Irang, ma tutrice, a fondé son propre studio il y a cinq ans et exerce en tant qu’indépendante. Son statut, proche de celui d’une freelance, lui permet de travailler seule et à son compte.
Ce qui m’a étonnée tout le long du stage, c’est la flexibilité de son statut.
En effet, travailler en solo lui permet de :


Cela lui permet aussi, vis à vis de moi, de m’emmener :


Cette liberté rend mon apprentissage à la fois riche et polyvalent, et me permet de découvrir Séoul. Elle m’amène aussi à réfléchir plus profondément sur ce statut, car j’ai remarqué que cette flexibilité s’accompagne aussi de certains défis.
En effet, ma tutrice est en partie contrainte par ses clients car :

ou encore :

Alors, je me suis demandée :
Jusqu’à quel point un designer à son compte est-il flexible, sachant qu’il dépend de ses clients et de son statut ?
Que se passe-t-il lorsqu’il n’y a pas de clients et comment rebondir ?
Comment s’organiser lorsqu’on travaille sur plusieurs projets en même temps ? Quelles priorités fixer ?
Être designer graphique à son compte engage-t-il de la même manière qu’en studio ?
Ce statut permet-il de rester péren·ne ?
J’ai appris que comme toujours, cela dépend.
Qu’aucune période ni temporalité de projet ne se ressemble, qu’il faut s’adapter et s’organiser en fonction.
Qu’il faut équilibrer les projets longs et courts, mais toujours être ouvert à des propositions de projets, car il y aura peut-être un jour où la demande ne sera pas aussi importante. Que l’idée est aussi de fidéliser les bons clients, pour éviter de repartir de zéro à chaque fois.
Qu’il s’agit d’anticiper, prioriser, savoir dire non, communiquer, entretenir son réseau… Bref ; beaucoup de travail, mais de ce que j’ai pu observer, ça vaut le coup !