Première semaine de stage chez Atalia : me voilà plongé dans un environnement professionnel et ludique. Et malgré sa proximité avec l’univers si divertissant des jeux de société, Atalia me surprend par son contraste apparent.
Dès mon arrivée, j’ai été frappé par l’atmosphère singulière régnant dans les locaux de l’entreprise. Contrairement à l’image que je m’étais imaginé d’un tel environnement, où la communication et le partage sont au cœur des échanges, je me suis retrouvé dans un espace restreint, en compagnie uniquement du gérant de l’entreprise. Des murs blancs, quelques jeux accrochés au mur et deux bureaux face à face. La sensation de proximité que l’on associe souvent aux jeux de société s’est ainsi trouvée quelque peu altérée.
Cette surprise s’est ensuite amplifiée à mesure que je découvrais les méthodes de communication utilisées au sein de l’entreprise, principalement basées sur des outils tels que Skype.
Cette dématérialisation des échanges, bien que cohérente avec les réalités du monde professionnel contemporain, m’a semblé éloignée de l’interaction directe et conviviale que je m’étais imaginé.

Cependant, l’étonnement le plus saisissant est venu de l’autonomie dont j’ai bénéficié dès les premiers jours de mon stage. Bien que des tâches précises et des objectifs concrets me soient assignés, j’ai été frappé par la liberté qui m’a été accordée dans la manière de les aborder et de les réaliser. Contrairement à mes attentes, où je pensais être encadré de manière plus étroite, j’ai été confronté à la nécessité de prendre des décisions par moi-même.

Je tiens également à noter que les projets qui me sont confiés sont orientés vers la communication des produits et les échanges entre distributeurs, plutôt que sur les jeux en eux-mêmes. Bien que cela puisse différer de mes attentes, je trouve néanmoins ces missions très intéressantes.
Elles me permettent d’explorer l’univers ludique sous un angle différent, tout en exigeant un travail de réinvestissement des chartes graphiques des jeux, ce qui représente un certain défi pour moi.
Il est évident que l’entrée dans le monde professionnel après des années d’école est surprenante. Pas tant par les méthodes et les protocoles de travail que par les habitudes.
C’est troublant de se retrouver dans des locaux en banlieue parisienne, sans avoir à attendre les horaires d’ouverture ou à débuter sa pause déjeuner à une heure précise. Le simple fait de déroger à la routine qui s’était installée depuis le début du DNMADE me stimule au plus haut point.

J’ai hâte de voir ce que qu’Atalia me réserve pour les prochaines semaines !