Travailler en Association : ça donne quoi ?

Cela fait maintenant plusieurs semaines que je suis dans l’équipe de La Nuit du handicap, et comment dire… C’est beaucoup plus calme maintenant que l’on se rapproche de l’événement. Le rythme est plus léger et ça fait du bien, la fatigue commençait à se faire sérieusement sentir…

Moi le matin en arrivant :’)

Nous sommes à une semaine de l’événement et j’ai reçu mes affectations pour la journée. Je serai donc à Boulogne chargée des éléments graphiques, de la préparation des vidéos et des images pour alimenter les réseaux sociaux tout au long de la journée. Autant dire que je vais avoir beaucoup de travail et l’équipe de la Ville est très exigeante… (aussi sur le plan vestimentaire car il y a un “SUPER” :’( thème imposé).

J’ai de gros doutes …

J’ai un peu la pression car ce sont de nouvelles personnes avec qui je vais travailler (plus en profondeur) et c’est une mission de taille. Cependant je sais que je ne serai pas seule et que le cadre restera bienveillant. 

DURE DURE de trouver un compromis et d’être efficace…

En ce qui concerne mes dernières missions, J’ai souvent eu l’impression de me faire mener en bateau par les mairies et les services comm des différentes villes. 

EXEMPLE D’UNE JOURNÉE « PERDUE » :

“Après avoir envoyé une première version d’un flyer en début de journée, j’ai eu 8 appels téléphoniques avec une mairie pour changer la couleur d’un cercle, ils me l’ont fait changer 8 FOIS

Pour finalement m’appeler à 20h et me dire : 

“on préférait votre première version de ce matin, on aurait dû vous écouter :’(“

ALLER ÇA PART ! Dans ce genre de moment j’ai surtout l’impression qu’on me prend pour une machine et qu’on ne fait pas assez confiance à mes compétences. (Heureusement que cela ne concerne que 3 villes sur les 30 et que les autres m’ont donné leur totale confiance pour leurs visuels). 

RETROPLANNING : 

*Les dernières villes ont fini de valider les affiches, les programmes, les flyers et les templates/invitations.. HIER soit 8 jours avant l’événement. Ce qui rend les délais un peu tendus pour les imprimer, les distribuer et les envoyer à l’autre bout de la France.* 

Carte de France très approximative :’)

Mais heureusement, j’ai aussi de nouvelles missions et de nouvelles occupations maintenant que la pression de l’événement est redescendue. On vient souvent toquer à ma porte pour me demander des Tips ou des conseils sur certains visuels, de faire quelques retouches ou quelques éléments graphiques par-ci par-là. J’ai l’impression d’être utile et d’étre légitime de donner mon avis, c‘est agréable de prendre confiance.

(Bon même si des fois j’ai l’impression d’être magicienne à les entendre)

Ce stage m’apporte vraiment un cadre bienveillant et propice pour évoluer sur le plan du social et sur mon travail. J’arrive à OSER et m’IMPOSER, ce qui change de mes anciennes habitudes. J’arrive à dire quand quelque chose (une idée bien kitsch… CHUT) me rend perplexe pour trouver un compromis visuel qui rend un peu plus professionnel et qui convient à l’unanimité. 

Sur le plan personnel, je me sens bien et mieux, maintenant que je connais tout le monde, mes angoisses se sont presque toutes envolées et derrière moi. J’ai un peu customisé mon bureau et HEUREUSEMENT la plante est toujours en vie ! (Je soupçonne Agnès de s’en occuper quand je pars le soir :’)).  

Enfin je vais aussi enfin commencer des tâches plus créatives et moins factuelles, j’ai toute une charte et un guide de communication à créer et aussi un flyer évolutif. Ça va faire du bien de pouvoir être libre dans son processus créatif et de partir de ses propres idées. De partir sur une nouvelle lancée pour l’édition 2023 !

Donc affaire à suivre…