J’entame ma 4ème semaine chez WeLoveGreen… et ma rencontre avec l’événementiel fût soudaine (pour ne pas dire brutale). Alors, ça peut paraître négatif quand je dis ça, mais en réalité ça me change entièrement de l’environnement que j’aurai pu expérimenter dans un studio graphique quelconque.
Dès le premier jour, on me présente l’équipe, le lieu etc…. Et PUIS, D’UN COUP D’UN SEUL, je vois la quantité de fichiers, d’échanges, de deadlines qui se trament derrière un aussi gros festival qu’est WeLoveGreen. Et c’est à ce moment précis que je me suis vue perdue au beau milieu d’une jungle professionnelle où tout semble s’enchaîner.
Je suis contente d’avoir un stage dans l’événementiel mais aussi d’en avoir déjà vécu un dans un studio graphique : cela peut me permettre de voir vraiment les différences entre les deux. Avant de rentrer chez WeLoveGreen, j’avais une image très floue de ce qu’était réellement l’événementiel et toute l’organisation et les échanges nécessaires. Un open space, 6 pièces de travail, beaucoup d’ordinateurs pour une bonne trentaine de personnes (sans compter la soixantaine d’autres personnes que je n’ai jamais rencontré). Et ceci pour 5 pôles principaux : Communication / Développement durable / Partenariat / Administration / Direction. Je fais partie du pôle communication où l’on est 4 graphistes, 2 responsables communication, 3 gérants des réseaux sociaux/newsletters.
Donc autant dire que 3h après être arrivée pour la première fois, tout ça m’arrive en pleine tête… Je me suis directement dit que le temps d’adaptation allait être long.

Les premières phrases que l’on m’a dit n’ont pas arrangé l’appréhension que j’avais : « Va falloir s’accrocher ! » « Ça va enchaîner ! »… En effet, pour ce qui est de notre pôle communication, on doit produire en quantité : une multitude d’affiches sous divers formats, newsletters, spot tv, réseaux sociaux, appli, et j’en passe. Je me dis que la quantité de supports à produire est censée pour l’ampleur du festival ainsi que pour sa promotion. Mais c’est surtout les deadlines qui m’ont interpellée :

En fait, j’ai vraiment cette impression que moi et les autres graphistes avons des missions très souvent dans l’urgence. La première fois que je m’en suis directement rendue compte, c’est le jour où je devais produire une vidéo J-50 pour Instagram. Laura me donne le brief à environ 14h :
Laura : « – Du coup c’est tout bon pour toi ? Hésite pas à me poser des questions si besoin.
Moi : – Oui ça marche, merci !
Laura – Par contre, c’est à rendre pour ce soir.
Moi : – ….. ah d’accord je savais pas. »
Puisque je m’occupe quasiment que de la partie réseaux sociaux (divers types de posts, réels Instagram, tiktok), il faut toujours être à jour sur ce que l’on va poster le jour même ou dans les jours à venir. Mais je me demande si cette notion « d’urgence » est récurrente dans le monde de l’événementiel ou si parfois ça n’atteint pas les limites d’une mauvaise communication ou d’anticipation.
Je pense que je pourrais répondre à cette question et avoir un meilleur recul d’ici les prochaines semaines à venir : quand le rythme s’accélérera vraiment.