérience et a pratiquement connu l’évolution du motion design. À partir de nos échanges, une première réflexion trotta dans mon esprit. En effet, lorsque je compare nos logiciels d’animation comme Adobe After effect. Je constate directement une différence d’interface, la sienne est beaucoup plus fournis que la mienne, car Kinowski modifie ses logiciels afin de simplifier et d’accélérer son travail. À partir de ses premiers conseils pour améliorer mon interface, je me lance dans la recherche de plug-in et de programmes. Cependant, un questionnement s’impose à moi. Est ce que rajouter des fonctions et des outils à un logiciel le rend forcément plus facile à utiliser. Certes, lorsque j’ajoute une fenêtre à mon interface qui me permet d’aller plus rapidement à un outil du logiciel, je gagne du temps que je n’ai pas besoin d’aller dans les menus et sous menus de ce dernier. Par contre cette fenêtre reste quand même présente dans mon interface malgré le fait que je l’ai déjà utilisé. Je me retrouve donc avec une interface beaucoup plus chargé qui réduit donc mon espace de travail. Et c’est donc là que le dilemme s’impose, car à force de remplir mon interface de raccourci et de fenêtres je dois en même temps revoir ma façon de travailler sur le logiciel et donc changer mes habitudes afin de l’habituer à ce nouvel espace de travail pour être nettement plus productif. Un des exemples les plus évidents est lorsque j’ai voulu introduire le plug-in «Element 3D» crée par le site VideoCopilot de Andrew Kramer. Ce plug-in permet de créer ainsi qu’animer des objets 3D dans le logiciel Afters Effects qui étais plutôt limité dans le domaine de l’animation 3D. Ce plug-in reprend la quasi-totalité des fonctions du célèbre logiciel d’animation 3D «Cinema 4D». On peut donc trouver cette idée de plug-in plutôt fantastique aux premiers abords, mais on se rend vite compte que ce dernier prend énormément de place que soit au niveau du stockage dans l’ordinateur que dans l’interface. En effet, comme je l’ai dit auparavant Element, 3 d reprennent le logiciel Cinéma 4D dans After Effects. Il va donc intégrer tous les outils d’un logiciel dans une fenêtre qui fait environ 1/10 de mon interface. Je me suis retrouvé donc avec une fenêtre contenant un nombre incalculable de sous-parties rendant la durée d’ apprentissage de ce plug-in interminable.

Interface AE

On a donc beau modifier un logiciel afin de le rendre plus performant plus pratique plus utile, cela n’empêche pas que nous soyons handicapées par ces modification, car ils nous forcent à revoir notre manière de travailler afin d’acquérir de nouveaux reflexe pour être plus rapide dans nos productions. Cependant le piège est de ne pas tomber dans l’excces est d’installer des raccourcis pour tout est n’importe quoi, car on peut facilement se perdre et tomber dans la facilité. Si par exemple je devais travailler sur un autre ordinateur que le mien, je ne serais pas apte, car il ne possédera pas mes raccourcis et mes plug-in. Il faut donc savoir trouver un juste-milieu dans l’organisation de son espace afin d’entre fluide dans son travail sans pour autant tomber dans la facilité.